NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Partie 87

Précédemment:
À un moment, une personne qui sortait justement de l'hôpital, se fait bousculer par le groupe de personnes et en ricochet comme il passait juste à côté de nous, il me bouscule aussi sans faire exprès.

L'homme en question portait des lunettes de soleil. Au moment où j'ai croisé son regard j'ai tout de suite su...

[Partie 87]

Mon coeur s'est arrêté. J'avais l'impression en plein milieu d'une scène de film tendue. Limite tout s'est passé au ralenti dans ma tête.

Le monsieur c'était Émir, le père de Zak. Je l'ai tout de suite reconnu, mais là je m'y attendais tellement pas et puis j'étais avec Zak donc j'étais limite paralysée je savais pas comment réagir.

Je savais si je devais agir en conséquence où l'ignorer, je savais pas ce qu'il fallait faire à ce moment.

Au moment où j'ai croisé son regard il a été surpris et a tout de suite vu Zak à côté de moi (Al hamdoulilah il regardait ailleurs, je crois que le groupe de personnes juste devant l'avait déjà agacé) puis son expression s'est tout de suite attristée.

Avant même que je puisse prononcer un mot; Émir me tapotta sur la dos en s'excusant "Pardon ma fille" puis a tracé sa route. Tout s'est passé si vite que je suis rester perplexe.

Sur le moment j'étais mitigée, je me disais que Zak méritait peut-être de revoir son père ou même de savoir qu'il était en vie et non loin de là mais comme je sais que ça allait plus lui faire de mal qu'autre chose puisqu'il ne s'est pas attardé pour parler à son fils (je ne juge pas, je me doute bien qu'il y avait sûrement une raison derrière cela), je n'en ai pas parlé.

Sauf que sur le moment Zak et sa tension qui était déjà très élevée à cause des gens...

Zakarya: A3udoubillah y mina sheytan al rajim... *souffle très fort* il se croit où lui pour te taper dans le dos comme si t'étais sa shab ?

Moi: C'est bon Zak il s'est excusé le pauvre

Zakarya: Ouais ouais *il se retourne* la prochaine fois tape lui la bise aussi nan... il s'prend pour qui lui avec ses RayBan à l'intérieur dans un hôpital toz

Moi: Ohlala Zak arrête de médiser et viens on va être en retard.

Il me regarde, plus re-regarde derrière lui vers Émir qui était déjà loin dehors. J'avais trop peur qu'il l'ait reconnu. Mais al hamdoulilah il n'en est rien.

On est ensuite allé à mon rdv. Zak avait l'air préoccupé au début mais dès qu'il a entendu le coeur battre du bébé et vu à travers les échographies c'était plus la même personne il en pouvait plus. Rien qu'il rigolait et tout il faisait des blagues genre ça faisait ressortir l'aspect de sa personnalité que j'aime le plus.

Au debut j'avais peur que ça lui gache son moment parce que je sais bien qu'il est têtu et que qd il a quelque chose en tête il ne l'oublie pas facilement mais bon là ça avait l'air d'être bon. Mais j'ai eu peur qd même puisque monsieur le sarcastique qd la gynécologue lui a demandé s'il était le père a répondu "Nan j'suis sa mère", ça a mis un gros blanc... enfin bref on s'en est sortis.

La question que je me posais était, que faisait-il à l'hôpital... j'étais un peu trop curieuse mais ça mintriguait enfin bref.