Chapitre XXXI

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Les voix qui animaient la belle cité d'or s'élevaient dans les rues du marché. Les vendeurs ambulants criaient ici et là, vendant les mérites de leur produits. Légumes frais, viandes de qualité, épices exceptionnelles, parfums merveilleux et autres compliments pour toutes sortes de fourniture. En effet, les différentes odeurs venaient chatouiller les narines de Rhiannon qui était installée sur le sol, assise en tailleur. Elle pouvait sentir du cumin, du poivre, du piment, du curcuma, de la muscade et du safran pour les épices. Elle sentait aussi le persil frais, la ciboulette, du romarin, du basilic, de l'aneth et de la coriandre pour les aromates. Le parfum de rose, de lavande, de la fleur d'oranger, du jasmin, du gardenia et de l'osmanthus. Tant d'odeurs qui parvenaient à la jeune femme qui ne bougeait pas. Elle écoutait les cris des marchands, les questions des acheteurs, des enfants qui jouaient non loin d'elle, des tapotements de pieds impatients, des râles de mécontentement dû aux prix parfois exorbitants, des soupirs de plaisir lorsque quelqu'un humait un parfum, ... Toutes ces odeurs et tous ces bruits étaient mélangés et pourtant, elle pouvait les distinguer un à un si elle se concentrait un peu. Quelqu'un s'approcha d'elle et elle entendit quelque chose tomber dans le bol en bois qui était devant elle. Elle fronça légèrement les sourcils. Encore un caillou. Elle tâtonna le sol, sa main proche du bol et elle le prit. Elle chercha la petite pierre du bout des doigts et la retira de son maigre butin du jour. 

Cela faisait déjà trois semaines passées que Rhiannon avait perdu la vue. Elle avait tenté de retrouver la maison de la sorcière qui lui avait refiler cette maudite potion mais en vain. Elle se maudissait de lui avoir fait confiance. Elle lui avait offert le cheval de Nyala contre la cécité. Rhiannon regrettait amèrement ce choix. Elle n'avait pu se retenir de suivre cette femme et elle lui avait inspiré confiance mais au final, elle était aveugle. Elle n'y voyait rien. Pas une seule once de lumière. Ceci dit, en un sens, la prêtresse lui avait fourni ce qu'elle avait demandé. Ses yeux avaient changé de couleur. Ils n'étaient plus bleus et dorés, seulement blanc. Elle n'avait plus ni iris, ni pupille. Cependant, cela ne la contentait pas. Elle était en colère. Comment pouvait-elle affronter le roi si elle n'y voyait rien ? Elle ne pouvait pas se déplacer aisément, elle ne pouvait reconnaître le fourbe, elle ne pouvait pas travailler et gagner de l'argent pour voyager et trouver des alliés, elle ne pouvait pas se battre. Elle avait toujours son épée mais elle ne pouvait plus s'en servir. Elle n'avait plus le cheval de Nyala et l'épée qu'elle lui avait offerte lui était désormais inutile. Il ne lui restait plus que ses vêtements qui ne ressemblaient plus à rien. Elle avait tout perdu en demandant à cette femme de l'aider. Elle s'était fait bernée et elle se retrouvait en difficulté à présent. Elle avait faim et elle pouvait à peine se nourrir. La Cité d'or proposait ses produits à des prix bien plus élevés que le village où elle avait passé son adolescence. Elle ne pouvait rien acheter avec une pièce de fer. Elle avait amasser quelques pièces et elle pouvait espérer prendre quelques fruits et une miche de pain mais elle ne savait pas combien cela lui durerait et il lui arrivait de ne rien récolter pendant plusieurs jours. 

