D'une pierre deux coups

Chapitre .8.

***
~ Mardi 5 Avril ~
Adelaïde

- On se dit à tout à l'heure ? Leur demanda Lando.
- Ça marche. Répondit Charles.
-  A toute. Répondit Jeannie avant de reprendre sa route dans le couloir.

Les deux pilotes de chez McLaren avaient la chance d'avoir leur chambre face à face dans l'hôtel qui été réservé pour l'évènement. Malheureusement pour Jeannie la sienne était plus loin dans le couloir tout comme celle de Charles. Elle marcha alors en direction de celle-ci suivit par le pilote de la scuderia. Elle s'arrêta lorsqu'elle aperçut le bon numéro sur la porte et inséra sa carte dans le lecteur prévu à cet effet dans le but de déverrouiller la porte. Cela fonctionna rapidement et elle ouvrit la porte avant de se retourner vers le brun.

- A tout à l'heure. Lui dit-elle.
- A tout à l'heure Jeannie. Lui répondit-il.

Elle rentra dans sa chambre et ferma la porte derrière elle avant de soupirer heureuse de se retrouver enfin seule. Et par seule elle voulait dire, sans ses collègues et sans les caméras. Il était fatiguant pour elle de contrôler son image en permanence. Elle ne prétendait pas être quelqu'un d'autre avec ses collègues et devant les caméras, mais on est tous plus ou moins différents seul avec soi-même et lorsque l'on se trouve en compagnie.

Elle décida de commencer ce nouveau périple par vider sa grande valise ainsi que son bagage cabine dans le dressing se trouvant dans la chambre. Et dire qu'il n'est que pour moi, pensa-t-elle. Évidemment il était bien trop grand pour le peu de vêtements qu'elle avait apporté avec elle. Tenues McLaren vous savez.

Lorsque ses valises furent vidées elle les cala dans un coin pour qu'elles ne gênent pas le passage. En réalité c'était surtout pour ne pas se cogner le pied dedans dans le futur. Elle avait un diplôme pour ce genre de bêtises. Puis, elle se décida à prendre une douche. Il fallait qu'elle fasse en sorte de lutter contre le décalage horaire. La première journée et la première nuit étaient toujours les plus cruciales pour ne pas être jet lagged.

Une fois sa douche prise, elle se dit que si Maxime était disponible, elle l'appellerait bien pour lutter contre le sommeil. Ça faisait un petit moment qu'elle n'avait pas échangé avec elle et puis elle aimait toujours passer du temps en sa compagnie. Que ce soit en physique ou par téléphone. Elle alla alors s'installer sur son lit sur lequel elle s'allongea puis elle composa son numéro. Elle mit le haut-parleur et déposa son téléphone sur sa poitrine attendant que sa meilleure amie ne décroche.

- Hello Papaya ! La salua Maxime.
- Coucou ! Rit-elle. C'est que tu suis même quand je ne suis pas là finalement.
- Faut bien que je regarde ton travail.
- Tu regardes mon travail ou avec qui je travaille ? Sourit-elle.
- Ça va de pair évidemment. Répondit-elle élargissant le sourire de la brune.
- T'es pas possible. Secoua-t-elle la tête de gauche à droite. Mais heureusement que tu es là. Lui dit-elle.
- Qu'est-ce que tu ferais sans moi hein ? La questionna-t-elle.
- Je me le demande c'est sûr.