Partie 21

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Précédemment :
En voyant son sourire déterminé, je savais que j'avais fait une erreur en suivant Zak dans ses histoires. Effectivement j'ai connu la souffrance, je n'avais jamais autant transpiré de ma vie, ô grand jamais. Ce sport est une torture....

[ Partie 21 ]

Asu: C'est tout pour aujourd'hui beauté, continue comme ça et tu deviendras la plus forte de ta Tess.

Je m'écroulai par terre à l'entente de cette heureuse nouvelle. Enfin mon calvaire prit fin. Je n'avais jamais autant sué de mon existence, jamais autant été aussi fatiguée physiquement auparavant. Tous ces entrainements pour seulement "débuter en douceur" étaient d'un niveau trop élevé pour mon faible corps, moi qui n'avais jamais pratiqué de sport de combat de ma vie et encore nous n'avons guère pratiqué.

Je reprenais mon souffle à grand coups, je fermais les yeux pour éviter de vomir mon petit dejeuner. Cette sensation de ne plus pouvoir rien faire tellement l'on est fatigué, de se sentir tout patraque, je la ressentais enfin, cela me fit une ressentir un peu de satisfaction dans le fond.

Zakarya: Tematez moi cette grosse comment elle s'est étalée sur le sol wsh

Moi: Oh, s'il te plaît, tais toi.

Zakarya: Ptdr Asu tu lui as fait quoi ? On dirait elle est à l'agonie ta zinks

Asu: On a fait les échauffements de base, c'est normale comme elle en avait jamais fait avant

Zakarya: Elle 3iyak qd même khatar

Asu: Quoi ? Eh tu ranges ton arabe avec moi, j't'ai dit tu m'parles turc ou rien

Zakarya: Va te coucher toi aussi là fais chier.

Asu: Aller bisous p'tite tête, à la prochaine. Neyla tu reviens qd tu veux c'est chez toi ici. Güle güle. *elle s'en va*

Zakarya: Tss *en l'imitant* "reviens qd tu veux" à croire c'est chez ta mère. Eh tête d'œuf ?

Moi: Quoi ?

Zakarya: Yeh t'es pas dans ton état normal toi ça s'voit. Aller lève toi

Moi: Je peux pas, j'ai plus la force Zak...

Zakarya: Eh déconne pas ukhty tu t'foue d'ma gueule t'as fait 3 pompes tu pleures déjà, eh là t'as encore rien fait.

Moi: Je veux plus revenir, c'est de la torture physique

Zakarya: Personne te force c'est comme tu veux.

Un coin de ma tête se demanda : comment se fait-il qu'il n'ait pas répondu de manière brusque comme il le fait habituellement. Je le vois du coin de l'oeil s'avancer vers moi puis se mettre accroupi à côté de moi, juste devant ma tête. Il me regardait de haut, puis s'abaisse un peu et chuchote au dessus de ma tête.

Zakarya: Mais tu sais, si tu veux clams c'est pas mon soucis, ton corps il va passer par tout le monde puis il va finir par dessus bord et hop à la mer. Bon après dans l'hypothèse ou je pourrais te protéger, sache que j'suis un homme comme les autres, une balle dans l'coeur et c'est fini tu t'retrouve seule. En plus j'vais pas faire nounou toute ma vie ça va 5 minutes. Sur ce, j'te laisse récupérer, je passe dans une heure t'recup à part si tu veux rester dormir là *il se lève*

Moi: Eeeh attends moi enfin ! Tu ne connais pas de sens du mot "humour" non plus visiblement.

Zakarya: Bah lève toi alors et ta gueule qu'est-ce que tu m'fais encore chier.

Moi: *exaspérée* Désolée..

.........

Zakarya: Demain j'passe te chercher pr aller au taf, t'as écoulé ton congé c'est fini les vacances.

NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant