Les vendeuses de Piment 🤑🌶 ( En correction )

Le téléphone portable

  Certains diront certainement que ce que je vis avec lui est la chose la plus toxique qui puisse m'arriver mais on se doutait bien ça allait finir ainsi à l'instant où j'ai su qu'il était proxénète et que j'ai tout de même continué à l'aimer. La question que j'aimerais lui poser c'est : Est ce que tu serais capable de laisser ta sœur sortir avec un espèce de proxénète? Mais on vient de s'arranger ce n'est pas le moment de tout gâcher.

S'agissant du téléphone portable, parlons en un peu. Un aussi petit objet , qui l'aurait cru qu'au fil du temps pourrait détruire des vies entières? Certaines vendent leur corps pour en avoir, alors là je parle au sens propre et au sens figuré. Il y'a quelle différence entre celle qui couche avec un vieux pour un portable et celle qui est prête à vendre  un rein juste pour qu'on voit trois caméras et une pomme croquée sûrement très acide lorsqu'elle prend une photo devant le miroir? Dans tous les cas j'ai appris à mes dépends qu'un si petit objet peut détruire tout sur son passage rien qu'à cause du bouton envoyer, ou poster. SANDRINE vous le témoignera .

-CHRISTIAN: Demain quoi qu'il arrive tu ne dois en aucun cas rester seule.

-MOI: Pourquoi? Je n'ai pas peur !

-CHRISTIAN: Je n'ai pas dit le contraire mais pour une fois dans ta vie sois obéissante.

-MOI: Okay ...

Je vous passe les détails de ma soirée. Ce n'est rien comparé à ce fameux mercredi matin. Je me dis y'a encore un tas de personnes dont on doit se venger mais je n'ai jamais pensé à ce qui arriverait si eux ils décidaient de s'en prendre à nous ... là ce n'est plus une histoire de rivalité, ni de gamines, ce sont des vies humaines qui sont mises jeu... et je m'en rends compte seulement quand on vient de rendre la fille d'autrui Sero positive... Ça m'a l'air tellement inhumain et irréel. Mais à ce moment là je m'en foutais royalement. Notre vengeance n'était pas un plat qui se mange froid mais amèrement congelé.

    Ce fameux mercredi, je suis sure qu'on s'est tous levés avec la même inquiétude même si personne ne voulait le montrer, personne n'arrivait non plus à le cacher. Cette histoire avait fait le tour de tous les réseaux sociaux, surtout le pire de tous: Instagram. CHRISTIAN avait demandé à JOHN de passer me chercher pour l'école, il était avec son coeur comme d'habitude. Mais ce couple qui était toujours entrain de jouer, de chanter, était si calme , il y'avait de l'inquiétude partout. Arrivés au campus , ça chuchotait de partout...

-JOHN: Bébé, je viens te chercher à la pause. Ne restes pas seul.

-NANCY: T'inquiètes.

   Le même discours que CHRISTIAN... À croire qu'on allait vivre un attentas. Les notes venaient d'être affichées mais personne n'en parlait, à croire que le plus important c'était l'histoire de SANDRINE. Je suis allée au barbillard, j'avais tout validé et CHRISTIAN aussi mais j'étais tellement surprise de la note qui était à côté que je ne réalisais pas que j'avais bien travaillé.

L'étudiante... niveau 1  exclue définitivement pour relations coupables avec des professeurs et bien d'autres raisons d'indiscipline.

Je n'avais pas pris la peine de tout lire...

C'était le chaos total. Son renvoi était tellement rapide que je n'avais pas de mots. Je suis allée en classe CHRISTIAN n'était pas là. J'ai essayé de le joindre mais rien.

-NANCY: Hey... j'ai tout validé.

-MOI: Moi aussi... Et les autres?

-NANCY: BRANDON reprend une matière...

-MOI: Dommage pour lui...

-NANCY: Tu sais... il prend tout le temps de tes nouvelles...

-MOI: J'aime mon mec

-NANCY: Je n'ai pas dit le contraire. Bref oublies ça .

-MOI: Tu penses qu'elle viendra ?

-NANCY: Non ... elle a été virée, en plus avec cette histoire de VIH , elle va ternir l'image de l'université.

    Tellement l'école  était dans la merde, il n'y a pas eu de prof Les trois premières heures. À la pause je suis allée me chercher un coca .

-...: On peut parler ?

    Hum , j'ai senti comme un froid dans le dos .

-MOI: Qu'est ce que tu veux?

-FANY: Juste parler.

-MOI: Okay...

Je l'ai suivis derrière le bâtiment pourtant je savais pertinemment que je ne devais pas. Mais celui qui était sensé être avec moi n'était pas là et surtout ça devait paraître suspect de refuser.

-FANY: SANDRINE est au bout de sa vie.

-MOI: En quoi est ce que ça me regarde ?

-FANY: Elle sort d'où cette vidéo ?

-MOI: Je ressemble aux services de renseignement?

-FANY: Tu as quelque chose à y voir là dedans?

-MOI: On parle de quoi au juste ?

-FANY: J'essaie de comprendre.

-MOI: Comprendre quoi ? Je n'ai pas couché avec ta copine pour dire que c'est moi qui lui ai donné le SIDA, désolée pour elle si elle a eu les cuisses légères. La seule chose fautive c'est son manque de pudeur.

-FANY: D'abord HERNA, ensuite SANDRINE... Ce n'est pas un peu bizarre? Et tout ça depuis ton arrivée. Tu es l'une des personnes qui lui a présenté cet homme, soit disant avec qui tu couchais pourtant tu n'as pas l'air de te soucier du VIH!

-MOI: Lol je devais lui faire un notez bien !? En mode  Bien vouloir mettre une capote avant de le faire ? C'est ça que tu essayes de me faire comprendre!?

-FANY: Je suis dégoûtée, tu n'es qu'une pute. Une vendeuse de piment. Tu ne vaux pas mieux que nous toutes réunies. Dis à ton papi que si jamais nos chemins se croisent , je lui arracherais ce qui lui sert de distributeur de maladie.

-MOI: Je lui dirais t'inquiètes.

      Comme je le disais plus haut, le téléphone portable, cet objet est sûrement aussi dangereux qu'une arme à feu, peut-être même pire. On dit : qui tues par l'épée, péries par l'épée. On a fait du mal par téléphone portable, périra t-on par téléphone? Dis comme ça c'est tellement drôle mais c'est pourtant sérieux.

    En fin de soirée après avoir passé toute une journée sans faire cours, quand j'arrive en classe je vois CHRISTIAN... le temps pour moi de m'approcher de lui...

-FANY: Tu es convoquée dans le bureau du recteur ...

    Elle m'a regardé avec un sourire des plus sournois. À cet instant précis j'ai su que c'était réellement le début d'une guerre sans limite. Awww mais on ne va pas en guerre sans armes. Je suis allée dans le bureau de notre cher recteur .

    Cet homme avec sa soutane noire , qui dit avoir consacré sa vie à Dieu... Soit je l'aurai bien jugé et je sortirais de son bureau tête haute, soit je l'aurai mal jugé et je finirais avec SANDRINE . Vu qu'on parle de religion en quelque sorte, vous connaissez le onzième commandement!?

Tu nieras quoiqu'il arrive...

À suivre...