Chapitre .30.

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- Je vous ai vu tous les deux vous étiez proches donc je me suis dit que- Que je me foutais de ta gueule

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- Je vous ai vu tous les deux vous étiez proches donc je me suis dit que
- Que je me foutais de ta gueule.
- Un peu oui. Avoua-t-elle.
- Ça t'a fait chier ?
- Un peu.
- C'est que t'en a pas rien à faire de moi du coup ? Tenta-t-il de décrocher les mots de la bouche de la demoiselle qui lui plaisait.
- Disons que j'apprends à m'intéresser à toi. Céda-t-elle.
- Wow, tu dis ça parce que je te fais pitié ?
- Alors là tout suite j'avoue que j'ai un peu pitié pour toi, mais non. Lui sourit-elle sincèrement.
- C'est ma mère qui t'as fait changé d'avis ? La questionna-t-il ce qui la fit rire.
- Tu penses vraiment que t'as besoin de l'aide de ta mère avec les filles ? Se leva-t-elle.
- Avec toi, il y a moyen. Se leva-t-il à son tour pour être à sa hauteur.

Étant un peu plus petite que lui, le châtain à la limite du brun avait le regard baissé sur le visage de Jeannie qu'il scrutait. Il y avait très peu de distance entre eux, peut-être même pas assez pour que Jeannie puisse garder son caractère et sa capacité de réflexion. Elle savait parfaitement que Charles essayait de jouer de ses charmes. Et dans le fond « Charles » et « charme » sont deux mots dont l'orthographe est très proche. Impossible de dissocier les deux finalement.

- T'en fais pas, tu t'en sors très bien tout seul. Dit-elle avant de le dépasser pour quitter la tribune. A bientôt Charles.

Elle descendit les quelques marches restantes et regagna l'allée principale. Elle sortit son téléphone de sa poche et composa le numéro de Mike afin de savoir s'il était toujours dans les parages et s'il pouvait la ramener. Heureusement pour elle la pluie s'était totalement calmée. La tempête se trouvait dans sa tête désormais suite à sa conversation avec le monégasque.

Par chance, Mike attendit Jeannie sur le parking. Il venait de monter en voiture lorsque la nouvelle recrue lui avait passé un coup de fil.

***
~ Jeudi 9 Juin ~
Bakou (Azerbaïdjan)

Deux semaines venaient de s'écouler depuis que Jeannie avait quitté le lieu où elle avait réalisé son rêve et celui de son père : assister au grand prix de Monaco depuis les paddocks. Elle était par la suite retournée à Londres, dans son petit appartement pour quelques jours afin de pouvoir se rendre facilement au siège de l'écurie. Diverses réunions y étaient programmées et elle n'avait pas eu d'autres choix que de s'y rendre. Puis, elle avait pris les quelques jours de congés qui lui avait été offert pour se rendre chez sa mère. Elle avait passé quelques jours loin de toute l'agitation liée à la Formule 1. Entre ballade au bord de la mer et après-midi sieste sur la plage. Jeannie avait clairement profité de ce temps pour se reposer et profiter de sa région d'origine.

C'est donc depuis la France qu'elle avait pris son avion pour se rendre à Bakou en milieu de matinée. Jeannie était partie assez tôt puisqu'il y avait un peu plus de 5 heures d'avion et deux heures de plus que le fuseau horaire de Paris. C'est donc fatiguée qu'elle monta dans la voiture du taxi venu la récupérer. Il la conduisit directement sur le circuit où Mike l'attendait pour déjeuner. Lorsqu'elle consulta le planning de l'après-midi depuis son téléphone elle se remercia d'avoir trouvé le sommeil dans l'avion. Le reste de la journée n'était pas prévue pour être de tout repos.

D'une pierre deux coupsWhere stories live. Discover now