Depuis ce jour où sa vue l'avait quittée, Rhiannon était désespérée. Elle n'était plus capable de rien. Elle apprenait à vivre avec son handicape mais c'était une chose bien difficile que de se repérer dans l'espace. Son odorat et son ouïe s'étaient améliorés, certes, mais cela ne lui servait à rien. Elle se sentait encore plus inutile que lorsqu'elle voyait. Elle ne pouvait se trouver d'alliés à présent. Personne n'allait l'aider. Une pauvre fille aveugle qui divaguait... Voilà pour quoi ils la prendraient. Elle était coincée dans la cité, quelques minables pièces en poche et une épée inutile dont elle refusait de se séparer. Elle avait déjà eu quelques demandes, certains trouvant ridicule qu'elle se balade avec une lame d'une telle qualité alors qu'elle ne pouvait l'utiliser. Cependant, même lorsque son estomac hurlait vaillamment famine, elle refusait de la vendre. C'était tout ce qu'il lui restait de celle qu'elle aimait et qui n'était plus. Elle préférait mourir de faim avec son épée à la ceinture que de la refourguer au premier venu qui lui ferait une offre. Surtout qu'ils lui proposaient bien moins que sa réelle valeur et même en lui donnant dix fois celle-ci, elle continuerait de refuser. Jamais elle ne s'en séparerait. Jamais !

C'était pour cette raison qu'elle restait assise là, du matin au soir, dans l'espoir d'avoir de quoi se payer à manger. Elle prit ses pièces et les compta une à une. Elle en avait six, plus une qu'il lui restait de son dernier achat. Cela faisait donc sept pièces de fer. C'était peu. Seule les tavernes restaient à un prix raisonnable pour certaines, d'autres étant plus fastueuses. Cependant, une tourte à la viande coûtait dix pièces donc il lui en manquait trois. Elle soupira et les mit dans sa poche, reposant le bol devant elle. Elle restait donc là, patiemment, espérant que quelques personnes seraient assez généreuse pour lui permettre de manger ce soir. Malheureusement, les heures passèrent et elle n'eut qu'une pièce de plus. Huit pièces de fer. Rhiannon la mit à l'abris avec les autres et elle ramassa son bol, se levant. Elle se pencha et tapota le sol de sa main pour retrouver son bâton. Elle l'attrapa au même moment qu'une main se posa sur ses fesses. Elle se retourna et frappa la personne qui avait osé au visage. 

-Je suis peut-être aveugle mais ça ne m'empêche pas de sentir vos sales pattes sur moi, grogna-t-elle, regardant devant elle alors que l'homme était au sol.
-Espèce de sale petite..!
-Herion ! Ca suffit, vaurien ! Va-t'en d'ici ! s'exclama une femme plus loin.

L'homme cracha au sol, grognant avant de s'éloigner. Rhiannon poussa un soupir. Elle posa son bâton au sol et chercha le mur contre lequel elle était posée. Il se trouvait sur sa gauche donc elle fit un demi-tour sur elle-même. 

-Merci, lança-t-elle à la femme qui eut un sourire bien qu'elle ne pouvait le voir. 

Elle commença à marcher, sa canne de fortune allant de droite à gauche devant elle pour lui signaler si il y avait un mur ou une personne devant elle. Elle arriva au bout de la rue et tourna à droite. Elle continua jusqu'au bout de cette rue et alla à gauche cette fois. Sur sa route, quelques personnes la bousculèrent mais elle ne disait rien, cherchant juste son chemin jusqu'à la taverne. Elle s'avança, suivant l'odeur de la nourriture. Elle s'arrêta au milieu de la rue et écouta son environnement. Elle entendait la musique qui provenait de l'endroit, devinant donc qu'elle s'en était bien rapprochée. Elle continua de marcher jusqu'à l'entendre presque distinctement. Elle cogna des marches et elle s'agrippa à la rambarde. Elle monta l'escalier et elle poussa la porte. Elle frappa des pieds de chaises et de tables avant que la serveuse ne vienne, l'attrapant par le bras pour l'amener à une table.

-Merci, souffla Rhiannon en s'asseyant. Hum, dites... J'aurai une faveur à vous demander, dit-elle en attrapant le bras de la femme alors qu'elle fixait le vide devant elle.
-Dites-moi, dit la serveuse en souriant.
-Je n'ai là que huit pièces de fer. Je sais qu'il m'en manque deux pour une tourte mais serait-il possible de me faire la charité pour cette fois ? Je vous promets de vous ramener les deux pièces manquantes lorsque je les aurais, demanda-t-elle.
-Hum... Je ne sais pas. Il faut que je demande à mon patron, répondit-elle avec hésitation.
-Faites, j'attends sa réponse ici, affirma Rhiannon avant de sourire légèrement.

