Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )

[ 67 ] - Forêt Maudite.

Bien loin du bruit de la ville et de la pollution. Quatre amis partirent en week-end dans un chalet, se trouvant dans une forêt hollandaise. Il est vrai que le climat n'est pas dès plus chaud pour un week-end de juillet, mais il s'en fichait. Il voulait partir dans un endroit de nouveau, respirer de l'air pur, se sentir seul l'espace d'un week-end.

Durant le trajet, plus ils approchaient du chalet et plus la route se détériorait, pour au final s'arrêter subitement. Le groupe dû rejoindre l'habitation à pied, car la zone n'était pas exploitable en voiture. Julien était un peu perturbé, il n'avait rien dit à Julie, Laura et Paul, mais quand il avait mis du carburant quelque chose c'était passé.

En effet, l'homme s'occupant de la station-service eue l'air effrayé quand Julien lui avait parlé du chalet. Il lui avait dit à plusieurs reprises de ne pas y aller, que l'endroit était dangereux, mais en voyant l'état physique de l'homme, il n'avait pas voulu le croire. De plus, ce genre de réaction faisait bien trop clicher à ses yeux, on aurait cru une réplique tout droit tirée d'un mauvais film d'horreur. Cela ne l'empêcha pas de cogiter et d'angoisser au final.

Installé dans le chalet, chacun s'occupait à sa manière. La nuit tombait progressivement, plongeant au fur et à mesure la petite demeure en bois, dans le noir. Un vent glacial se mit à souffler au moment même où la lune se retrouva seule dans le ciel en compagnie des étoiles. Tellement glacial, que celui-ci rafraîchissait l'intérieur du chalet.

Il était plus ou moins minuit, tout le monde venait de manger copieusement. Fatigués par la route, ils décidèrent de se mettre au lit, il ne fallut que quelques minutes à chacun, pour s'endormir profondément.

Une heure du matin, Laura se réveilla commençait à se réveiller doucement. Elle avait froid, son corps grelotait, mais au moment où elle voulut remonter la couverture jusqu'à ses épaules, elle ne la trouva pas. Elle se réveilla et d'un bond s'assit. Elle pensait être encore dans le lit et que la couverture avait glissé, mais la surprise fut tout autre.

Elle était au beau milieu de la forêt sombre, où seule la lune l'aidait à voir autour d'elle faiblement. Une fine brume recouvrait le sol, ce qui rendait l'endroit effrayant. Elle se releva et regarda autour d'elle, paniqué et frigorifier. Comment était-elle arrivée ici ? Elle n'en savait rien. Où étaient les autres ? Elle ne le savait pas non plus.

Soudainement, un rire se fit entendre. Les arbres semblaient se moquer d'elle, d'autre pleurait, certains criaient de peur et d'autre lui demandait de partir. Ce n'était pas possible autrement, elle devait faire un cauchemar, pensa-t-elle. Elle répéta plusieurs fois à haute voix : " ce n'est rien, ce n'est qu'un cauchemar ! "

Un sapin qui se tenait en face d'elle, voulut lui faire comprendre que ce n'était pas un rêve. Il projeta une fine branche qui fouetta la jeune femme, assez violemment, au point de la faire chuter au sol. La panique la gagna, son cœur battait à tout rompre, les larmes menaçaient de noyer son visage doux et innocent.

Le sol se mit à trembler et comme paralysé, la jeune femme n'arrivait pas à se relever, pourtant, elle mourait d'envie de partir en courant. Les racines des arbres sortirent du sol attrapèrent la jeune femme fermement, puis la soulevèrent du sol. Laura hurlait, elle hurlait de toutes ses forces, mais personne ne l'entendait. Un arbre rigolait, un autre lui disait: " Je t'avais prévenu ".

Elle se débattait tant bien que mal, alors qu'elle voyait se rapprocher doucement un tronc deux, à trois fois plus gros qu'elle. Elle le voyait s'approcher encore et encore jusqu'à ce qu'au moment où elle se retrouva à l'intérieur. Ses bras pouvaient bouger, cela lui permettait de faire bouger seulement deux branches du gros conifère dans lequel elle se trouvait. Elle pouvait observer tout autour d'elle, elle pouvait également parler, mais personne ne lui répondit.

Elle fondit en larmes a tel point, que ses pleurs étaient entendus par Julie et Paul. Les deux amis se retrouvèrent sur le perron de la petite habitation, tout en s'interrogeant. Qu'est-ce que Laura faisait au beau milieu de la forêt toute seule ? Et pourquoi était-elle en train de pleurer ? Leur faisait-elle une blague ?

- Laura où es-tu ? Ce n'est pas drôle, s'exclama Julie.

Les pleurs continuaient, mais personne ne lui répondit. Paul prit son téléphone et activa la lampe torche, afin d'éclairer le lieu sombre et terrifiant. Puis, les deux avancèrent doucement en s'avançant dans la forêt en direction des pleurs.

Après quelques minutes, ils arrivèrent au même endroit où c'était réveillé la jeune femme. Les pleurs étaient forts, ce qui surprit les deux amis, car il n'y avait personne.

- Partez, hurla Laura.

Ne la voyant pas, la panique gagna ses deux amis, qui ne comprenaient pas ce qui se passait autour d'eux. Paul s'apprêtait à partir en courant, mais une racine s'enroula autour de sa cheville. Il chuta violemment au sol et fut traîner, il essaya de se rattraper, mais ses ongles glissèrent et certains se brisèrent. Il fut lui aussi piégé dans un arbre, tout comme Julie.

Dans le chalet, Julien se réveilla en sursaut. Le corps en sueur, la respiration saccadée, il venait de faire un cauchemar horrible et à la fois complètement débile. Il venait de voir ses amis se faire piéger dans des arbres, comme plein d'autres dans cette forêt. Il se tourna et découvrit que Julie, sa petite amie n'était plus là.

Il sortit de la chambre et alla dans l'autre, mais Laura n'était plus là. Il courut dans le salon où Paul dormait sur le canapé, mais il n'y avait personne. Soudainement, la porte du chalet s'ouvrit brusquement et Julien fut à son tour tiré dans la forêt, par la force des racines qui étaient venues le chercher. Ils avaient voulu profiter de l'air pur pour un week-end, ils allaient en profiter pour l'éternité.

***

Une imagination débordante que voulez vous xD.

*Que pensez vous de cette forêt humaine ? :p

Un petit vote fait toujours plaisir *.*