51. Aperçu

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Le froid glacial qui l'accueille dans sa chambre peut témoigner de la tempête qui s'annonce. 

Il l'a regarde, assise devant sa coiffeuse, tout semble pareil quand son peigne glisse sur ses cheveux.

- Je n'aurai jamais pensé que tu pourrais être à l'origine de cette affaire. Dit il en entrant le pas lent dans la chambre. 

- Je ne sais pas de quoi tu parles, peux- tu m'éclairer? Dit elle en le regardant à travers le miroir 

- Oh que si tu le sais parfaitement. Dit il en laissant un regard lourd de sens. Mais cette fois tes petites manigances prennent fin. Les mains dans ses poches, il se rend compte que c'était pourtant évident, qui d'autre qu'elle pouvait être aussi méchante et sans pitié 

Elle le regarde avec une indifférence sans nom.

- Et que comptes tu faire?

- Ce que je veux tout d'abord c'est de savoir comment tu t'es prise pour effectuer cet acte abject, c'était un enfant voyons.

- Non c'est un Bâtard, de toute les façons, il a toujours fallu que je nettoie derrière toi. 

Il ne la reconnaît plus, en fait il ne l'a jamais vraiment connu, la femme qui se tient fièrement debout devant lui est une étrangère.

- Toute ses années à te supporter a jouer la femme parfaite, à sourire devant les gens et à faire semblant de ne rien voir pourtant nous savons tout les deux que c'est moi qui devait diriger cette entreprise.

- Tu es complètement folle.

- Tout simplement parce que je ne suis pas issue des Aragon. Tu oublie que c'est moi qui est fait l'homme que tu es aujourd'hui, t'es plus gros contrat, c'est grâce à moi et dit moi qui récolte tous les lauriers? Toujours les mêmes.

- Ça ne justifie pas ce que tu as fait et où est le rapport 

- Bien sûr que si, ça justifie tout, ton fils est finalement pareil que son père, il ne sait pas se retenir. J'ai travaillé tellement dure pour cette famille, et ce n'est pas pour qu'un petit avorton qui va  tout gâcher tout, il devait disparaître

- Te rends- tu seulement compte de ce que tu racontes?.

Elle se dirige vers le premier tiroir d'une commode et ramasse des albums photos, plus précisément de l'entreprise. 

- Regarde, regarde, où suis-je? Nul part, je suis condamné à jouer la femme parfaite et à faire tout le salle boulot pendant que toi tu me trompe avec la première venu, j'avais pourtant tout prévu, c'est moi qui serai chargé de l'éducation de futur héritier, il serait à mon image 

Elle est en colère et ça fait plus de trente ans que ça dure, leur mariage n'était que pure comédie et si elle devait vivre ce fardeau chacun de ses fils allait faire pareille, elle c'était sacrifice, et n'avait pas eu le chance d' élever ses enfants et maintenant tout était remis en question à  cause d'un enfant et d'une femme qui ne devait pas exister 

- Comment as-tu fait ?

- Te rappelle tu que c'est moi qui a réaménagé l'entreprise actuelle, te rappelle tu seulement le pourquoi j'ai accepté de t'épouser, le pourquoi j'ai accepté d'être ta secrétaire avant que tu me renvoie comme une malpropre pour m'occuper de ton héritier qui a fini par se chez ton père? À l'époque le contrat était simple tu m'épousais et j'allais faire de toi le plus grand homme d'affaires que le monde n'allait jamais connaître et rehaussé le nom des Aragons et ton tu as profiter de mon accouchement pour me bloquer à la maison. 

Il serre fortement les doigts mais ne dit rien.

- C'était un jeu d'enfant pour moi d'entrer dans ton système pour effectuer les transactions, tu devais finir en prison.

- Bien essayer, je dois reconnaître que je t'ai sous estimé. J'avais oublié à quel point tu étais vicieuse, je me rappelle maintenant pourquoi je n'ai jamais vraiment réussi à t'aimer. Tu étais beaucoup trop calculatrice et ambitieuse. Mais rassure toi à une époque j'ai été fasciné par ton intelligence 

Elle le regarde la tête haute pas du tout heurté par les mots de son mari, elle en a marre de faire semblant. 

- Dis-moi qui l'a découvert parce que je doute que ça vienne de toi.

- Ça suffit 

- Écoute moi bien Nate Aragon, tu ne me fais pas peur,  je sais tellement de choses sur tout comme le fait que tu as toujours été jaloux de Harris, il a réussi à réaliser tellement de choses et briller au yeux de ton père, ce que toi tu n'a jamais pu faire. Ton pouvoir c'est moi qui le détiens, maintenant tu vas me dire comment tu as su?

- C'est lui, quand il m'a parlé de ses suspicions….

- Je reconnais bien là mon fils, il aurait fait un meilleur roi que toi, il est promis à un grand avenir s'il ne s'était pas entiché de cette moins que rien.

- Bientôt il le découvrira et je ne pourrai pas te protéger Elena. 

- Et pourquoi ferais tu ça pour moi?

- Parce que tu es ma femme et sa mère et parce que je t'avais fait la promesse a une époque. Pars et ne reviens plus.

- Tu me chasse de chez moi

- Non, tu t'es mise à la porte seule à d'attaquant à celui qui me succédera, j'ai tout fait pour le protéger de toi en me faisant passer pour le méchant loup mais maintenant c'est trop tard, toi et moi savions que c'est de toi qu'il devait se méfier depuis tout petit et tu sais la raison pour laquelle je les envoyer loin de toi.

- Tu n'es qu'un lâche, je l'ai toujours su.

- Maintenant fais tes bagages. Tonne Nate durement.

La soirée est épuisante et ressasser tout le passé ne l'aide pas. Il sait qu'il va devoir dire toute la vérité à son fils, mais il ne peut pas accepter que le nom des Aragons soit entaché par sa femme. 

Elena, elle a toujours su jouer la comédie mieux que lui, et savoir qu'elle est allée jusqu'à embaucher une personne pour tuer … 

Non… il était temps qu'il coupe les ponts avec cette femme qui l'a longtemps intoxiqué. 

Sortilège Where stories live. Discover now