32 • Le calme avant la tempête.

6.5K 164 224
                                    

Hey, j'espère que vous allez bien et que le chapitre vous plaira.

Est-ce que vous pouvez juste me dire à la fin du chapitre combien de temps est-ce que vous mis à le lire svp ?

Externe •

« Mon amour, de Vénus,
Ton corps dans mes draps,
Tes lèvres contre ma peau meurtrie,
Nos souffles emmêlés,
Dansant au milieu des flammes.

Approche moi,
les étoiles me fuient.
Ne me fuis pas.
Illumine-moi.
Puis tue-moi.

Offre moi un baiser.
Mortel ou empoisonné.
Je te veux.
Mon cœur crie ton absence interdit. »

Les lundis matins sont tout aussi compliqués les uns que les autres. Le froid s'est installé dans les rues de Rome.

Adyna s'est levée la première, un week-end paisible durant lequel elle avait pu se reposer vient tout juste de s'éclipser. Laissant la place à la routine.

Devant la glace, en sous-vêtements, elle s'observe dans le miroir. Elle n'avait pas avalé grand-chose, mais son corps lui paraissait plus chargé que la veille.

Si elle avait une peur, c'était bien celle de prendre du poids. Prise de poids signifie grossesse, grossesse signifie cauchemar.

Et le cauchemar signifie l'enfer.

Par ailleurs, Adyna n'est pas prête à revivre le cauchemar d'il y a quelques années.

C'était très certainement psychologique, parce qu'elle n'était pas enceinte. Elle le savait, les douleurs de la veille affirment à quel point ses règles peuvent être douloureuses.

Alors qu'est-ce qui n'allait pas ? Pourquoi avait-elle si peur de prendre du poids ? Aucune grossesse à l'horizon.

« Tout va bien. » Essaie-t-elle de se convaincre mentalement. C'est un échec sans bataille, deux doigts au fond de la gorge et des hauts le cœur lui prennent l'entièreté de son estomac.

Son estomac et son œsophage brûlent. Pourtant rien ne sorti, si ce n'est la salive qu'elle avait accumulée.

Elle essayait de faire le moins de bruit possible pour éviter de réveiller son amant, encore endormi dans les draps.

Mais c'était trop tard. Sans compter sur le sommeil bien trop léger et fragile du jeune Kosovar.

Hermès n'était pas dupe, il avait compris que quelque chose avait changé dans son alimentation.

Bien qu'elle ne soit pas une grande gourmande, elle n'avait pas l'habitude de sauter des repas. Faisait même attention à manger sainement.

Or, depuis deux jours, lorsque samedi matin et dimanche matin il lui avait préparé le petit déjeuner. Elle n'avait rien avalé si ce n'est quelques petites gorgées de café chaud.

Hermès n'osait s'aventurer sur un chemin miteux, avant d'être sûr. Les soirs il avait à nouveau insisté, mais elle n'a avalé rien, au-delà de deux bouchées.

Mais maintenant les preuves étaient en face de lui. Depuis l'encadrement de la porte, il avait une vision oblique sur sa belle.

Deux de ses doigts étaient en train de quitter sa bouche, ses cheveux étaient collés contre sa tempe et sa nuque à cause de la transpiration. Pendant que ses yeux étaient rouges.

Elle haleta, l'air avait disparu de ses poumons. Son arrière-gorge lui brûlait, elle toussait bien trop fort pour que cela puisse paraître naturel.

Le cœur d'Hermès frémit, se délégant pourquoi elle se faisait vomir. Est-ce que son poids la perturbait ?

Larme DouceWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu