62. Tu es à moi

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Assis dans sa voiture, Alexander peine à démarrer, les poings serrés autour du volant, il regarde devant lui sans savoir ce qu'il regarde.
Edmond, reconnaissant la voiture de son patron, se précipite pour prendre place sur le siège passager mal à l'aise. 

- Monsieur? 

Sans plus se retenir, Alexander fond sur ses lèvres et l'embrasse avec exigence. D'abord surpris, Edmond répond à chacun des échanges et se languit d'en avoir plus. Quand le baiser prend fin, il ne peut s'empêcher de sourire lorsque qu'il pose son regard sur sur patron ne pas décolérer

- Tu n'aurais pas dû faire ça. Lâche t-il 

- Quoi donc monsieur. Dit il ayant cependant une petite idée 

- L'autre

- Je ne vous comprends pas monsieur. 

- Ce type, est ce… est-il votre… votre… En fait Alexander ne sait même pas comment qualifier cette relation. 

- Petit ami? Non, c'est mon amie Alexia qui me l'a présenté aujourd'hui. 

Le sourcil d'Alexander se lève en apprenant cette nouvelle avant qu'un petit sourire en coin n'apparaisse sur le coin de ses lèvres rosées. 

- Alors tu mérites une petite punition. 

Son assistant hoquet ne comprends pas ce revirement de situation et n'ose pas poser d'autre question quand il démarre dangereusement vite dans les rues de la ville

C'est dans un silence stressant que le jeune assistant entre dans l'appartement de son patron. Bien qu'il y soit déjà entré à plusieurs reprises, il sait qu'aujourd'hui c'est différent. Incapable de faire un pas de plus, il reste devant la porte et regarde l'homme qui le rend fou enlèver ses chaussures, puis sa veste.

- Monsieur, qu'est ce que je fais ici? ose- t-il enfin demander.

Alexander lui jette un regard et avant de se diriger vers sa chambre, il lui intime de sa voix rauque et forte.

- Déshabille-toi, je te veux nu et à genoux au milieu du salon. Dit dit durement. 

Son ordre ne demande aucune contestation, il est à cran et à besoin de se défouler, ça va faire une semaine qu'il se retient de sauter sur lui. Pourtant quand il entre dans sa chambre, l'envie de lui faire du mal disparaît physiquement disparaît alors il prend tout ce dont il a besoin avant de ressortir et comme demandé Edmond se tient là,  nu au milieu de son salon, le visage baisée surement de honte.

Il se rapproche de lui et à l'aide de sa main il l'attrape le cou et soulève sa tête pour entrer son regard dans le sien.

- Monsieur, je…

- Pourquoi l'as-tu embrassé? Tu en avais envie? Demande t-il 

- Non. Dit il en secouant la tête 

- On répond non monsieur, Dit il en raffermissant sa prise. Alors pourquoi ? 

Il essaie de fuir le regard de son patron mais la poigne d'Alexander le fait lever le regard. 

- C'est à cause de vous monsieur. 

- Moi?

- Oui monsieur, je n'ai pas supporté de vous voir avec cette femme, alors… alors… je me suis laissé faire.

- Mauvaise idée. Cette perspective n'enchante pas Alexander, imagine quelqu'un le toucher, m'embrasser. Il était à lui, même s'il ne le savait pas encore, il appartenait déjà Corp et âme à son maître. Depuis ce fameux jour, jour où il l'a laissé le toucher.

Sortilège Where stories live. Discover now