Plus qu'une

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          Sur le coup j'ai cru que c'était une blague! Mais si ça en était une, ça en était une de très mauvais goût. Elle s'était réellement évanouie? Elle était morte? C'est de ça que voulait parler la voyante?

         Tout le monde essayait de la faire reprendre conscience. On l'a porté pour l'amener d'urgence à l'hôpital. JESSICA s'est précipitée vers sa sœur , elle lui en a collé une et la jeter au sol. Elle l'a trimballé dans toute la pièce par les cheveux.

-JESSICA : Tout le monde pouvait me faire du mal sauf toi. Tu es quel genre de sœur ?

          ERWAN a du s'interposer entre les deux.

-JESSICA : Tu vas bouger de là. Si non je te jure je te planterais un couteau dans la gorge. Tu me connais mal. Je suis une folle, tu verras.

       J'ai sursauté en entendant cette phrase.

-MOI : Non ... non... pas de couteau... pas de mort.

     JOHN m'a saisi et m'a dit...

-JOHN : Calme-toi. Ce n'est rien. Il n'y aura pas de couteau. Je vais les stopper si ça dégénère.

       ERWAN a aidé NATALIE a se relever , il a ignoré JESSICA qui voulait revendiquer.

-ERWAN : Si  je savais que je serais tombé amoureux de ta sœur, je n'aurais rien accepté de faire avec toi. Je suis tombé dans mon propre piège et je regrette énormément. Laisses moi porter mes péchés et acceptes de porter les tiens.

     Ils ont quitté la pièce... Elle s'est écroulée parterre.

-JESSICA : ( En larmes ) Vous êtes des monstres vous savez? À l'instant où ce type est entré dans ma vie, j'aurais du savoir que vous êtes derrière tout ça. Vous étiez tout le temps là, même à Kribi, mais je ne me suis doutée de rien. C'était trop vous demander de me laisser vivre ma vie ?

-KARELLE : Parce que tu es un ange peut être ?

-JESSICA : Non!!! Mais mes parents, ils vous ont fait quoi au juste? Ma Maman est à sa deuxième crise d'AVC rien que cette année, vous voulez quoi au juste? L'enterrer avec moi? Il fallait me faire du mal à moi , rien qu'à moi. C'était moi le problème et non ma famille.

-KARELLE : Parce qu'avec moi, tu avais pensé à mes parents? Tu ne t'en rappelles pas? J'ai été reniée par ta faute. Tu m'as fait du mal inutilement, tu m'as éloigné de ma famille. Tu n'as même pas le droit de pleurer parce que ce n'est rien comparé à ce que j'ai vécu. Chérie ce n'est que le début de ton calvaire. Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse. Je te souhaite bon courage avec tes dettes et ton futur époux que tu devras partager avec ta sœur. Tu n'as que ce que tu mérites.

-JESSICA : Vous me faites pitiés. Tu sais pourquoi ? Parce que vous ne devrez jamais vous faire de peine mutuellement. Si non au moment de vous venger les unes des autres, ce sera la destruction totale. Je vous souhaite de rester amies pour toujours, vous vous valez bien. Si non il y'aura un mort dans les alentours.

-KARELLE : On n'en est pas encore là. Pour l'instant c'est toi qui fait pitié ma pauvre fille. On s'en va les filles.

      J'étais placée là, tétanisée. KARELLE, généralement c'est la douceur incarnée. J'ai vu un côté d'elle que je n'avais jamais vu auparavant. Elle avait une Ora très sombre. Elle ne laissait paraître aucuns sentiments, même pas de la pitié. Le pire c'était ce petit sourire qui n'a pas disparu un seul instant, même pas quand la maman de JESSICA s'est évanouie. J'étais terrifiée à l'idée de me retrouver de ce côté là. Du côté de JESSICA. En partant , je la voyais là parterre entrain de pleurer comme un enfant.

-JESSICA : ( en larmes ) Seigneur... je vais faire comment ? Je dois mourir? Et ma maman? Je ferais comment pour remettre tout cet argent ? Seigneur je t'en prie ...

