Chapitre 68

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PDV NAT:

Il est 9h du matin et comme depuis quelques semaines je me réveille seule dans mon lit sans elle. Je n'avais plus de nouvelle de t/p. Son médecin m'a recommandé de rester chez moi car c'était déjà assez dure comme ça, il m'a dit que je devais arrêter de me torturer et que je devais rester chez moi. Le problème est que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à elle, et je m'en veux de l'avoir laissé seule autant de temps même si elle était morte.

Aujourd'hui je met un peu de temps avant de sortir de mon lit. Je réfléchis à la proposition des médecins, même si ça me détruit le coeur, je devais arrêter de penser qu'à moi. T/p était probablement mieux là où elle est et elle souffrirait moins. Je dois me faire à l'idée qu'elle est partie. Je me lève et ne prend même pas la peine de me doucher ou de me maquiller, ni même de me coiffer. J'enfile rapidement un jogging et un t-shirt puis part directement à l'hôpital.

Après 15min de route et 2h à rester dans ma voiture je décide enfin d'aller la voir. C'était encore dure pour moi mais je devais le faire pour elle... J'entre en me présentant à l'accueil puis par directement vers sa chambre. J'arrive devant la porte de celle ci, prend une grande respiration et entre. En entrant je la vois endormi, elle avait l'air si paisible. Elle n'était plus relié aux machines, elle n'avait plus de tuyaux, plus rien, on aurait juste dit qu'elle dormait. Je m'approche d'elle et m'assoie sur le fauteuil qui était à côté de son lit. Je prends sa mains dans la mienne et commence à lui parler.

Nat: Coucou trésor c'est moi. Je sais ça fait longtemps, les médecins m'ont un peu forcé à rester à la maison... Écoute, je... merde.

Je commence à m'effondrer en larme. Je ne pouvais pas la laisser partir c'était impossible. Je pose ma tête sur sa main quand d'un coup quelque chose d'inimaginables arrive.

PDV T/P:

J'étais paisiblement en train de dormi car il était encore tôt pour moi, quand d'un coup je veux me retourner mais un poids pèse sur mon bras. Je me réveille petit à petit et en ouvrant les yeux je vois cette fameuse femme effondrée sur mon lit. Je prends mon autre main et caresse ses jolies cheveux roux. Elle relève sa tête les larmes aux yeux et se lève précipitamment.

T/p: Hey doucement c'est moi, t'a quand même pas crue que j'allais te laisser seule ?

Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras tout en pleurant comme pas possible.

Nat: Putain t/p tu es vivante, c'est pas possible. J'ai failli faire une bêtise. Mon dieu merci merci merci !

J'essaye de la calmer comme je peux et comprend rapidement que les médecins ne l'avaient pas prévenu de mon réveil. Nat relève son visage vers le miens et pose ses mains sur mes joues.

Nat: Je suis désolé j'aurais du venir avant mais j'avais peur, je savais pas quoi faire si il fallait que j'attende ou non et...

T/p: Chuuut. Eh ça va ok ? Je vais bien. Tout ça c'est fini maintenant.

Elle affiche un sourire mais referme son visage d'un coup, elle me frappe le bras plutôt violemment.

T/p: Aïe eh.

Nat: Plus jamais tu passes dans une petite ruelle la nuit et seule ta compris ? Tu as 20, tu as jamais regardé de film ou quoi ??

T/p: c'est vrai que c'était pas malin je l'avoue.

Elle me reprend dans ses bras quand d'un coup mon médecin entre.

Miss RomanoffOù les histoires vivent. Découvrez maintenant