La femme s'éloigna d'elle et alla parler à son supérieur. L'homme posa les yeux sur Rhiannon et il secoua la tête vivement. Il s'approcha de sa table et l'attrapa par le bras pour la lever.

-On ne fait pas la charité ici ! Soit tu paies, soit tu dégages, lui cria-t-il en la tirant vers la porte. 

L'homme l'ouvrit et il la jeta au sol. Rhiannon tomba ventre au sol et elle poussa un long soupir après avoir grimacé de douleur. Après quelques secondes à peine, son bâton fut lancer à côté d'elle. Elle le chercha de la main avant de le prendre et de se relever. Même si elle ne voyait pas, elle sentait des regards sur elle. Elle secoua la tête et se leva. Visiblement, elle ne mangerait pas ce soir. Elle reprit donc sa route et elle retrouva son chemin jusqu'à la fontaine. Elle s'installa sur celle-ci, attendant patiemment. Elle espérait, chaque jour, que la prêtresse reviendrait et changerait les choses. Ses yeux précédents étaient un fardeau mais ceux-ci étaient un calvaire. Après quelques minutes à simplement écouter et sentir ce qui l'entourait, elle perçu que quelqu'un s'était assis à côté d'elle. Une bonne odeur de nourriture émanant de celle-ci. La personne prit sa main et elle se crispa, voulant la retirer mais la personne la maintint avant de poser dans sa main un plat. Elle le serra pour ne pas le faire tomber et l'inconnu vint glisser une fourchette dans son autre main.

-Et voilà, bon appétit, lança une voix féminine.

Rhiannon la reconnu. C'était la personne qui avait crié sur l'homme au marché.

-Je suis désolée. Je vous vois tous les jours et je n'ai pas pu m'empêcher de vous suivre. J'étais curieuse de savoir où vous alliez, avoua la femme en souriant. Je l'ai vu vous jeter telle une malpropre. Les gens sont parfois sans cœur. Je me suis dit que cela vous ferait plaisir.
-Merci, souffla Rhiannon. Puis-je vous demander pourquoi vous faites cela ? demanda-t-elle ensuite.
-Pourquoi pas ? Je ne trouve pas normal que l'on laisse quelqu'un mourir de faim. Cela ne m'a coûté que quelques pièces, répondit-elle, la douceur de son âme s'entendant dans sa voix.

Rhiannon posa la tourte sur la fontaine, à côté de sa cuisse et elle fouilla sa poche pour lui tendre ses quelques pièces. La femme referma ses doigts dessus, repoussant sa main.

-Non. Gardez-les. Je n'en ai pas besoin, lui dit-elle. J'avais simplement envie de faire quelque chose de bien, continua-t-elle ensuite. Tous les jours vous êtes là, assise, sans bouger, vous ne demandez rien, patiente... J'avais juste envie d'aider quelqu'un dans le besoin, affirma-t-elle. Par contre...

La femme sortit deux pièces de fer de sa bourse, ayant compter celles dans la main de l'aveugle, et elle lui donna.

-C'est trop. Je ne peux accepter, souffla Rhiannon, qui ne voulait pas abuser de sa bonté.
-Ce n'est rien, vraiment. Vous pourrez vous en acheter une autre demain comme ça, fit la femme en souriant.
-Comment vous appelez-vous ? demanda la princesse.
-Jenny, répondit-elle en souriant. Et vous ?
-Myla, souffla la jeune femme qui ne pouvait divulguer sa réelle identité, même en étant aveugle. Merci, Jenny, dit-elle ensuite.
-Avec plaisir, Myla, fit-elle. Est-ce que c'est de naissance ? demanda ensuite la jeune femme, simplement curieuse.

Rhiannon reprit sa tourte et en mangea une bouchée, soufflant de plaisir. Quel bonheur que de manger. Son estomac était plus que reconnaissant à cet instant.

-Mhmh... Oui, mentit la jeune femme. C'est depuis toujours.
-Je n'avais jamais vu quelqu'un avec les yeux tout blanc. Ni iris, ni pupille. C'est drôle. Enfin, ce n'est pas amusant, juste étrange, se rattrapa ensuite Jenny.
-Je n'ai jamais vu quelqu'un avec les yeux blancs non plus, plaisanta Rhiannon.

La jeune femme fronça les sourcils dans un premier temps avant de rire.

-Vous n'avez peut-être pas la vue mais vous avez l'humour ! s'exclama-t-elle amusée. Est-elle bonne ? demanda-t-elle ensuite.
-Délicieuse. Je vous suis infiniment reconnaissante. Vous semblez être mon héroïne du jour, dit-elle en souriant.
-Oh... Vous parlez d'Herion ? Comment..? 
-Votre voix, l'interrompu-t-elle. Je l'ai reconnue, tout simplement. 
-Je vois ! Vous devez avoir une bonne ouïe. Il est souvent dit que les aveugles ont les autres sens plus développés, devina Jenny.
-En effet... dit-elle simplement, prenant une autre bouchée de sa tourte.
-Êtes-vous de la cité ? Je ne vous avais jamais vue avant ces dernières semaines, demanda-t-elle, toujours aussi curieuse.
-Mes parents sont récemment morts, me laissant à mon triste sort. Je ne sortais jamais. Ils craignaient que je me perde, mais depuis leur disparition je me dois de trouver de quoi me nourrir, inventa la jeune femme. J'ai encore énormément de mal à me repérer. Je ne connais que le chemin de la fontaine au marché, du marché à la taverne et de la taverne à la fontaine. Je ne sais même plus où se trouve ma maison, plaisanta Rhiannon.
-Oh ! Et vu que vous ne pouvez pas la décrire...
-Impossible de demander mon chemin, compléta-t-elle. Ma foi... Cette maison étant le lieu où mes parents ont donné leurs derniers soupirs, je n'ai pas vraiment envie d'y retourner, dit-elle en haussant les épaules, mangeant à nouveau.
-Cela ne doit pas être facile, souffla doucement Jenny.
-Non mais je me réconforte en me disant qu'ils sont dans un endroit paisible, auprès des dieux, affirma Rhiannon en souriant.

Un silence s'installa entre les deux femmes, la princesse continuant de manger tranquillement son repas. Même si elle mourrait de faim, elle ne se goinfrait pas, profitant de ce repas gracieusement offert. Elle avait de quoi s'en offrir une autre mais elle ne l'achèterait pas avant quelques jours très certainement, donc elle en profitait. Son palais s'était aussi affiné. Elle appréciait chaque bouchée, profitant des saveurs qu'elles offraient. 

-C'est tellement dommage, souffla Jenny en la fixant.
-Quoi donc ? demanda Rhiannon intriguée.
-Que vous ne puissiez admirer votre beauté, répondit-elle, faisant rougir la princesse. Je n'avais jamais vu une femme aussi belle que vous l'êtes, avoua-t-elle ensuite. Cette beauté vous appartient et pourtant, vous ne pouvez l'admirer. Dommage, vraiment.
-Je vous remercie du compliment, dit-elle en souriant. Ceci dit, ce que je désirerais vraiment admirer, c'est la nature. Les arbres, les fleurs, l'herbe, les animaux... 
-Oh ! C'est quelque chose de merveilleux, affirma Jenny en souriant. L'herbe verte qui couvre les plaines, les fleurs variées qui couvrent le sol, lui enlevant toute monotonie, ...
-Qu'est-ce que la couleur verte ? demanda Rhiannon, continuant de jouer le rôle de celle qui n'avait jamais vu.
-Oh... Hum... Comment décrire le vert..? souffla Jenny, fronçant les sourcils.

Le silence se réinstalla avant qu'elle ne soupire de frustration, cherchant réellement un moyen de lui décrire la couleur.