     On est monté dans la voiture. J'avais la tête baissée tout le trajet. Je l'ai levé une seul fois pour regarder CHRISTIAN, mais il était aussi froid que de la glace. Plus que KARELLE. Il était comme d'habitude. Comme si rien ne s'était passé. On est arrivé chez lui. Je suis allée me coucher sans même me changer. On avait tous prévu d'y passer la nuit. J'avais besoin d'eau alors en allant vers la cuisine.

-JOHN : Elle m'a l'air terrorisé.

-CHRISTIAN : Ce n'est rien. Elle va s'en remettre.

-JOHN : Comment tu peux dire ça bro? De fois je dors avec NANCY , elle ne fait que des cauchemars. En pleine nuit elle se met à hurler. Ce sont des femmes, même pas des femmes. Ce sont des gamines. Tu sais qu'ELLA n'a même pas encore 19 ans?

-CHRISTIAN : Elle les aura dans quelques mois, ce n'est rien.

-JOHN : Ce n'est pas de ça qu'il s'agit! Il s'agit du fait que ce soient des gamines. Mais regardes tout ce qu'elles ont vécu en quelques mois ? Je suis sure que sur ces sept filles, six sont traumatisées. Mais elles jouent juste aux fortes.

-CHRISTIAN: De toutes façons, c'est presque terminé. Si tu veux, tu éloignes un peu NANCY de tout ça ! Je ne sais pas! Faites un voyage ! À Doubaï, où tu veux. Tu en as les moyens. Elle aura tout oublié, ne serait ce que pour un moment.

-JOHN : Parce que tu penses que l'argent à ce pouvoir là !? Frère protèges ELLA. Moi je protègerais ma princesse. Ça en fait déjà beaucoup pour elle. Je l'ai laissé là haut, elle m'a dit qu'elle veut causer avec son père pour lui dire qu'elle ne rentrera pas mais je sais qu'elle est entrain de pleurer. Parce qu'elle a peur. Peur de la mort!

-CHRISTIAN : Quelle mort?

-JOHN : Je te rappelle que la maman de quelqu'un est l'hôpital en ce moment. Bref ... on sera parti tôt demain et tu restes un frère , tu pourras toujours compter sur moi. Mais plus sur NANCY. Pendant un bon bout de temps je crois qu'on ne se verra pas. Je dois l'aider à oublier et je ne peux pas avec vous à côté.

-CHRISTIAN : Elle connaissait les règles avant de se joindre à nous. Tu étais son prix à gagner.

-JOHN: Oui et moi je ne veux pas la perdre. Alors tu vas m'excuser. Je t'aime bro mais j'ai quelqu'un sur qui je dois veiller. Tout comme je sais que tu m'aimes mais tu dois veiller sur ELLA. On se reverra d'ici peu.

     Il est parti dans sa chambre. Et je suis entrée dans la cuisine. Je me suis dirigée vers le frigo. J'ai pris de l'eau ...

-CHRISTIAN : Tu fais quoi encore debout?

-MOI : Je voulais juste boire de l'eau.

-CHRISTIAN: Prends une fois une bouteille. Tu monteras avec.

-MOI : Okay

-CHRISTIAN : Tu n'as pas mangé ce soir. Tu as faim ?

-MOI : Non. Je vais me coucher.

-CHRISTIAN : Tu me boudes pourquoi au juste ?

-MOI : Je ne boude pas... je suis fatiguée...

-...: Je me sens apaisée . Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir donner la chance de passer à autre chose aujourd'hui CHRIST.

-CHRISTIAN : Au fond tout ce qu'on cherche c'est la paix. Je suis content que tu ailles mieux.

-KARELLE : C'est tout ce que je voulais depuis ces dernières années. Maintenant je peux dormir en paix.

     Lorsque nous on perd le sommeil, elle le retrouve et est en paix... j'ai pris les escaliers.

-CHRISTIAN : ELLA je n'ai pas fini de te parler. Ne me pousses pas à bout.

À suivre ...

Les vendeuses de Piment 🤑🌶 ( En correction )Where stories live. Discover now