Partie 34

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Précédemment :
Mais bon j'ai l'impression que dans ma vie je passe plus vite de la joie à la tristesse que l'inverse c'est incroyable...

[Partie 34]

Je vais vous passer une semaine.
J'appelais quotidiennement ma tante et Khalti Soumia pour pas qu'elles ne s'inquiètent en leur prétextant que j'avais attrapé la grippe et que c'était très contagieux, que le docteur m'avait dit de laisser entrer personne et de ne surtout pas sortir. Je leur disais que j'allais bien et que je prenais bien soin de moi.

Les traces que j'avais sur le visage étaient toutes parties mais pour celle de mon corps pas vraiment. Les plus petites un peu, mais les autres se voyaient encore.

Zak était passé pour me donner de la nourriture que Khalti m'avait préparée. Comme je ne voulais absolument pas qu'il me voit, j'ai pas niqué sur place :

Zakarya: Oh la baptou fragile ouvre c'est moi

Moi: Non j'ouvre pas pour la peine.

Zakarya: Ouvre cousine

Moi: Non Zak je suis très malade tu vas chopper mes microbes si j'ouvre

Zakarya: Eh tu m'as pris pour quel genre de baltringue là ? J'tombe jamais malade moi.

Moi: Oui biensur c'est ça. Pourquoi tu es venu ?

Zakarya: Ma darronne elle t'a preparé de la soupe. Ça fait deeepuis elle me les brise parce qu'elle s'inquiète pour toi bref. Ouvre.

Moi: Désolée je peux pas

Zakarya: Quoi ? Tu t'fou d'ma gueule ?

Moi: Mais non mais déjà je suis malade, en plus je suis en pyjama dénudé, et puis...

Zakarya: Déjà qd on est malade on se balade pas à oilp alors ta comédie elle marche plus trop, ouvre.

Moi: Et je veux pas que tu me vois aussi laide que ça. S'il te plait, demain je serai peut être plus en forme, je te promets de l'accueillir dignement.

Zakarya: Mais wsh...

Moi: S'il te plaît... Fais-le pour ta copine au moins

Zakarya: Tss tu m'fais pitié cousine. J'pose ton bail là tu le prendras qd j'me casserai. Aller selem. *je regarde de le petit trou, il est parti*

3 jours plutard, le matin.

Toc Toc Toc

Moi: J'arrive !

J'enroule un gros shawl autour de mon cou en lachant mes cheveux pour pas qu'il remarqur qu'ils sont courts. Les marques ne se voyaient pratiquement plus sur la majorité de mon corps. Aujourd'hui j'allais retourner au travail après une longue semaine d'absence.

J'ouvre la porte. Il n'avait pas changé. Toujours aussi beau. Avec sa même tête de fatigué et de dégouté du matin, blazé comme toujours. Il regardait par terre, son regarde est remonté jusqu'à croiser le mien. J'ai frissonné parce qu'il a un regard très intense et il est impassible.

Zakarya: Selem Aleykoum, tu vas bien tranquille, super, heureux de le savoir, aller on bouge.

Moi: Chaleureux *je refermme*

NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant