[ 55 ] - Malédiction allemande.

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Gérardmer, une ville vosgienne connue pour ses passages touristique. Une légende datant de la Seconde Guerre Mondiale dit; qu'un chalet luxueux se trouvant dans les hauteurs est hanté. Les esprits de certains combattants s'amuseraient à terroriser les locataires, les uns après les autres.

Luc Weisner, un franco-allemand était le propriétaire de la propriété. Il l'avait obtenu au décès de sa grand-mère, il y a maintenant plus de quinze ans. A bout de n'en tirer aucun bénéfice, car les locataires ne restent jamais, il décida de le mettre en vente.

Il avait pris cette décision à contrecœur, mais l'homme n'avait pas d'autre moyen. Vivant maintenant à La Rochelle, il ne pouvait pas entretenir le chalet. Pour lui, le vendre était donc la meilleure solution, c'était pour cette raison qu'il était revenu.

Aujourd'hui, après avoir fouillé les moindres recoins du chalet à la recherche d'une fuite de gaz, signalée par les anciens locataires. Puis, après avoir cherché longuement ou du moins avoir attendu, un fait inexpliqué, qu'il ne vit jamais. Il attendait patiemment un acheteur intéressé par la demeure.

Peu de temps après, l'homme arriva sur la propriété. Les deux se saluèrent et Luc fit visiter la maison de bois au principal intéressé. L'homme annonça qu'il recherchait depuis longtemps un chalet isolé pour ses vacances en famille. Vivant dans le cœur de Paris, il recherchait le calme et l'air pur de la nature.

Luc comprenait l'homme, ayant toujours vécu dans les hauteurs des montagnes vosgiennes. L'homme avait eu du mal à s'habituer à la ville rythmée de La Rochelle. Directeur adjoint d'une société de transport, export maritime. Il avait trouvé une place plus qu'intéressante dans cette ville, c'était la raison de son départ.


L'homme semblait grandement intéressé par la demeure. L'emplacement donnait une vue incroyable sur les montagnes, le calme et la beauté du paysage, le tentait de plus en plus chaque instant. Avant de partir, il marqua une option sur la maison. Il précisa qu'il allait montrer les photos à sa femme et qu'il recontacterait Luc le lendemain, à l'aube pour donner une réponse.

***

Deux mois plus tard...

Le chalet en la possession de Charles Lucas, l'homme partait pour la première fois avec sa famille dans le chalet. Il avait fait quelques travaux, afin d'améliorer l'endroit à son goût. Il avait également fait un devis, pour construire une piscine creusée pour cet été.

Sa femme et ses deux petites filles âgées de 5 et 8 ans, découvraient pour la première fois leur bien. Elles observaient le lieu, avec des yeux émerveillés. La vue, la maison, le terrain qui était fleuri, tout était magnifique. Cela les changeais des murs sombres des banlieues parisiennes. Le calme plat qui dominait, le champ des oiseaux leur donnait un sentiment de bien-être. Cela leur faisait un bien fou d'être loin du stress parisien, des klaxons, du bruit des moteurs, des trains, des avions.

Alors que les deux petites filles jouaient dans leur chambre, madame Lucas profitait des premiers rayons du soleil pour s'exposer. La douceur du vent sur sa peau et le chant des oiseaux la bercèrent et en l'espace de trente minutes, elle s'assoupit.

Monsieur Lucas jardinait de son côté. Il avait toujours rêvé d'avoir un jardin et de joli parterre de fleurs. Il trouvait ce genre d'activité relaxante et prenait un plaisir fou à désherber, planté, habiller son extérieur.

La fin de la journée arriva à grand pas, Charles apporta une citronnade bien fraîche à sa femme qui se réveillait doucement. Elle n'avait jamais fait une sieste aussi reposante que celle-ci, mais cela faisait un bien fou. Elle avait l'impression d'avoir retrouvé la forme de ses vingt-ans en l'espace de quelques heures.

Elle sirota sa citronnade en compagnie de son mari, tout en admirant la vue digne d'une carte postale qui s'offrait à eux. Cependant, madame Lucas commença à s'inquiéter, elle connaissait ses deux petites terreurs mieux que personne et ne pas les entendre n'était pas normal.

Elle entra à l'intérieur de la maison en appelant à plusieurs reprises ses deux petites, afin qu'elles aillent au bain. N'obtenant aucune réponse, soit il était arrivé quelque chose, soit elles étaient en train de faire une bêtise astronomique.

En entrant dans la chambre, la femme découvrit ses deux petites filles sans vie. Une odeur de gaz importante se faisait sentir, ce qui la fit tousser. Elle prit la plus petite dans les bras et commença à vouloir sortir de la chambre, mais la porte se ferma et se verrouilla.

Une fumée s'invita dans la pièce à une vitesse incroyable, faisant tousser la femme au point d'en perdre connaissance. Ce n'était qu'une question de minute avant que son cœur ne s'arrête. Un petit quart d'heure après, ce fut au tour de l'homme de se faire prendre au piège. En voulant sauver sa famille, il se trouva enfermé et une grande dose de gaz remplit la pièce jusqu'à ce que l'homme y perde la vie.

Les corps seront retrouvés un mois plus tard, dans un stade de décomposition avancée. L'enquête fera la une des médias, car les premiers éléments sont la reproduction des crimes allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. De plus les corps de la famille avaient été entreposé afin de faire une croix gammée.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, un réseau de la résistance avait massacré quatre allemands dans ce chalet. Les allemands avaient jurés se venger jusqu'à la fin des temps et de reproduire le crime jusqu'à ce qu'on les chasse.

Les quatre allemands avaient été tué au gaz et disposé en croix gammée par la suite. Coïncidence ?

***

Voici un petit texte de malédiction avec esprit. A savoir que le sujet de la seconde guerre mondiale, est un sujet que je ne traite jamais. J'ai décidé de faire une exception, car je trouvais que cela aurait pu être réel.

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now