Sortilège

34. Désir

Comme une urgence ou un manque, je répond à son baiser tellement possessif, j'ai l'impression d'être aspirer par lui, il me contrôle, sa langue se mélange à la mienne pour ne faire qu'un et je comprends qu'il n'est pas question d'une simple embrassades.

J'ai envie de le stopper et de lui envoyer une gifle qu'il s'en souviendrait, que ça ne se fait pas, pas après tout ce qu'il vient de me dire, mais au lieu de ça, je reçois avec engouement chacun de ses baisers. Mes mains s'accrochent à ses cheveux pour approfondir le baisers si ce n'est possible.

Le sentir tout près de moi, son odeur, ses mains sur mon corps maladroit mais tellement agile que je sais que je ne veux pas m'arrêter.

Non pas maintenant. 

Peut-être est-ce due au manque, abstinence, à l'envie de me sentir femme une nouvelle fois, où à cet homme qui ne me laisse pas indifférente?

Peu importe la raison mais ce qui est sûr c'est que le feu qui brûle en moi n'a nullement envie de s'éteindre. Demain, demain tout sera terminé, il passera à autre chose et je ne serai que la mère de son enfant, celle-là qu'il a mise enceinte par inadvertance. 
En fait, rien ne nous rapproche réellement. Alors je profite de ce qu'il me donne aujourd'hui, juste une fois, juste une nuit, une nuit éphémère comme l'homme qui me tient dans ses bras, les jambes en roulés sur sa taille, mes fesses entrent en contact avec la bossé dur qui affirme sa virilité. Il me dépose sur son lit et il me regarde avec ses yeux voilés de désir, d'envie. Je craque. 

À bout de souffle, les lèvres gonflées et rougies par son attaque, je le regarde s'avancer vers moi. mon haut de nuit, soulève jusqu'à l'entre de mes fesses, l'exposant ainsi de mon boxeur, il me domine de toute sa stature et revient capturer ma bouche. Avant de faire glisser ses lèvres sur ma mâchoire et mon cou qu'il suçote de petits baisers humides. 

Je gémis, il grogne et se sépare de moi

- Il faut que je me calme. Dit-il à lui-même. Il se retient et semble lutter contre lui même 

- Harris. Dis-je la voix remplie de désir. 

- Oui petit coeur? Dit il en se redressant

- Je…

- Tu?…

Je le regarde mais aucun mot ne semble vouloir sortir de ma bouche, pourtant j'ai envie de lui dire, 《si c'est notre dernière nuit, alors fais moi l'amour une dernière fois》. Durant des mois, j'ai été hanté par ce qu'on a partagé et ça été pire pendant ma grossesse. J'avais l'impression d'être possédé car je revivais ces caresses dans mes nuits et maintenant il est là. Il se déplace dans sa chambre et ouvre un tiroir au chevet de son lit.

- Et si on s'amusait un peu? Me dit il et quand je me retourne je vois une longue ficelle pliée entre ses mains. Directement les images de notre nuit me reviennent, j'avais oublié à quel genre d'hommes avait affaire.

- Je ne…

je ne suis pas une adepte de BDSM, j'ai envie de dire

- Dis moi Milla as-tu aimé ce que je t'ai fait ressentir la première fois? Dit il la voix lointaine, comme un tendre souvenir qu'il chérissait

Je rougis immédiatement et hoche la tête en baissant le regard. 

- Alors tu n'as rien à craindre avec moi, tu me permets de t'attacher ? Tu peux dire stop à n'importe quelle moment si tu ne te sens plus en sécurité d'accord ? Et j'arrête tout. 

- Tu vas vraiment t'arrêter? Je demande sceptique 

- Je ne blague pas avec ce genre de choses Milla. Dit il subitement très sérieux. Mon but est de te donner du plaisir, pas de te faire souffrir, on va commencer doucement. Alors es-tu prête à me donner ta confiance, sache que ta réponse compte beaucoup pour moi?

- OK, oui je suis prête. Dis je pas vraiment sûr mais j'ai envie d'essayer, je veux lui faire confiance 

- Enlève ce truc hideux de ton corps. Dit il en désignant mon haut.

- Mais…

Un regard de sa part et je comprends qu'il est sérieux.  Je sens la température de la pièce changer, alors doucement je m'exécute. 

J'élève mon haut et me retrouve en sous-vêtements devant lui. Un soutien banal bleu et un boxeur femme rose. 

Décidément je n'avais pas pensé que j'allais m'envoyer en l'air aujourd'hui, où à me rendre sexy quand je venais le voir. 

Je me sens honteuse, je suis loin de la dentelle et des tenues super sexy donc il a l'habitude. Il vient se placer devant moi, soulève mon visage et dépose un léger baiser sur mes lèvres. 

- Tu es parfaite. Allez, je meurs d'impatience de te donner ta petite punition. Dit-il en me couchant pour m'attacher le premier poignet. 

- Heu quelle punition?

- Petit cœur, ne me dit pas que tu as oublié le bazar que tu as fait dans ma cuisine, en plus le petit s'est retrouvé couvert de farine et en plus, je n'ai vraiment pas apprécié que tu t'amuses avec un autre homme que moi. Dit il avec un petit sourire en plus tu m'as ramené le gâteau 

Il n'avait pas oublié. Oh la cruche, je me suis faite avoir comme une bleue.

- Mais. ..

- Chut. Maintenant tu as interdiction de parler sauf si je te donne l'autorisation. 

- Tu… 

Sans que je ne sache d'où ça vient, il sort un fouet et il me donne un coup sur la cuisse. Je crie, ça fait mal, j'ai envie de pleurer due à la surprise du choc mais en elle même la douleur est supportable. 

Je sais qu'il ne m'a pas frappé fort. 

- Ne m'oblige pas à recommencer Milla. Dit il en caressant l'endroit où il ma frapper.

Ses mains s'immiscent entre mes cuisses et une chaleur autre que la douleur se propage dans mon corps. 

Il se déplace et vient m'attacher la deuxième main.

- Si tu pouvais te voir comme je te vois, tu es tellement magnifique comme ça.

Il se déplace devant moi et enlève son t-shirt dévoilant sa musculation parfaite. Sans le vouloir je me mord la lèvre inférieure. 

Il sourit et se positionne au dessus de moi

- Depuis le temps que je me retiens de faire de ton corps tout ce que je veux. Me dit-il en caressant son corps.  

Il sort mes seins de ses bonnets et en me regardant, il capture l'un d'eux de sa bouche humide et sa langue vient taquiner mon téton. 

Un électro-choque, un plaisir, j'avais oublié, oublié qu'on pouvait ressentir ce genre de plaisir 

Je gémis de plaisir tandis que son autre main vient englober l'autre pour jouer avec.