Les vendeuses de Piment 🤑🌶 ( En correction )

Amour inconditionnel

Du côté de BRANDON...

J'étais devant la porte de cette chambre. Et je me demandais à quel point ce que je ressentais était fort, si ça m'a fait revenir. Je me suis dis que je finirais blessé encore, et j'ai eu envie de partir à nouveau sans rien dire, en douce. Je me disais que ça me ferait moins mal que de rester. Mais lorsque je me suis retourné pour la regarder une dernière fois, je l'ai vu jeter cette bague... Elle semblait paisible, comme si cette bague n'avait jamais rien signifié pour elle...

Jusque là, je voulais tout de même partir. La peur de ne pas être aimé en retour... ou d'aimer quelqu'un qui ne m'aimera jamais comme moi je l'aime et qui ne m'écoutera sans doute jamais. Et c'est là qu'elle s'est levée, j'ai cru qu'elle allait tomber, j'ai failli me précipiter pour aller l'aider, mais non... elle m'avait écouté... Elle avait mis les genoux au sol...

-ELLA : Seigneur... C'est moi... je sais que j'ai mis long... très long sans te parler... je te demande pardon. Je suis désolée ( en larme ). J'ai honte de me placer devant ta sainte face... après tout ce que j'ai fait. Alors je t'en prie, lis au fond de mon coeur, de mon âme, de mon esprit et tu verras que je suis sincère et que je demande vraiment pardon . Je me dépose tout entière au pied de ta croix, surtout pour te dire merci... merci de m'offrir cette seconde chance, de m'avoir donné la possibilité de pouvoir me rendre compte de mes sentiments... de pouvoir sentir une fois de plus le parfum de celui que j'aime réellement.

         C'est là que j'ai compris qu'elle était plus que sincère. Et que partir serait une énorme erreur de ma part.

-ELLA : C'est une grâce infinie pour moi de pouvoir tout recommencer. De pouvoir enfin me confesser. Je ne suis pas digne de toi mais ...

Du côté d'ELLA...

Pendant que je demandais cette faveur à Dieu... j'ai senti une chaleur humaine me recouvrir en se mettant à genoux derrière moi, enveloppant mes pieds des siens ... il m'a enlacé et a mis ses mains sur les miennes en position de prière... et là j'ai craqué...

-MOI : ( en larme ) Tout ce que nous te demandons avec foie, nous l'avons déjà reçu... Je ne saurais jamais te prier alors toi qui sonde les cœurs et les reins... Tu sais exactement tout ce que je veux te dire et que je n'ai pas su dire. C'est au nom ...

-MOI Et LUI: Puissant de ton fils JESUS CHRIST que nous t'avons prié. Amen !

Je me suis mise à pleurer à chaudes larmes, encore plus que tout à l'heure ... Je l'ai senti se lever et me tenir pour que je me lève . Il m'a enlacé...

-MOI : J'ai vraiment cru que tu partirais ...

-BRANDON : Calmes toi je suis là...

-MOI : Je suis désolée d'avoir douté...

-BRANDON : Tu te sens comment ?

-MOI : Soulagée... je sais qu'il m'a écouté...

-BRANDON : Bien sure qu'il t'a écouté. Après ça , je ne compte plus jamais repartir... Je suis désolé d'avoir osé y penser encore.

C'était tellement sincère... c'était naturel... j'avais l'impression de renaître de nouveau. De m'être débarrassé de mon fardeau... c'est vrai que je n'oublierais pas mais je ne culpabiliserais plus.

-BRANDON : Excusez-moi Monsieur... je venais déjà vous voir.

     Mes parents étaient revenus...

-PAPA : Non. Ce n'est plus la peine. Ce que j'ai vu me suffit amplement. J'ai vu ma fille prier et ça, c'est suffisant. Je peux juste te dire infiniment merci...

J'ai senti que mon père était aussi soulagé que moi. Au point où lui et sa chérie m'ont abandonné. Cette nuit à l'hôpital était la plus belle. On a dormi lui et moi serré sur mon lit d'hôpital... on a beaucoup rigolé, causé, mangé et même joué, ensuite on a suivis de la musique et on s'est endormi. Là j'ai compris que jamais je n'ai réellement eu besoin de CHRISTIAN. Je n'oublierais jamais tout ce que j'ai ressenti de beau et de bien pour lui mais je n'oublierais pas non plus dans quelle peine il a abandonné celle qu'il a juré aimer.

Le lendemain j'ai pu sortir de l'hôpital... et j'ai revu mes amis un jour après ... c'était la partie la plus difficile parce que j'avais enfin compris qu'on avait des chemins bien différents et que chacun devait suivre le sien, vivre sa vie, profiter de sa jeunesse mais avant ça...

-MOI: Vous êtes prêts ?

-MIA: Oui ... je crois qu'on en a tous besoin...

-MANUELLA : je n'ai jamais eu autant envie de le faire. Surtout que j'ai eu à ressentir de l'amour pour NEVAN...

-ALVINE: Ce serait un vrai soulagement de demander pardon pour tout le mal qu'on a causé.

On était tous devant l'hôpital psychiatrique... Oui, on allait voir JORDAN. On a d'abord vu sa mère, elle était à bout de souffle et ça me brisait mais j'étais là pour arranger ce que j'avais gâté... nous sommes entrés par vague dans sa chambre... moi j'y suis allée en même temps que NANCY et JOHN...

-BRANDON : Je vais t'attendre ici...

-MOI : S'il te plaît viens avec moi...

-BRANDON : Non... tu dois le faire toute seule... comme une grande.

NANCY m'a pris par la main et on y est allé . C'était vraiment grave... elle était presque comme un cadavre... ça m'a fait tellement de peine... Je me  suis assise près de son lit...

-MOI : JORDAN... je sais que je n'ai sans doute pas le droit de me présenter devant toi mais il le faut. Tu as été ma première amie à l'université et j'aurais du te garder jalousement, te protéger , mais au lieu de ça , quand j'ai constaté que tu avais changé, je t'ai laissé tomber... et je me suis retournée contre toi... je voulais juste te demander sincèrement pardon... te dire que je t'ai beaucoup aimé et que je regrette ne pas te l'avoir dit quand t'étais encore avec toi...

Ensuite... j'ai laissé la place à NANCY...

-NANCY : Je ne sais pas vraiment quoi te dire... juste que je suis désolée... je me suis mal comportée envers toi, sans même te connaître. Toutes les fois où j'ai parlé de toi, c'était dans de la médisance, et aujourd'hui je comprends que si tu es réellement une sorcière comme j'ai eu à le dire à maintes reprises, c'est que je suis bien pire, un démon. Je te demande pardon... je suis désolée. J'espère que tu te réveilleras et que tu auras cette chance de redonner le sourire à ta maman.

Sur ces mots... sa maman n'a pas pu tenir et est sortie. Puis c'était là le plus difficile...

-JOHN : Je ne regrette pas d'avoir mis un terme à nous...

Hein ???? On est venu demander pardon ou je me trompe ?

À suivre...