[ 40 ] - Extinction.

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Imaginez un monde silencieux, comme si le temps venait de se figer. Aucun véhicule, aucun klaxon, pas de hurlement, un calme plat presque effrayant. Seul le bruit des oiseaux se faisait entendre au travers des rues parisiennes.

Lise Dubois, étudiante parisienne n'en croyait pas ses yeux, la population s'était comme évaporée. Ou du moins, elle était plongée dans un profond sommeil, qui semblait interminable. Après plus d'une semaine d'enfermement, Lise se décida a quitter l'appartement de ses parents, qui dormaient sur le sol du salon. Au début, elle pensait qu'ils étaient décédés, mais elle avait senti leur pouls, qu'elle vérifiait chaque jour par précaution. Elle aurait également voulu les installer dans leur lit, mais du haut de ses un mètre soixante et de ses cinquante kilos, cela était bien trop compliqué.

Elle quitta son appartement, une bombe lacrymogène dans les poches. Elle préférait avoir quelque chose sur elle, on ne sait jamais, si la seule personne encore éveillée de Paris à part elle était un fou. L'appréhension qu'elle avait, même quand le monde vivait normalement. A force de regarder les informations et les magazines télévisuels de faits divers, elle devenait légèrement parano.

Elle déambulait dans la ville de Paris, tout en restant sur ses gardes. C'était la première fois qu'elle pouvait admirer la beauté de cette ville, dans sa totalité. En temps normal, la foule touristique, qui prend possession de la ville empêche d'admirer les merveilles qui s'y trouvent. Le calme qui l'effrayait depuis une semaine, devint soudainement apaisant à ses yeux, elle appréciait ce moment, qu'elle en oublia ses réelles motivations à sortir. 

Après plusieurs minutes de relaxation, elle partit en direction de la supérette de son quartier, afin de pouvoir acheter de quoi se nourrir. Elle fut subitement arrêtée dans son élan en entendant le bruit d'une personne se réveiller. Elle tourna la tête et découvrit une femme, le visage incroyablement pâle, toussant à la limite de l'étouffement.

Elle avança et s'agenouilla aux côtés de cette femme. Elle mit son corps sur le côté, afin d'être sûr qu'elle ne s'étouffe pas. La femme semblait avoir beaucoup de mal à reprendre sa respiration, comme si elle avait été en apnée pendant plusieurs longues minutes.


- Madame, est-ce que vous allez bien ? demanda Lise inquiète.


Mais la femme ne lui répondit pas, elle la regardait simplement. Elle ouvrait la bouche, comme si elle voulait dire quelque chose, mais que le son ne voulait pas en sortir. En temps normal, la jeune femme aurait pensé à une personne muette, mais quelque chose était bizarre dans le regard de cette femme. Ses yeux semblaient être recouverts d'un voile blanc, comme si elle était aveugle. Chose qui pourrait être possible, mais la vérité était tout autre, elle le comprit quand la femme fit un bruit peu rassurant.

Lise se recula et la femme qui avait l'air fragile, rampa au sol. Ouvrant et fermant la bouche, laissant s'échapper comme un cri étouffé. Elle ne voulut pas s'éterniser et commença à s'enfuir, la peur au ventre. 

La foule autour d'elle se relevait, les uns après les autres toussaient pour ensuite ramper avant d'arriver à se mettre debout. La démarche comparable à celle d'un homme à l'état végétatif, mélangé à des cris faibles et étouffés. Elle connaissait ça, mais elle le connaissait que venant de film et série, d'un milieu totalement fictif et impossible dans la vraie vie.

Voyant que la population autour d'elle devenir de plus en plus nombreuse et agressive, elle décida de rentrer immédiatement chez elle. Elle ne voulait pas prendre le risque de rester dans les rues, qui devenait de plus en plus dangereuse, au fur et à mesure que défilaient les minutes.
Non loin de son appartement, ne faisant plus réellement attention a ce qui pouvait se passer autour d'elle. Un homme, qui n'était plus, lui non plus dans son état normal, lui attrapa le bras. En voulant se libérer de son emprise, elle s'emmêla les pieds et tomba sur le sol, emmenant avec elle l'homme cannibale qui cherchait à la dévorer.

Une fois au sol, le corps lourd de l'homme sur le sien l'empêchait de se relever. Elle envoya plusieurs coups dans son visage, le temps d'attraper se bombe lacrymogène. Une fois en main, elle pulvérisa le visage de l'homme abondamment, ce qui le fit tousser légèrement. Elle profita de cet instant pour le pousser de toutes ses forces, puis se relever.

Elle n'attendit pas une seconde de plus pour partir en courant, en direction de son immeuble. Une fois à l'intérieur, le bruit des grognements affamés des occupants des appartements faisaient froid dans le dos. 

Elle monta jusqu'au troisième étage doucement, elle avait besoin de se remettre de sa mésaventure extérieure. Plus elle avançait et plus elle espérait. Elle avait une lueur d'espoir de retrouver ses parents encore endormis, ou réveillés, mais dans un état normal.

Elle ouvrit la porte et pénétra dans l'appartement. Au fur et à mesure où elle insistait sur la clenche pour ouvrir, un frisson parcourut son corps tout entier. Elle entra dans l'appartement et se dirigea immédiatement vers le salon, dans lequel elle se figea instantanément. 

Une vision d'horreur, une scène impossible. Sa mère avait repris connaissance, mais elle se faisait un festin de son mari, qui n'avait pas eu le temps de se réveiller. Un cri s'échappa de la bouche de Lise, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention de sa mère vers elle. La femme arrêta son déjeuné sanglant et se releva. L'odeur de la chair fraîche était bien plus intéressante que celle inerte se trouvant au sol. Doucement, elle avança vers sa fille, le sang dégoulinant le long de son menton et longeant son cou.

.A SUIVRE...

***

Hey, déjà quarante histoire sur le recueil, comme sa passe vite =O. 

J'ai voulu me tourner un peu dans le post-apocalyptique, avec un monde assoiffé de sang et remplit de Zombie. Pour la suite, j'aimerais votre avis =)

Vous préférez trouver un remède contre les zombies ? Ou que Lise se fasse bouffer et on en parle plus ? xD

Désirez vous une groupe de combattant ou Lise reste seule ?

Un petit vote fait toujours plaisir *.*

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now