Sortilège

77. Un peu

- Arrête Harris. Dit elle alors que mes lèvres dessinent à merveille le contour de son cou à son épaule. 

- Encore un peu. Dis-je sans m'arrêter.

- Un peu? On l'a fait il y a à peine cinq minutes, en plus ta sœur arrive. Dit elle essayant de se concentrer sur sa tâche.

Nous sommes à la cuisine et je dois avouer que je n'arrive pas à me décoller d'elle, au point où j'ai annulé tous mes rendez-vous. Père ne va pas être content mais c'est inexplicable. 

Je la suit partout et quand je peux, je la prends, la douche ce matin, le salon alors qu'elle essayait de petits déjeuner en visionnant, j'ai fait semblant de prendre ses pieds pour un massage avant que mes doigts ne se fasse plus baladeuse, ensuite ce fut sur le lit quand elle est montée le dresser et maintenant nous nous trouvons dans la cuisine. 

Je m'en fou de ce qu'elle compte préparer,  ce que je veux manger moi, c'est elle.

- Raison de plus, le petit sera bientôt là et tu n'auras plus mon temps.

- Bientôt je ne vais plus pouvoir marcher. 

Je caresse ses cuisses et remonte jusqu'à ses fesses avant de coller mon érection dessus, j'espère qu'elle le sent 

- Un petit peu, promis je ne vais pas durer. 

- C'est ce que tu as dit dans la chambre 

- Là c'est parce que tu m'a chauffé, la façon dont tu t'es baissé pour retirer le drap.

- C'était normal Harris.

- Pas pour moi. Dis-je en attrapant ses deux seins dans mes mains et commençant à les masser vigoureusement malgré l'habit.

- Et … et maintenant ? Dit elle dans un souffle et je comprends que l'excitation est en train de monter en elle.

- Tu es trop sexy dans cette robe. Dis-je à son oreille avant de la retourner et de l'embrasser sauvagement. 

- Ha… Mais c'est trop tard, je la porte et la dépose sur le plan de travail après avoir reculé. 

- Tu m'as tellement manqué si tu savais, je crois que je suis accro, tu m'a forcément envoûté. Je vais devenir dingue 

- Arrête de raconter des bêtises et viens là. 

Voilà le pourquoi je l'adore autant, il ne l'a pas fallut beaucoup pour qu'elle soit totalement à moi, son corps répond toujours au mien alors c'est sans surprise qu'elle enlève le bouton de mon pantalon avec empressement et se contente juste de baisser mon bermuda comme il faut pour laisser échapper mon sexe qui n'attend qu'elle, je retire son strings et dans un geste contrôler tel un viseur je trouve mon apothéose en m'enfoncant profondément en elle.

Nous ne perdons pas de temps, ses mains s'agrippent à mon cou tandis que mes mains empoisonnent fermement ses fesses pour les guider selon mon bon vouloir 

Je pense que je ne vais jamais me lasser. Cette femme est tout ce que je désire 

Je la porte une nouvelle fois et très rapidement nous nous retrouvons au sol de la cuisine à notre amouraché, à s'embrasser et à nous dire des choses cochonnes quand temps normal elle n'en serait pas capable, cette  femme va me reste fou si je ne le suis pas déjà. 

Une fois rassasié, ma tête repose sur sa poitrine qui retire au même rythme que le mien pendant que nous essayons de reprendre notre souffle. 

- C'est confirmé, je ne vais plus pouvoir marcher. 

- Je vais te porter. Dis-je avec un grand sourire. 

- Toi tu reste très loin de moi.

- Je veux juste ai…

- Harris Aragon je ne te fais plus confiance, un peu tu as dis ?

- Je… Mais je ne peux m'empêcher d'exploser de rire. C'est pas de ma faute si ma femme est trop…

- Ne termine surtout pas ta phrase. 

- Quoi, bonne? Dis-je pour la provoquer.

- Harris Aragon je vais te…

- Il y a quelqu'un? fais attention mon grand, Milla ? Nous attendons depuis la porte d'entrée du salon et on se regarde. 

- Ils sont là.  Dit elle en ouvrant les yeux et je pouffe de rire. Toi. Dit-elle doucement. 

- Moi, quoi? Je réponds de la même manière. 

- Milla? Nous entendons encore plus fort.

- Quitte sur moi et tu n'as pas intérêt à te lever de là. Dit-elle en me retirant d'elle en essayant de remettre son vêtement en état. 

- Je crois que tu as oublié ceci chérie. Lui dis-je en lui montrant son strings que j'ai en main. Elle essaye de le prendre mais je le recule d'elle. Ça reste avec moi.

- Milla T'es là ? Répète une nouvelle fois ma sœur et elle décide finalement de se lever. 

- Ici. Dit elle.

- Ah t'es là depuis tout ce temps ?

- Heu j'ai fait tomber… dit-elle rouge de honte. 

- Salut petite sœur.  Dis-je avec un grand sourire. 

- Ah je vois ce que tu as fait tomber, bonjour Harris.  Dit ma sœur en souriant tandis que Milla me foudroie du regard.

- Bon je vous laisse entre filles, où est mon petit champion ?

- Il est monté sûrement pour vous chercher. Il m'a abandonné à peine entré. D'ailleurs tu n'es pas censé être au travail. 

- Disons que j'avais beaucoup mieux à faire à la maison. Dis-je en prenant la route des escaliers. 

- Je vois ça. 

- À plus. Dis-je en montant et trouve mon fils sortant de ma chambre. 

- Alors bonhomme, tu cherches ta maman ?

- Papaaaa. Dit il en courant vers moi et je le porte pour le mettre dans mes bras.

- Toi aussi tu m'as manqué? Et si on passait une journée homme et on laisse ta maman avec ta tata?

Je me dirige vers sa chambre et le change avant d'aller dans ma chambre prendre ma douche et porter le même vêtement que mon fils.

- Bon on vous laisse les filles. Dis je une fois arrivée au salon

- Mais il n'a pas encore déjeuné.

- On va manger dehors, ne t'inquiète pas pour nous. Je vais également rentrer avec le dîner comme ça tu pourras te reposer. 

- Mais j'avais déjà commencé à découper les…

- Mets les au frigo ça servira pour demain. 

- OK. Dit-elle résignée. 

- Allez à plus.  Dis-je avant de sortir avec mon fils. Une belle journée nous attend.