4. Le nom des Aragon

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-    《Alors cousin, ta nuit a été ? Me demande-t-il en entrant dans mon bureau et en se dirigeant vers moi. 》

Positionné une main dans la poche de mon costume devant le mur tout en vitre, je tire une dernière fois la tige de ma cigarette avant de le jeter négligemment sur le sol et de l'éteindre de mes chaussures. 

Je me retourne et lui fous mon poing sur sa gueule ma patience ayant atteint ses limites. 

-    Aïe. Se plaît il tandis que je remet les manches de mon costume correctement 

-    Ça t'apprendra à confondre de chambre.

-    Mais qu'est ce que tu racontes?  Putain ça fait un mal de chien. Se dit-il en caressant doucement sa joue endoloris. J'ai bien déposé le paquet à la porte…

-      Laisse tomber. Lui dis-je en soupirant avant de reprendre place sur mon siège. 

-     Alors tu n'as pas conclut? C'est ça ?

-     Arrête de t'exprimer de la sorte en ma présence. Je râle. 

Bien que la ville fut mouvementée la veille, la vie reprend son cours et aujourd'hui comme tous les autres jours je suis à mon poste.

D'ailleurs la Saint Valentin n'a jamais été une fête, juste un événement inventé pour rappeler à l'être humain qu'il n'est pas beau qu'il soit seul.

-     OK OK Alors? Dit-il en souriant en jouant avec ses sourcils.

-      Bien sûr que si, je dois reconnaître que celle chez qui tu as remis le carton était nettement plus belle et sexy que l'autre. D'ailleurs je n'arrête pas de penser à ce corps si…

-      À ce point, parce que Anastasia c'est une…

-     Pute ?

-      Ouais mais ce n'est pas ce que je voulais dire, de toute les façons si tu as pu coucher aussi facilement avec l'autre, c'est que elle aussi C'est une…

-      Je t'interdis de terminer ta phrase.

Je ne sais pas pourquoi je la défends, j'ai passé ma nuit à penser à elle, elle possédait une sensualité et des courbes unique, je n'ai jamais autant aimé faire l'amour à une femme.

Quand je me suis rendu compte que je divaguais, il était déjà cinq heures.
Cette femme sans dire un mot à marquer mon corps au fer rouge.

Je le ressens, à l'intensité de mon érection et du frison qui traverse mon corps quand je pense à elle.

Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai dû me soulager moi même. 

Je ne comprends pas ce qui arrive, pourtant ce n'était qu'une fois.

Une putain de fois qui semble me hanter.

Raphaël me regarde bizarrement mais ne dit rien tant mieux

J'ai passé une très belle soirée pour qu'il essaye de me la niquer.

Je me repositionne bien sur mon siège et soupire. Je ressens l'étroitesse de mon pantalon. 

Voilà l'effet… oh merde je ne connais même pas son nom.

-     Un problème 

-      Oui et un gros. Je réponds ne sachant pas comment géré ce qui m'attend. 

-      Explique à ton cousin préféré.

-      Peut-être parce que tu es le seul? Je lance avec ironie. 

Sortilège Where stories live. Discover now