Chapitre 39

554 36 15
                                    

Un cimetière, un monument représentant une faucheuse, inscrit sur cette pierre Jedusor. Il faisait nuit, et le brouillard s'était levé. Un chaudron se trouvait là, bouillonnant sinistrement. Le trophée des trois sorciers reposé sur l'herbe humide un peu plus loin. Harry et Cédric étaient là, ils se relevaient douloureusement, ne comprenant pas où ils étaient, se demandant l'un et l'autre comment ils allaient. Où étaient-ils ?

- Je suis déjà venu ici... Remarqua Harry, d'un ton grave et sérieux.
- C'est un portoloin ! Précisa Cédric en regardant le trophée. Harry ! Le trophée est un portoloin ! S'exclama-t-il.
- Je suis déjà venu ici.. Continua Harry en réfléchissant. Regardant le décor de ce lieu dans les moindres détails. En rêve ! Il lut alors la pierre.. Tom Jedusor... Cédric !! Il faut retourner au trophée!! Vite !!!
- Pourquoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Demanda le Poufsouffle sans comprendre.

Un homme de petite taille arriva. La peau crasseuse, des traits du visage le faisant ressembler à un rat, Pettigrow se trouvait là. Harry hurla en ce tenant le front.

- Harry !! Qu'est ce qu'il y a ? Se précipita Diggory sur lui.
- Retourne au trophée !!! Continuait-il d'hurler, au sol sous la douleur.

Pettigrow tenait quelque chose dans ses bras, entouré de couvertures, comme un bambin. Un bambin très laid.

Harry haletait.

Cédric leva sa baguette lorsque l'animagus s'était assez avancé pour que celui ci le remarque enfin.

- Qui êtes vous ?! Que voulez vous ?!
- Tue l'autre.. Ordonna une voix, faiblement. Comme un vieillard souffrant.
- Avada Kedavra !!

Un jet vert m'éblouit violemment.

La lumière du ciel me revint alors violemment comme si je venais de me réveiller, accompagnant mes yeux d'une violente douleur.

La fanfare jouait joyeusement.

- CÉDRIC !!! Hurlai-je.

Je me levai précipitamment et dévalai les escaliers. Les élèves continuant leurs exclamations de voix ne me remarquèrent pas. Ma respirations se faisait trop rapide pour que je puisse la rattraper. Mes pieds foulèrent fébrilement le sol. Les deux premiers champions étaient entrés dans le labyrinthe, et les autres commençaient à les suivres. Je courrais comme jamais je n'avais couru, sans me soucier de la douleur inexistante que l'on ressens lorsque notre professeur de sport nous fait faire des tours de terrain. L'entrée n'était qu'à quelques mètres. Un bras attrapa violemment le mien, me faisant vivement reculer de l'entrée qui commençait à se refermer sur elle même. J'attrapai alors ma baguette et envoya, vivement, balader le professeur Maugrey sans prononcer de formule. Les professeurs s'étaient alors levé, désemparé. Les élèves s'étaient tu.

Je fonçai alors entre les deux parois de feuilles, à deux doigts de m'emprisonner. Mon pull s'arrachait dans les branchages, et les ronces me griffaient la peau. Ma main tira sur une liane qui l'avait attrapé, l'arrachant pour qu'elle la laisse. Je levai le cou, comme si la haie m'étouffait et regardait sa sortie déterminé et grimaçant de douleur.

Tout étais soudainement sombre. Silencieux. Lourd et angoissant. Une brume recouvrait doucement le bout des couloirs de feuilles.

Je scrutais alors l'endroit vivement. Pressée par le temps. Il fallait que je retrouve Cédric. Je me mis alors à courir, baguette en main, pour rejoindre le centre de ce labyrinthe effrayant. Mon sens de l'orientation était extrême et ne me trompait pas sur les directions à prendre. Mes seules questions étaient ce que j'allais rencontrer.

La fille Potter (Remus X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant