NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Partie 4

Précédemment :
Khalti Na3ima était venue peu après mon arrivée, Kenza était avec elle. Elles ont dormis à la maison avec moi. Cela m'avait rassurée de les avoir près de moi, elles sont la seule famille qui me reste (en dehors de ma mère...).

[ Partie 4 ]

Le lendemain, après le travail, je décide de me rendre chez Khalti Soumia. Kenza m'avait donné l'adresse mais j'avais qd même peur.

Toc toc toc

???: J'arrive

C'était une voix d'homme, à ce moment je n'avais qu'une envie c'était de partir à toute vitesse.

La porte s'ouvre, et avec la chance que j'ai, c'est Zakarya qui me l'a ouverte. Il me regarde de haut en bas puis me fixe dans les yeux avant de réagir

Zakarya: Tu fou le seum wAllah

Moi: Je suis pas venue pour te voir toi

Zakarya: Encore heureux j't'aurais jarter cache sinon

Il m'énerve. Je fais des efforts pour rester gentille tout le temps mais c'est dur.

Moi: Je peux savoir pourquoi tu me détestes autant ?

Zakarya: Tsss, détester rien qu'ça ? J'aime pas les putes c'est tout.

Moi: Une pute ? Tu me connais même pas !

Zakarya: Ouais mais j'le sent, bref flemme de perdre mon temps, MAMA Y'A TA POTE la keh DEVANT LA PORTE *il s'en va*

Ah donc il ne m'aime parce que je suis une supposée pute. Je suis même pas sûre de savoir exactement ce que c'est mais bon, après si il pense ça c'est son problème. J'aimerais bien savoir pourquoi il pense ça....

Khalti Soumia arrive en regardant son fils de travers

Khalti : Neyla hbiba, entre malhababik !

J'entre, elle me fait la bsie et tout...

Khalti : Dis-moi, il t'a rien dit de méchant ce connard là ?

Zakarya: J'ENTENDS

Khalti : Bah entends en silence, chkoun saksik chhel fi souk ?*

Expression pour dire en gros "qui t'as demandé ton avis ?"

Moi: Mdrrr non rien du tout tqt

Khalti : Aller viens au salon benthi, lui il faut pas l'écouter c'est un trouble-fête !

C'était hilarant sa façon de parler ajoutée à son accent qui ressort quand elle se met en colère.

C'était très joli chez elle, l'appartement était plutôt grand. Elle me fait m'asseoir sur les canapés puis me sert un verre de thé et des gâteaux (d'ailleurs ils sont délicieux, il me rappelé ceux que faisait ma grand mère)

Khalti: Alors ça va benthi ?

Moi: Oui hamdoullah

Khalti: Tu sais, je sais pas ce que te reproche le mari de Na3ima mais il a pas à te traiter comme ça, t'es pas une chienne !