Chapitre .47.

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- Ca te tente ? Charles regardait le manège à sensation juste devant eux

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- Ca te tente ? Charles regardait le manège à sensation juste devant eux.
- Euh...
- T'as peur ? Redirigea-t-il son regard vers le visage de Jeannie.

Celle-ci avait les yeux rivés sur le manège. Elle observait les courageux soldats qui avaient pris la décision, de leur plein gré, de monter dans cette machine de torture. Elle n'avait, jusqu'à la question de Charles, pas envisagé de monter dedans elle aussi. Jeannie aimait les fêtes foraines pour l'ambiance, pour la barbe à papa et lorsqu'il y en avait une, pour la grande roue. Payer pour craindre de mourir toutes les trente secondes n'était pas dans les habitudes de la jeune femme qui préférait les attractions telles que les auto-tamponneuses ou encore le stand de tir.

- Non. Mentit-elle.
- T'es sûre ? Vérifia-t-il.
- Oui.
- Arrête je vois bien que t'as peur. Tu me démolies la main. Haussa-t-il les sourcils.
- Ok j'ai ultra peur. Céda-t-elle le faisant sourire. Mais si tu veux le faire alors je le fais avec toi. Dit-elle sérieusement. Faut prendre des risques dans la vie non ? L'emmena-t-elle dans la queue pour le manège.

Ils patientèrent dans la file comme tout le monde jusqu'à pouvoir monter dans la « machine à torture ». Jeannie avait le cœur qui battait à cause du stress. Elle n'était pas du tout sereine à l'idée de monter dans cette chose mais Charles n'avait pas lâché sa main une seule seconde. Il l'avait rassuré un maximum tout en lui proposant plusieurs fois de faire demi-tour. Quand vint leur tour, ils s'installèrent sur les sièges, toujours sans se lâcher la main. Elle n'était pas seule. Elle s'excusa d'avance pour les cris de petite fille qu'elle allait lâcher durant l'attraction et pour la potentielle douleur que subirait la main du Monégasque. Il la rassura une nouvelle fois et l'attraction démarra.

- Oh mon dieu ! Lâcha Jeannie en sortant vivante du manège. Je l'ai fait, je l'ai fait !!!

Jeannie prit Charles dans ses bras, heureuse et soulagée d'avoir pu faire passer sa peur au second plan. Elle était avec un pilote de formule 1. Un homme qui conduisait un véhicule qui monte jusqu'à plus de 300 km/heure. Bien qu'elle avait vraiment peur de ce genre de manège, elle avait voulu ressentir un dixième voire moins de ce qu'il pouvait ressentir dans sa voiture.

Elle recula très légèrement et vint l'embrasser très rapidement avant de refermer ses bras à nouveau autour de lui. Elle était encore sous l'adrénaline qu'elle avait ressenti. Son rythme cardiaque redescendait tout doucement.

- En effet tu l'as fait championne. La félicita-t-il.
- Tu me fais faire n'importe quoi. Se détacha-t-elle de lui.
- Je t'ai pas fait sauté à l'élastique non plus. Haussa-t-il les sourcils.
- Tu l'as déjà fait toi ?? Se renseigna-t-elle.
- Non, pas encore.
- Ah parce que ça te tente ?
- Pourquoi pas ? Quand ma carrière en F1 sera terminée. C'est quand même risqué on sait jamais. Haussa-t-il les sourcils.
- T'es un grand malade. Sourit-elle. Tu veux pas qu'on trouve un coin plus calme ? Lui proposa-t-elle.

D'une pierre deux coupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant