Larme Douce

42 • Vulnérabilité extrême.

Coucou, j'espère que vous allez bien ? Désolée pour ce retard, j'espère que ce 42ème chapitre vous plaira !! Bonne lecture.

Note d'auteure à la fin, prenez quelques petites secondes pour la lire s'il vous plaît.

tw : viol. -aucune scène décrite-

Externe ••

Malgré le soleil éclatant qui se dévoilait par moments à travers les minces nuages en toile, le froid persistait dans les rues antiques de Rome.

Les deux protagonistes étaient lovés l'un contre l'autre, leurs souffles apaisés et leurs battements de cœur presque en harmonie. Dans cet instant intime, ils semblaient coupés de tous leurs soucis. Leur simple présence l'un pour l'autre créait une atmosphère chaleureuse et rassurante, qui contrastait avec la froideur ambiante.

Plusieurs voix étrangères sont venues troubler le précieux et fragile sommeil.

Quelques brins de voix résonnent dans cette pièce, dans des chuchotements vraiment peu discrets. Les murmures sont étouffés, signe qu'ils essaient de ne pas perturber leur sommeil.

Cependant, le sommeil léger du noiraud ne permet pas à ces chuchotements de passer inaperçus. Les rayons de soleil qui filtrent à travers les volets le chatouillent, faisant frémir sa paupière.

— Est-ce qu'on a réellement fait les gardes alors qu'il se cache dans son lit ?

— Je crois qu'on nous prend réellement pour des cons.

— Vous êtes littéralement des clowns, une voix féminine s'ajoute à cette conversation.

Peu à peu, Hermès prend conscience de la réalité à travers les mouvements réguliers de son nez qui inspirent et expirent. Les paupières closes, il prête une oreille attentive à ce qui se passe autour de lui.

Avec précaution, il entrouvrit les paupières et les plissa d'abord pour s'adapter à la soudaine variation de lumière. Il reconnut facilement les trois personnes qui s'étaient invitées dans leur chambre :

L'agent de sécurité de l'hôpital, Jordan et une infirmière.

Hermès se demande automatiquement ce qu'ils foutaient là.

— C'est à nous de vous demander, qu'est-ce que vous faites ici ? L'agent de sécurité prit la parole tout en lui lançant un regard noir.

Hermès haussa un sourcil, avait-il pensé à voix haute ? Se demandait-il silencieusement.

— Vous n'êtes pas censé être là, et encore moins dans le lit de Mademoiselle, ce même agent avait pris à nouveau la parole pour sermonner le jeune Kosovar.

Hermès esquissa un léger sourire, ne prêtant guère attention à leurs stupidités et leurs avertissements. Après une nuit si apaisante, la réalité semblait encore être un mirage pour lui.

Son bras était toujours enroulé autour de la taille de la jeune femme, et un sourire se dessina spontanément aux coins ses pulpeuses. Il avait passé une nuit merveilleuse.

Aucun réveil brutal, aucune image odieuse, aucune ombre menaçante. Il avait dormi tel un enfant.

Adyna pivota lentement et paresseusement dans le lit, maintenant le dos tourné aux trois intrus. Hermès afficha un grand sourire en remarquant où se trouvait sa main.

Sa main droite enserrait parfaitement son sein, ce qui fit grandir son sourire en repensant aux événements de la veille. Sa poitrine, partiellement visible, ne lui échappe pas et Hermès en savoura chaque détail. Passant de ce grain de beauté sur sa clavicule à la naissance de ses seins.