Chapitre 53

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La semaine est passé super vite. J'étais avec Natasha toute la semaine. Aujourd'hui nous sommes dimanche et les médecins doivent passer dans ma chambre pour faire les derniers examens. Natasha était prête, hélas elle avait enlever la jolie robe qu'elle avait mis lors de la soirée mais sa tenu actuelle est pas mal non plus, tout lui va bien c'est ouf. Elle faisait les 100 pas en attendant les médecins.

T/p: Tu veux pas arrêter de tourné comme ça ? Tu vas me faire vomir.

Nat: Je sais mais là je suis en plein stresse, imagine ils ne te laissent pas sortir ou pire qu'ils trouvent quelque chose d'horrible.

Je me lève de mon lit et me dirige vers elle. Je met mes mains sur ses hanches afin de la calmer.

T/p: Ça va bien se passer, je veux que tu arrêtes de stresser d'accord ?

Un médecin entre et nous nous séparons rapidement. Ça m'énervais à chaque fois d'ailleurs, j'aimerais tellement vivre une relation « normal » avec elle. Le médecin s'approche de moi et commence à prendre ma tension.

X: Bon c'est le grand jour, normalement vous pourrez sortir sans problème. On va prendre votre tension et nous allons écouter votre cœur et puis normalement c'est bon. Vous aurez bien sûr quelques médicaments à prendre pendant quelques semaines.

Nat: Merci pour tout docteur vraiment merci.

X: C'est mon travail madame c'est normal.

Il se penche vers moi pour pouvoir prendre ma tension.

X: Tension bonne super. Vous pouvez enlever votre t-shirt s'il vous plaît.

T/p: Bien sur.

J'enlève de suite mon t-shirt et le médecin commence à m'ausculter. Je vois Nat me regarder comme à son habitude, mais pour une fois je décide de la laisser faire. Les mains froides du médecin me font frissonner et Nat le voit aussi.

X: Tout semble bon. Mademoiselle Strange, vous pouvez rentrer chez vous. J'aimerais que vous ne soyez pas seule pendant quelques jours on sait jamais mais sinon vous pouvez reprendre votre vie.

T/p: Merci pour tout docteur.

Il me serre la main et aussi celle de Nat puis il part. J'enfile mon t-shirt sous le regard de Natasha et nous nous dirigeons vers sa voiture. Une fois dedans, elle démarre pour me ramener à la maison.

Après 30min je la vois se diriger vers mon appart et j'avoue que je comprends pas trop.

T/p: Pourquoi tu m'emmènes ici ?

Nat: Parce que c'est là que tu habites.

T/p: Pourquoi je ne peux pas allé chez toi.

Elle s'arrête devant mon bâtiment, se détache et me regarde dans les yeux.

Nat: Parce que la police m'a appelé en me demandant si j'avais une relation intime avec toi. Apparement le bonhomme qui t'a droguer aurait dit qu'il voulait juste te soutirer des informations sur notre relation. J'ai donc dû nier. Si tu veux qu'on termine au moins cette année il vaut mieux rester discrète.

Comme d'habitude après ceci, je m'énerve. Comme je le disais, j'ai horreur de devoir cacher ma relation avec Nat. Je l'aime et je veux montrer au monde entier que cette femme est à moi et que je suis à elle. Mais apparement nous n'avons pas le droit à ça.

T/p: On aura jamais le droit à une vrai relation alors si je comprends bien.

Nat: Une vrai relation ? Parce que pour toi on a pas une vrai relation ?

T/p: On aurait une vrai relation, je pourrais t'embrasser là où j'ai envie sans devoir regarder autour de moi 5 fois. Je pourrais te prendre la main dans la rue sans avoir peur que des élèves nous voient. C'est ça une vrai relation Nat.

Nat: Très bien alors nous n'avons pas de vrai relation. Dit-elle très énervé.

T/p: C'est pas ce que je veux dire mon coeur, c'est juste que tu vois bien que c'est beaucoup trop compliqué et...

Nat: Si c'est si compliqué pourquoi on est ensemble alors ?

Je la regarde avec de grand yeux. J'avoue que je suis un peu abasourdi par ce que je viens d'entendre.

T/p: Je suis avec toi parce que je t'aime.

Elle souffle et pose sa tête sur le volant. Je ne comprend pas trop ce qui lui arrive c'est vraiment étrange. J'ai l'impression qu'il se passe quelque chose.

T/p: Natasha, je peux attendre encore 1an mais tu comprends que c'est dure. Sortir avec une femme comme toi, j'ai évidement envie de le montrer et de m'en venter mais je veux surtout pouvoir t'avoir que pour moi, et pouvoir te regarder et te toucher sans réfléchir à deux fois.

Nat: Je suis désolé, je suis sous tension. Je sais pourquoi on est toujours ensemble c'est juste que moi aussi ça m'énerve de devoir me cacher. C'est un stresse permanent.

Je pose ma main sur ses cheveux pour lui montrer que je suis là pour elle. Elle relève sa tête doucement après quelques minutes et regarde par sa fenêtre.

Nat: Tu devrais y aller. On se voit demain.

Elle était tellement froide. Ça me brise le coeur. Je me détache et m'approche d'elle pour l'embrasser mais elle n'a pas l'air en accord avec ceci. Je pose mes lèvres sur sa tête et descends de la voiture avec le coeur déchiré. J'avance devant la porte du hall de mon bâtiment et je me retourne pour voir si elle était en train de me regarder. A peine ai-je le temps de me retourner qu'elle était déjà en train de partir. J'étais tellement triste. Qu'est-ce qui lui arrive...

PDV NAT:

Je laisse t/p en bas de chez elle et je retourne chez moi très rapidement. J'avais une idée en tête et je ne voulais pas me torturer avec encore plus longtemps. Une fois arrivé chez moi, je prends mon téléphone et appelle Stan le proviseur de l'université.

Nat:*Allo Stan c'est Natasha*

Stan:*Oh bonjour Natasha comment tu vas ?*

Nat:*Ca va, je suis vraiment désolé de te déranger un dimanche mais j'aimerais te parler de quelque chose de très important. Si c'est possible que je vienne demain matin à ton bureau pour qu'on puisse en parler tranquillement ?*

Stan:*Bien sur, aucun problème. Rien de grave j'espère ?*

Nat: *On verra sur le moment. Merci beaucoup à demain*

Je raccroche aussitôt, j'étais prête. Cela faisait tellement longtemps que je détruisais la vie de la femme que j'aime, il fallait que je règle ça même si ça me faisait du mal. Après cette appelle j'avoue que je stresse énormément. J'ai peur qu'elle m'en veuille. Je pars prendre un bain pour essayer de décompresser, puis je passe ma soirée à regarder la télé, seule et triste par ce qui allait arriver demain matin.

Miss RomanoffWhere stories live. Discover now