54. Soumis

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- Arrête pitié, je n'en peux plus. Dit elle pleure.
Les mains attachée derrière son dos, la jeune femme n'arrive plus à supporter les coups de fouet violent du jeune homme qui lui dechire la peau.

Elle n'en peut plus. Si elle a trouvé cela excitant quand il lui a demandé de porter ce caleçon en forme de penis s'enfoncer dans sa chair toute la journée, très vite ça à tourner au cauchemar quand il à brûler cette bougie sur elle après l'avoir attachée le cou comme un vulgaire animal. Le nombre de coups étant proportionnel au nombre de fautes qu'elle aurait commis durant la journée.

- Jésus, sauve moi. Crie-t-elle et il s'arrête. C'était son mot de passe qu'elle avait choisi au cas où elle voudrait tout arrêter.

- Degage. Lâche t-il durement jetant son fouet au sol.

Alexander sort de la chambre rouge vêtu de sa chemise noir et de son pantalon de costume sur mesure.

- Monsieur Alexander, je voudrais juste vous ... c'est son assistant qui l'attend juste devant la porte qui vient de parler.

Un seul regard et il se tut, il déteste tellement que ce dernier l'appel de cette manière, il ne peut pas réfréner le frison qui le traverse le long du corps.

Edmond est son assistant depuis trois ans, le jeune imberbe de vingt quatre ans à la morphologie chétif malgré sa taille avait capté son attention au premier regard et il se déteste de ressentir ce sentiment grandissant toujours plus. Il s'est alors mis à la quête de la femme parfaite de plus en plus, ne pouvant plus être satisfait par ces femmes qui n'arrivaient même plus à tenir une nuit. Peut-être s'il la trouvait il arrêtera d'imaginer son employé nu?

Milla est tombée comme une bénédiction, elle avait le profil de la soumise dans toute sa splendeur mais son frère s'était chargé de la récupérer maintenant il connaît la raison.

C'était la mère de son fils.

- Monsieur Alexander?

- Arrêt. Gronde t-il, il n'a pas la patience de se contrôler ce soir. Pas ce soir. À trois pas il se tient devant Edmond, ce dernier ayant pris peur s'est réfugié contre le mur, d'abord intimidé, il relève la tête et ce qu'il voit c'est loin d'être de la peur.

Maintenant il en est certain, si au début il pensait rêver des coups d'œil que lui laissait de temps en temps son assistant, le regard plein de désir qu'il aperçoit maintenant ne peut signifier qu'une chose.

Ses mains de part et d'autre de sa tête, il le regarde étrangement, puis son regard se perd inconsciemment sur ses lèvres et ce dernier l'humecte.

Une tension s'est créée, l'air semble irrespirable, une chaleur semble se propager en lui. Il se rapproche de plus en plus de cet...

- Tu n'es qu'un monstre. Lui hurle la jeune fille maintenant vêtu qui se dirige vers la porte d'entrée en lui jetant un regard noir.

Insensible, cette voix aigu à eu le mérite de le faire revenir sur terre. Alors il se décolle du mur près à s'éloigner quand une main le retient.

- Tu... Commence-t-il mais c'est trop tard, car le jeune assistant bondit sur ses lèvres et l'embrasse avec avidité, ses lèvres chaudes caresse celui de son patron, il goûte et caresse chacun de ses mètres avec envie.

- Monsieur je suis désolé, j'en mourais d'envie depuis toujours, vous pouvez me punir si vous le voulez bien. Dit il en retirant sa chemise blanche dévoilant sa peau en porcelaine en se mettant en genoux et en baissant la tête comme le ferait un bon soumis.

Alexander ne comprend pas ce qui l'arrive, il a aimé se faire embrasser et le pire c'est que c'est un autre homme comme lui qui l'a fait.

Comment a-t-il pu aimer un tel baiser? Il a répondu au baiser, il a aimé se perdre dans cette bouche douce et gonflés de sang. Le regard en colère, il se promet de faire passer à ce petit impertinent l'envie de recommencer.
Non, il ne pouvait pas aimer ça.

♡♡♡

La chambre rouge, complètement nu, Edmond a subi tous les supplices infligés par Alexander sans dire un mot, on aurait dit qu'il est fait pour ça.

Le soumis relève alors la tête pour regarder son maître quand ce dernier toujours en colère l'intime de ne pas le regarder.

- Oui monsieur. Dit il. Monsieur ?

- Parle

- Si vous le voulez, j'ai un meilleur moyen de faire redescendre votre tension, laissez moi prendre soin de vous. Il relève légèrement la tête et son regard croise celui d'Alexander.

Il est sérieux.

- Pourquoi?

- Parce que tout ce que je veux c'est vous rendre heureux. Dit il le plus naturellement possible.

C'est alors que Alexander se souvient de toutes les petites attentions que lui avait apportées son assistant. S'il est à son service depuis si longtemps c'est parce qu'il a toujours fait de l'excellent travail, maintenant il comprend que son travail était un peu trop parfait.

- Je vais me débrouiller. Lance Alexander. Habille-toi et rentre chez toi. Je te veux à ton poste demain à huit heures pile.

C'est alors avec la mine déçu que Edmond se lève et se vêtit mais qu'à même soulager de ne pas être virer par son patron. Alexander a quitté la pièce, il a besoin d'une douche froide pour satisfaire la bosse beaucoup trop dure qui s'est formée dans son pantalon.

Il n'aurait jamais dû l'embrasser.

Sortilège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant