[ 5 ] - La Vengeance D'une Ventriloque.

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Marie arriva chez son amie Pauline après plus d'une heure de retard. Son amie ne lui fit pas la remarque, elle était bien trop habituée à ses retards répétitifs. Marie était une grande passionnée du travail de la mère de Pauline. Elle fabriquait de nombreuses marionnettes, pour les ventriloques et pour les spectacles pour les enfants dans les parcs d'attractions.


Elle était venue aujourd'hui, car Pauline lui avait annoncé l'arrivée d'un nouveau Pantin. Celui-ci portait le nom de Billy et il avait été le seul rescapé de l'incendie d'un atelier. Pauline avait décrit le pantin, comme flippant, mais l'adolescente voulait le voir de ses propres yeux.

Pauline l'emmena dans la salle où sa mère entreposait tous ses patins. Un côté appartenait à sa collection personnelle et l'autre à ses créations. Les deux filles se dirigèrent vers sa collection personnelle, afin que Marie fasse la rencontre de Billy.

— Est-ce que ce pantin a une histoire lui aussi ? demanda Marie.

— Hm lui non, dit-elle hésitante. Mais sa propriétaire s'appelait comme toi et son histoire est terrifiante, avoua-t-elle ensuite.

— C'est à dire ? Je veux savoir s'il te plait.

Pauline partit donc dans des explications durant des heures, et en effet, l'histoire de l'ancienne propriétaire de ce pantin était étrange.

Mary Shaw, voulait depuis toujours créer le pantin parfait. Le pantin le plus réaliste du monde. Lors d'une de ses représentations au théâtre, un petit garçon avait gâché le spectacle en disant qu'on voyait les lèvres de la vieille femme bouger. Une remarque déplaisante pour la ventriloque. Quelques jours après, le garçon fut porté disparu et le corps n'a pas été retrouvé. La famille soupçonna Mary Shaw, comme étant responsable de sa disparition.

Pris d'un excès de colère, le père du petit garçon disparu attrapa la vieille femme et lui arracha la langue. Malgré sa mort, un poème macabre lui donnait toujours vie. Dans celui-ci, une seule et unique phrase perturbait le village entier de Raven's Fair, vide de monde à l'heure actuelle. Cette phrase disait : Prend garde au regard de Mary Shaw, elle n'avait pas d'enfant, que des poupées, et si un jour tu la vois dans tes rêves, prends garde à ne surtout pas crier.

La famille responsable de la mort de Mary Shaw fut retrouvée décimée, un par un, la langue et la mâchoire du bas arrachée. Seule une petite fille s'en sortit indemne, les pompiers l'ont sorti de justesse du ventre de sa mère enceinte d'elle au moment de sa mort. C'est pour cela qu'on dit que l'âme de Mary Shaw est toujours présente parmi les mortels, elle ne partira qu'une fois son travail terminé.

Pauline termina son histoire, ce qui fit froid dans le dos à Marie. Le regard du pantin l'effrayait encore plus que l'histoire en elle-même.

La journée passa et les deux adolescentes profitèrent du soleil. Pauline proposa à son amie de passer la nuit chez elle, ce que la demoiselle accepta. Après une telle histoire racontée en début d'après-midi, elle préférait rester avec son amie.

Durant la nuit, alors que Pauline dormait profondément, Marie eut l'impression d'entendre une voix l'appeler. Elle sortit de la chambre et descendit au rez-de-chaussée, pensant que la mère de Pauline l'appelait.

A sa grande surprise, quand elle fut en bas, il n'y avait personne. Puis, la voix retentit de nouveau, elle semblait venir de la salle d'exposition. Non sans crainte, Marie se dirigea vers la pièce. Elle ouvrit la porte et pénétra à l'intérieur.

Billy, le Pantin était là, assit sur la table centrale. Il la regardait de ses yeux bleus terrifiants, elle s'avança jusqu'à lui et l'observa de plus près. Quand soudain, le visage de Mary Shaw sortit du pantin.

Sa bouche était dessinée comme celle d'un pantin, lui donnant un sourire terrifiant. Elle la fixait et ne put se retenir de hurler. A l'instant même où elle ouvrit la bouche, Mary Shaw se jeta sur elle, lui arrachant la langue et la mâchoire.

Le corps de Marie demeurait sans vie au sol, les yeux grands ouverts montrant la peur des derniers instants. C'était donc elle, la petite fille survivante de ce massacre. Elle aurait pu s'en sortir, si elle avait repensé au poème.

Prend garde au regard de Mary Shaw, elle n'avait pas d'enfant, que des poupées, et si un jour tu la vois dans tes rêves, prend garde à ne surtout pas crier.

***

Et voici un nouveau texte venant du Film Dead Silence datant de 2007. Ce n'est pas une grande Psychopathe, mais je voulais mettre une femme, car les psychopathes sont souvent des hommes :)

Avez vous déjà vu ce film ?

Un petit vote fait toujours plaisir =).

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now