NEYLA :《Détestée de tous : il n'y a que lui qui a su m'aimer》

Partie 85

Selem Aleykoum tout le monde j'espère que vous allez tous bien.

De notre côté ça allait mieux, on arrivait à retrouver notre vieille routine même si on avait déménagé de la tess.

Il faut dire qu'on dormait déjà mille fois mieux, d'une parce qu'on était loin des mauvaises yeux donc toujours plus à l'abri et en plus on entendait moins les coups de feu et affrontements qu'on avait l'habitude d'entendre tout près de nos oreilles.

On avait même proposé à ma mère de venir vivre avec nous mais elle a dit qu'elle ne pourrait pas supporter nos visages trop longtemps et elle dit que deux fortes têtes dans un même foyer ça va finir en bain de sang.... sinon je pense qu'elle a apprécié notre présence à Lyon mais que son cota de sociabilité a atteint son plafond pour le moment.

Du coup on est que nous deux avec biensur mon amour Snickers, mon tout premier colocataire.

Sans mentir on ressentait un vide chez nous pas possible. Je pense que c'est le fait d'avoir attendu un enfant pendant longtemps qu'on s'était déjà tellement préparé mentalement à le recevoir que là on arrive plus à s'habituer à son absence. Je pensais être la seule mais Zak s'est confié qd je lui ai demandé comment ça se faisait qu'il calculait autant le chat alors qu'avant il passait son temps à le regarder de travers ou à l'embêter pour qu'il joue avec lui.

On a beaucoup parlé et on pense tous les deux vouloir un enfant dès que possible. On a pas vu la chance qu'on avait eu la première fois mais là on était décidé pour combler ce vide et profiter à fond du bonheur d'être parents pendant la grossesse et le découvrir pour après incha'Allah.

Zak m'a dit qu'il ne faisait que de penser à notre fille (elle a un prénom d'ailleurs mais c'est pas nécessaire de le dévoiler ici) et moi c'est pareil. On arrive à ressasser son souvenir sans pour autant être triste, mais elle nous manquera toujours autant.

Tout ça pour dire que c'était fini la contraception pour moi pas tant que je retombe enceinte en tout cas. J'avais tellement hâte d'attendre un nouveau un enfant que j'en faisais presque un objectif quotidien.

Je vous explique. J'étais tellement deter que je faisais des tests chaque fin de semaine et qd le test ressortait négatif J'avais le culot de me dire que c'est bidon et que ça voulait rien dire. Le premier mois qd j'ai eu mes règles j'avais trop la haine, as'starfilullah.

Je pensais trop ça allait être facile et tout. La première fois on a même pas fait exprès et j'étais sous contraception alors que là je mettais toutes les chances de notre côté. C'était super frustrant.

Mais je perdais pas espoir, et puis Zak n'était pas au courant que j'étais autant bloquée sur ça, lui il était plus du genre ça viendra qd ça sera le moment.

Au fond de moi j'avais l'impression d'être mauvaise car j'en avais perdue ma qualité d'être patiente. Mais je restais toujours reconnaissant enver mon créateur car Il est le Meilleur des Planificateur.

Deuxième mois.
Même histoire, sauf que ça a commencé à me rendre aigri cette histoire de test négatif du coup j'ai arrêté et je priais simplement pour ne pas avoir mes règles à la fin de mon cycle. Devinez quoi ? J'ai eu mes règles. J'étais dégoûtée.

Troisième mois.
J'étais sûre et certaine c'était la bonne. Pour moi j'étais enceinte à 99%. J'avais les mêmes symptômes que la dernière fois. J'ai attendu la fin de mon cycle pour faire un test en plus j'avais grv du retard donc c'était niquel, j'étais toute heureuse et tout tellement j'étais sûre de moi, imbécile que je suis j'ai dit à Zak que j'allais peut-être avoir une surprise (vraiment conne pour le coup). Je crois que les hormones m'avaient rendue euphorique pour rien.