Larme Douce

47 • Méandres.

Hey.. ? Je sais pas comment vous dire bonjour après tout ce retard et cet absence. J'en suis tellement désolée. Je m'expliquerai plus en détail sur Instagram, mais je vous demande de bien vouloir m'excuser et me pardonner pour mon impolitesse. @shayeplume !

Merci d'avoir attendu mon retour, je vous souhaite une très bonne lecture. En espérant que vous vous portez à merveille ?

Ce chapitre est court, dans le sens où je poste le double, mais j'ai eu énormément du mal à l'écrire et si je je poste pas quelque chose, je n'arriverai pas à avancer.

Bonne lecture mes trésors.

Externe ••

— Mais putain ! Qu'est-ce que tu fous ici ?

Il hurlait alors qu'un verre venait d'exploser pour la troisième fois contre le mur, projetant des éclats de verre dans l'air. Le son perçant de la rupture, combiné aux fracas de la tempête qui faisait rage à l'extérieur, enveloppait cet appartement autrefois enchanteur dans une atmosphère angoissante, une douce dystopie amère qui semblait refléter les émotions tourmentées des protagonistes.

Hermès était totalement désemparé, les cris qui s'échappaient de sa bouche étaient un exutoire à la panique qui le submergeait. La peur, telle une marée déchaînée, ravageait son esprit, amplifiée par l'acide persistant des hauts-le-cœur qui lui brûlait encore la gorge. Quand il s'était levé ce matin, espérant soulager son œsophage brûlant avec une tasse de thé, il ne s'attendait certainement pas à trouver Elena dans sa cuisine, les traits tirés par une angoisse similaire.

Depuis qu'il avait pénétré dans la pièce, le silence régnait, pesant sur leurs épaules comme un fardeau insoutenable. Chaque seconde qui s'écoulait sans un mot prononcé était comme une étreinte glaciale, témoignant de l'ampleur de la confusion et de la distance qui s'était creusée entre eux. Les yeux écarquillés, Hermès scrutait le visage d'Elena, cherchant désespérément des réponses dans ses expressions tourmentées. Mais comment pouvait-elle expliquer cette situation ? Les mots semblaient impuissants à traduire les sentiments intenses qui les submergeaient tous les deux.

Dans le regard d'Elena, il y avait une tristesse profonde, mêlée à une pointe de regret. Ses lèvres tremblaient légèrement, comme si elle essayait de trouver le courage de prononcer des mots qui pourraient effacer le chaos qui les entourait. Hermès pouvait presque entendre les battements frénétiques de son cœur, résonnant dans le silence oppressant de la pièce. Il voulait comprendre, il avait besoin de comprendre, mais il sentait que les émotions tourbillonnantes dans l'air étaient trop complexes, trop enchevêtrées pour être simplement exprimées par des mots.

La tension était palpable, électrisant l'atmosphère déjà lourde. Hermès sentait la chaleur de sa propre colère monter en lui, se mêlant à sa confusion et à sa douleur. Qu'est-ce qu'Elena fout dans sa cuisine, celle qu'il partage avec avec Adyna ? Où est-elle ?

Ces questions obsédantes tourbillonnaient dans l'esprit d'Hermès, menaçant de le faire sombrer dans la folie.

L'absence totale de souvenirs de la veille le torturait sans relâche, telle une lame acérée qui lui transperçait l'âme. Chaque détail manquant ajoutait une couche de confusion insupportable à sa détresse déjà palpable. Pourquoi diable se réveillait-il en sous-vêtements, avec les draps froissés et les vêtements d'Elena éparpillés dans la pièce ? Les éléments semblaient être les pièces d'un puzzle troublant qui refusait de s'assembler, comme si le destin lui-même s'amusait à taquiner son esprit déjà tourmenté.

Hermès était loin d'être un homme stupide ou prude, habitué à bien des extravagances et des ébats de la vie. Cependant, une hypothèse en particulier lui faisait horreur, et il souhaitait la repousser aussi loin que possible dans les abysses de l'oubli. Si jamais il s'avérait que cette hypothèse était vraie, pourquoi diable lui manquaient-il des souvenirs ? Une terreur froide et indicible s'insinuait dans les moindres recoins de son être, agitant ses émotions dans une danse macabre.