Sortilège

46. Empoisonné

Je n'ai pas dormi de la nuit, William est venu nous voir quand il est rentré de la soirée. Nous avons un peu échangé avant qu'il ne parte se coucher. 

Il est quatre quand je cours dans la chambre de Tom et cogne comme une dégénérée.

- Ouais j'arrive. Dit il assez fort, il ouvre la porte de sa chambre en portant son jogging près à gueuler sur la personne qui à oser troubler son sommeil. 
Mais quand il me voit les yeux rougis par les larmes, il plisse ses sourcils.

- C'est… c'est Wayne. C'est tout ce que j'arrive à articuler. Il se précipite dans la chambre du petit et le porte dans ses bras.

Wayne respire à peine

- Allons-y, je vais prévenir le vieux plus tard. Dit il en courant déjà 

Je le suit en courant, le cœur battant, j'ai tellement mal.

Il monte dans la voiture et le me donne mon bébé à l'arrière avant de démarrer comme un fou. 

Wayne, n'a pas arrêté de chauffer, au contraire, puis ça été le tour des vomissements et à un moment j'ai cru qu'il convulsait. 

Oh mon dieu, sauvez mon fils.

La route est libre alors Tom ne se gêne pas pour dépasser les limites, une dizaine de minutes plus tard, nous arrivons à l'hôpital et je sors en criant à l'aide Wayne dans mes bras.

J'ai toujours ma robe de la veille, et je suis pieds nu, mon maquillage à sûrement couler, je dois ressembler à une zombie.

Ils le prennent directement en charge. 

- Vous êtes sa mère ? Me demande le médecin de garde.

- Oui

- Qu'est ce qui s'est passé ?

- C'est ce que je cherche à savoir, ma nounou m'a appelé à vingt et heure pour me dire qu'il ne se sentait pas bien et je suis rentrée. 

- A t-il pris quelque chose?

- Oui des calmants 

- Quoi ? Dit il en l'examinant rapidement alors que la servière avance.

- Je ne sais pas, elle m'a dit l'avoir donné des calmants. Dis je en pleure, s'il vous plaît sauver mon fils. 

- Putain, allez allez on y va, code rouge,  je dis bien code rouge. Crie t-il. 

- Qu'est ce qu'il y a? Je crie mais personne ne me répond et je suis le médecin mais il entre dans une salle dont je n'ai pas accès 

Tom dépose ses mains sur mes épaules. 

- Laisse les faire leur boulot, tu vas voir ça va aller. Je me retourne et tombe dans ses bras. Je ne peux pas m'arrêter de pleurer, j'ai tellement peur, j'ai l'impression que je vais mourir si quelque chose devait l'arriver, non je ne le supporterai pas, mon coeur est beaucoup trop fragile.  Heureusement que Tom est là. Il me serre fort dans ses bras et je me laisse aller. 

Nous prenons place sur les chaises d'attente et je fini par m'assoupir. 

- Tu devrais venir, ils ont besoin de sang. J'entend la voix de Tom, il est au téléphone. Oui, mais je ne suis pas compatible, elle dort.  Ok. 

J'ouvre les yeux et me redresse sur la chaise où j'étais couchée. 

- Tu as des nouvelles, comment va mon fils? Demandais-je en baillant.

- Milla tu vas devoir être forte d'accord. Commence-t-il.

- Tom as tu des nouvelles de mon fils oui ou non, il est quel heure d'ailleurs ?