-Impossible. Vert c'est... vert. Mais si cela devait être une odeur, ce serait l'herbe fraîchement coupée ou les épines de sapins pour un vert plus sombre, ou encore le persil et la ciboulette pour un vert se trouvant entre les deux, tenta-t-elle d'expliquer quand même.
-Et si cela devait être un son ? demanda-t-elle en souriant.
-Mmmh... Les frottements des feuilles qui dansent au gré du vent, répondit Jenny.
-J'ignore toujours à quoi ressemble la couleur mais maintenant, lorsque je sentirais l'herbe sous mes pieds, l'odeur du persil au marché, l'odeur des sapins dans la forêt ou que j'entendrais le bruissement des feuilles dans le vent, je penserais à cette couleur. Je me l'imaginerais, dit-elle en souriant.
-C'est ironique... Malgré votre malheur, vous semblez voir la vie du bon côté, affirma-t-elle, amusée.
-À quoi bon broyer du noir alors que c'est tout ce que je vois ? répondit-elle en souriant avant de reprendre une bouchée.

Jenny eut un léger rire avant de grogner.

-Argh ! La nuit commence à tomber. J'aimerais tant poursuivre notre conversation. Serez-vous là demain, au marché ? demanda-t-elle en se levant.
-Comme tous les jours, répondit Rhiannon.
-Dans ce cas, je vous vois demain ! J'ai hâte, s'exclama-t-elle enjouée avant de s'éloigner.

Rhiannon eut un sourire. Même si elle semblait être ignorée du matin au soir, les gens lui lançant une malheureuse pièce pour avoir l'impression de faire quelque chose de bien, cette jeune femme l'avait vue. Elle l'avait remarquée et elle s'était sincèrement intéressé à elle. Cela faisait du bien à la princesse. Elle passait ses journées assise, sans dire un mot, n'échangeant avec personne. Cela venait de combler sa solitude. Ca lui avait réellement fait du bien de discuter avec cette âme charitable. Son estomac aussi était comblé. Elle avait sincèrement apprécié son geste et il ne serait pas oublié. Elle ne pouvait lui rendre la pareille mais elle était reconnaissante de ces gestes et de ces paroles. Rhiannon la remerciait du fond du cœur. Jenny ignorait à quel point elle lui avait mis du baume au cœur.

Alors qu'elle terminait son plat, elle entendit des pas s'approcher d'elle. Rhiannon eut un petit sourire amusé, se disant que c'était sûrement la jeune femme qui était revenue.

-Vous avez oublié quelque chose ? demanda-t-elle en souriant.
-Non. Je n'oublie jamais rien, fit une voix d'homme qu'elle ne reconnaissait pas. Surtout pas un visage, dit-il ensuite.
-Que désirez-vous ? fit Rhiannon en posant sa main sur sa canne, prête à frapper si le besoin s'en faisait sentir.
-Je vous ai vu dans cette taverne. Vous étiez avec les rebelles, n'est-ce pas, princesse ? demanda-t-il en souriant.

Rhiannon comprit que cet homme était celui que Nyala avait vu dans cette taverne, causant leur perte, et elle voulu se lever pour frapper mais il l'arrêta et la plaqua au sol. Rhiannon allait crier à l'aide lorsqu'il lui flanqua son poing dans la figure, l'assommant. L'homme prit ensuite une corde et il noua ses mains dans son dos avant de la porter sur son épaule. Il l'amena à son cheval qui n'était qu'à quelques mètres et il posa Rhiannon sur la croupe du cheval, derrière sa selle. Il grimpa ensuite sur l'animal et il se mit en route. Le rat de Makila avait trouvé la princesse et il comptait bien la ramener au roi. Il n'oubliait réellement aucun visage. Il avait bien vu qu'elle n'avait plus les mêmes yeux mais ce visage, il le reconnaitrait entre des milliers. Il savait qu'il avait trouvé la bonne cible et il voulait donc l'amener devant le roi, obéissant à sa maîtresse.

The Lost Kingdom [EN COURS]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora