Anemone's Heart ᵐⁱⁿˢᵘⁿᵍ [TERMINÉ]

𝑰𝑹𝑰𝑺

𖥻𝑰𝑹𝑰𝑺
𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 𝑯𝑼𝑰𝑻

꒷꒦ 𓄹 ࣪ ˖

𝗪! violence, sang.

Jisung était assis devant la porte, ses doigts entortillés entre eux alors qu'il se figurait les 1001 scénarios dans lesquels son familier pourrait se trouver en ce moment. Il avait vu les démons, leur rapidité, à quel point ils étaient vicieux. C'était effrayant. Jisung était effrayé, terrifié même. Paralysé par la peur de perdre la seule personne qui semblait le comprendre et le compléter. Il n'avait pas compris pourquoi Félix se mettrait dans un tel danger. Mais essayer de comprendre Félix serait comme essayer de résoudre un Rubik's Cube, les yeux fermés tout en traversant une fosse de tigres et tout ça en 1 minute.

Dans cette inquiétude naissante il avait cherché une distraction. N'importe quoi qui l'empêcherait d'avoir l'image de son ami blessé et mal en point dans sa tête. Et c'est là que son regard avait croisé celui de Minho. À la simple vue du rouquin, ses cheveux s'étaient teintés d'un rouge de rancœur. Jisung avait tout fait pour rendre leur relation, s'il y en avait une, moins gênante, plus agréable mais voilà qu'il l'accusait. Et pas de n'importe quoi en plus. Il l'accusait d'avoir libéré les démons. Comme s'il se risquerait à perdre les seuls amis qu'il ne s'était jamais fait. C'était complètement ridicule. Surtout que ce n'était basé sur rien ! Il détestait ça. Il avait échappé au régime oppressant de son précédent lycée et voilà maintenant qu'il s'attire les foudres d'un prince.

« Qu'est-ce que tu as à me dévisager comme ça ? Finit par dire Minho, fatigué des éclairs que lançaient ses iris en sa direction.

— J'arrive toujours pas à croire que tu puisses m'accuser comme ça, grogna Jisung entre ses dents.

— Écoute. C'est pas de ma faute si t'es super suspect ok ? Si tu n'étais pas si bizarre peut-être que je t'aurais pas accusé.

— Je n'ai pas la réponse à la moitié de tes questions ! S'exclama Jisung, Je sais pas pourquoi toutes ces choses m'arrivent, je sais pas pourquoi je suis si "bizarre" comme tu dis mais crois moi, je suis aussi frustré que toi. Et pour ta gouverne, si j'avais libéré les démons, je t'aurais laissé les combattre tout seul là haut, conclut-il finalement avant de croiser ses bras contre son torse et de laisser son dos cogner contre le bois dur de la porte.

— Tant que je n'aurais pas la preuve du contraire, je garderais un œil sur toi Han Jisung. »

Cette fois c'était trop. Jisung en avait marre de se laisser marcher dessus, que tout le monde se fasse son idée de qui il était et prétendait de le connaître alors qu'il n'avait aperçu qu'un tiers de sa personnalité. Il se fichait du titre de Minho, c'était un humain comme lui. Et plus particulièrement, un humain qui commençait à lui taper sur les nerfs. Il s'était alors levé brusquement, et avait fait cinq grands pas vers Minho, toujours assis sur son petit tabouret.