NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Partie 70

Deux jours après la surprise, c'est-à-dire le jour du mariage...

J'avais passé les deux jours à me faire chouchouter de partout par les femmes de la famille, j'étais super gênée mais j'aimais beaucoup. Enfaite comme on était déjà mariés ça me gênait vraiment trop j'avais l'impression d'abuser du bail mais bon c'est un événement auxquels tient vraiment la famille et ça a l'air de leur faire tellement plaisir.

C'est une occasion pour se réunir et tout Zak m'a dit et chez les Turcs le mariage c'est pas des lol faut le fêter et pas à moitié.

Histoire de faire semblant que c'était un mariage officiel on devait grave faire genre de pas être ensemble, j'ai du dormir avec ma mère la veille. On avait plus le droit de se voir avec Zak jusqu'à l'heure du mariage, ordre de la maîtresse des lieux.

N'empêche ça m'a vraiment fait du bien. J'ai passé la nuit à parler avec ma mère (fin le debut parce qu'elle ma hagar pour que je la laisse dormir au bout d'un moment). C'est comme ça que j'ai vu son glow up, enfin c'est-à-dire qu'elle allait tellement mieux et c'était une autre personne. Rien à voir avec celle qui m'a chassée de chez mon père et qui ne supportait pas ma présence.

Maintenant elle est radieuse, elle semble en bonne santé et surtout guérie de son traumatisme. Ça me soulage tellement.

On a eu une discussion où elle s'est ouverte à moi et sans ça je pense que je n'aurais jamais pu avancer.

En gros je lui avais demandé si elle avait jamais aimé quelqu'un, amoureusement parlant. Et elle m'a répondu qu'elle avait aimé mon père Youcef.

J'étais super surprise sachant que j'ai toujours cru qu'elle ne l'aimait pas vraiment voire l'avait détesté parce qu'elle ne voulait pas se marier avec lui.

Mais elle m'a expliqué qu'au moment de se marier elle était dans une période de sa vie où elle voulait juste disparaître. Le problème n'était pas mon père parce que sans lui sa vie aurait été pire, le problème était la situation. Elle avait des rêves de jeune fille qui étaient partis en fumée à cause de tous ces gros porcs et de cette horrible événement et surtout ma naissance, chose que je comprends totalement avec du recul.
Elle était jeune et n'avait pourtant plus aucune envie se vivre.

Cependant, mon père ne s'était pas imposé à elle. Il voulait seulement l'aidé dans un premier temps comme il était proche de mon grand-père qui était si désespéré par ce qu'allait devenir ma mère (il avait honte, la mentalité des anciens est certe très dure mais bon vous savez ce qu'il en est).

Au début, ma mère m'a expliqué que comme elle était en dépression sévère et qu'ils venaient de se marier, mon ne la brusquait pas du tout. Il se comportait avec elle a debut comme un grand frère, ils étaient assee distant physiquement (pas besoin de vous expliquer pourquoi),  mon père s'occupait de moi lorsque ma mère ne le pouvait pas par saturation émotionnelle, il m'a élevée comme sa propre fille alors qu'il savait très bien ce qu'il en était. Et c'est en voyant sa dévotion et sa gentillesse, le fait qu'il essayé toujours de réconforter ma mère et qu'il n'attendait rien d'elle, bah elle s'est peu à peu adaptée et a commencé à se rapprocher de lui à son rythme.

Il a été comme un remède pour elle, cela a pris du temps mais il l'a aidé à aller mieux rien qu'en l'aimant et en prenant soin de nous. Sa bienveillance avait fait que ma mère a développé des sentiments qu'elle ne pensait jamais éprouver pour un homme après ce qu'elle a subi.

Mon père était étudiant en droit et il travaillait très dur pour subvenir à nos besoins. Il avait pour ambition de devenir procureur pour faire condamner les ordures qui courent les rues pour faute de preuve alors qu'ils ont commis les pires crimes. Comme les connards qui ont violé ma mère.
Elle me l'a décrit comme un grand homme qu'elle a même soutenu et pour qui elle avait beaucoup de respect.