21 - En cage

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Gabriel

Gabriel

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— Gabriel ! Revenez à vous !

C'est ce que me crie l'Érudit qui vient de me torturer l'esprit. Peu à peu, mes muscles se décontractent bien que ma respiration soit anormalement rapide. Je me redresse puis me lève afin de faire face à mon bourreau. Je pourrais le tuer, mais je pourrais aussi faire confiance à Selene et attendre qu'ils me libèrent.

— Laissez-moi extirper la douleur de votre bras, déclare-t-il.

Je hausse les sourcils puis relève le menton, les mâchoires serrées.

— Je n'ai aucune confiance en toi, l'Érudit de médeux.

— De toute façon, tu es en cage.

— Sauf si je te tue.

— Je peux t'aider à sortir.

Je fronce les sourcils. Il vient de me torturer, et maintenant il veut me laisser sortir ? Ai-je raté quelque chose ? Je ne fais confiance à personne, je n'ai pas envie de me retrouver trahi comme le sont la plupart des gens qui donnent leur confiance aveuglément.

— Comment ?

— Je suis capable de convaincre le roi que ton combat en vaut la peine.

C'est vrai qu'ils ont un pouvoir utile, ces Érudits.

— Pourquoi tu veux m'aider soudainement ?

— J'ai vu ton esprit tout entier...

Je me pince les lèvres. Alors cela signifie que je n'ai aucun secret pour lui. C'est comme se déshabiller devant quelqu'un. Je me sens soudainement nu devant cet Érudit trop sûr de lui.

— Souhaites-tu savoir ce que j'ai vu ?

— Non, soignes mon bras et dis moi ce qui te pousse à vouloir m'aider.

Je retrousse la manche de mon pull pour lui tendre mon bras. Je regarde ailleurs pendant qu'il pose ses mains juste au dessus, frôlant ma blessure terriblement douloureuse. Les morsures de Wealers sont profondes, ils ont plus de cinquante dents, ce qui fait que la peau en contact avec leurs mâchoires, finit tout simplement en bouillie.

Je ne souhaite pas non plus savoir ce qu'il a vu. Moi, j'ai suffisamment vu de souvenirs. Je saurais m'en contenter et je me fiche de connaître qui je suis réellement, bla-bla-bla. J'aime la personne que je suis aujourd'hui, et j'aimerais celle que je serai demain et ainsi de suite jusqu'à ma mort.

Mes épaules s'affaissent et je pousse un profond soupir lorsqu'enfin, cette tension dans mon bras et cette terrible douleur disparaît. Je peux le bouger aisément, je peux toucher ma plaie sans en sentir un seul picotement. Je dois admettre que c'est incroyable.

Les Érudits ont des pouvoirs utiles. Le sexe avec une Érudit est encore mieux qu'avec quiconque. Ils sont capables de mettre l'esprit en veille et l'orgasme en est que plus fort. Je crois que je n'ai jamais pris autant mon pied avec quelqu'un d'autre que Hoestrid.

TENEBRIS LUMINA : L'Arbre de Vie [INTÉGRALE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant