Partie 23

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Précédemment :
Moi: Je t'en supplie. Pour la bien de ma conscience.

Zakarya: hmmmm.... Nan!

Moi: Bon sang ! Exécrable personnage.

[ Partie 23 ]

Moi: Dans ce cas... Je vais te raconter une histoire dans l'espoir que tu aies pitié de moi et que tu te confesses.

Zakarya: Si ça peut t'faire plaisir bordel.

Moi: Ton petit ton condescendant me blesse. Bref, peu importe. Alors je vais me confesser d'abord. Je vais te raconter une bêtise que j'ai faite étant petite.

Flashbalck:

J'étais âgée de 5-6 ans. J'étais une petite fille normale qui aimait bcp les princesses et qui s'ennuyait bcp aussi. Comme j'étais tout le temps toute seule enfermée chez moi, je ne savais pas quoi faire. Qd mon père dormait c'était l'enfer.

Pendant cette période ce qu'il faut savoir c'est que ma mère ne me détestait pas autant que maintenant. Enfaite qd j'étais petite, ça allait, elle s'occupait de moi des fois et je pouvais rester avec elle parfois aussi mais elle avait qd même une sorte de froideur à mon égard. Plus je grandissais et plus elle s'éloignait de moi et s'enfermait toute seule.

Quoi qu'il en soit, un jour je regardais la télé avec mon père qui s'était endormie profondément. J'ai vu dans un dessin animé du maquillage et ça m'a donné une idée. Alors je suis allée dans le dressing de ma mère là où elle mettait aussi son maquillage. Je l'ai pris et j'ai maquillé mon père comme du n'importe quoi. Il ne l'avait pas senti. D'un coup ma mère est passée.

Ma mère: Neyla ?! C'est quoi ça ?

Moi: C'est pr que papa soit beau comme une princesse

Ma mère: Tu fais n'importe quoi qd on te surveille pas ma parole! Regarde t'en a partout.

Moi: Pardon Maman, je veux pas que tu me gronde.

Elle a soufflé un grand coup, puis s'est accroupie pour être à mon niveau.

Ma mère: Neyla. Je t'ai pas grondée, commence pas à pleurer.

Moi: Mais je pleure pas maman, je t'assure. Papa me dis tout le temps que je dois pas pleurer pour rien.

Ma mère: T'as les yeux tout mouillés. Viens on va te laver le maquillage que tu t'es mis partout.

Elle me porte, je me souviens que j'étais toute émerveillée par le fait de la voir d'aussi près. C'était rare qu'elle me porte. Alors je le fixais et je n'oublierai jamais la première fois où j'avais remarqué son immense beauté. Elle était vraiment trop belle et cette beauté n'a toujours pas bougé. Je l'admirais vraiment et j'étais comme fière de savoir qu'elle était ma mère.

Ma mère: Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu regarde comme ça ?

Moi: Oh non rien.

Elle commençait à me debarbouiller le visage, puis elle me ramène dans le salon. Elle avait toujours cette expression de ne pas montrer de sentiment ou même d'émotion. Elle ne montrait pas sa tristesse, ni sa joie ou sa peine. Elle restait toujours pareille. Comme une reine impassible. Maintenant que j'y pense, elle avait des fois la meme expression de "je m'en foutiste" de Zak mais en moins prononcée.

NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant