39 • Défibrillateur.

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coucou, mes amours, j'espère que vous allez bien ? je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que ce chapitre vous plaira.

il contient un GROS TW, que je donne à la fin du chapitre pour éviter les spoils.

ps : j'ai donné tout mon cœur dans l'écriture de ce chapitre.

Adyna ••

— Je veux le voir, ma voix commence à doucement s'élever dans le silence du commissariat, il n'y avait plus beaucoup de monde.

— On ne peut pas vous laisser entrer, Madame, vous n'êtes pas son avocate.

Je suis sur le point de perdre patience avec lui. Son haleine, qui sent le café et le tabac froid, est si nauséabonde alors qu'il est si près de mon visage. Je fournis un pas en arrière, en déposant mes mains à plats contre son bureau, dans un léger mouvement de recul.

— Je vous en prie, pour la dernière fois et avec tout le respect que je vous dois, pouvez-vous amener monsieur Lazarovic dans une salle d'audition ? Le ton de ma voix est calme mais ferme.

Il souffle dans sa barbe mal rasée en fronçant les sourcils, une mine agacée et dangereuse sur le visage :

— C'est contre les règles. Arrêtez ces enfantillages ou je serai contraint de vous faire sortir du commissariat.

Sa réponse m'énerve profondément. Pendant un instant, nous nous regardons en chiens de faïence. Puis, je glisse une main dans mon sac pour en sortir un chéquier que je fais claquer sur le bureau :

— Même ça ne peut rien y faire ? Je lui tends le carnet de chèques vide du bout des doigts en ajoutant, avec un sourire triomphant : regardez comme je suis aimable, je vous prête même mon stylo.

Il semblait à la fois surpris et méfiant de mon geste, ses sourcils se froncèrent à nouveau alors qu'il fixait le carnet de chèques. J'en ouvre une page, sans jamais quitter ses yeux, à l'aveugle, je le signe et déchire la page pour la lui tendre.

— Inscrivez le montant que vous souhaitez, mais laissez-moi voir le voir.

L'agent de policier jette quelques coups d'œils-de-pie autour de lui pour s'assurer qu'aucun mauvais regard était posé sur notre petite altercation.

Un sourire s'esquisse sur mes lèvres quand il prend le chèque, mais je crains qu'il ne s'en serve à mauvais escient.

— Suivez-moi, me dit-il en contournant son fameux bureau.

Il m'invite à le suivre en contournant son bureau, et je ne le quitte pas des yeux une seconde.

Je savais que l'argent avait de nombreux pouvoirs et que l'argent dominait ce monde, mais à ce stade ? Présentez la mort ou l'argent à une personne, et elle vous montrera son vrai visage, sans masque, sans mensonge. Si l'argent règle tout ? À quoi servent les lois ? Les moins riches n'ont plus de dignité ?

J''en ai assez de ces situations, mais je garde ma frustration pour moi. Qu-est-ce que je fous dans un commissariat aussi tard et surtout pourquoi Hermès se retrouve-t-il derrière les barreaux, alors qu'il est celui qui est le moins impliqué dans la famille Lazarovic.

Lorsqu'il se retourne et me dévisage de haut en bas, un haut-le-cœur me prend. Pourquoi me déshabille-t-il de ses gros yeux globuleux ? Ses yeux noirs se promenaient sur tout mon corps, et je soupçonnais même qu'il devait s'agripper à ma cuisse nue quelques secondes de plus.

— Nous devons vous fouiller, me dit-il en ouvrant la porte d'une salle, m'invitant à entrer, d'un geste de main malveillant.

— Pardon ? Je m'offusque hors de question que je me retrouve enfermée avec un tel prédateur que lui.

Larme DouceTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang