[ 43 ] - Extinction 4

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Cela faisait plusieurs jours que Lise et l'homme du laboratoire avançaient dans les rues de Paris. Le seul passage permettant d'avancer rapidement et encore cela était un grand mot, était les toits. Lise avait failli chuté plusieurs fois, mais elle fut rattrapée de justesse par l'homme.

Il restait mystérieux, il ne parlait pas, il avançait rapidement dès qu'il le pouvait, comme s'il était pressé. Une chose qui surprit la jeune adolescente, comment pouvait-on être pressé avec les temps qui courent ? Il n'y avait pas l'ombre d'un humain encore normal dans la ville qui était devenu morte. Tout mourrait à petit feu, Paris était devenue une ville morte en décomposition.

C'est dingue à quel point un lieu peut se dégrader si on ne prend pas soin de celui-ci. Les rues étaient de plus en plus sales, entre déchets et sang dégoulinant dans les caniveaux. Les vitres des magasins se brisèrent à tour de rôle, entre les passages pour de la nourriture, ou le poids des zombies voulant passer quoi qu'il arrive. 

En fin de journée, les deux survivants sortirent de la capitale pour se diriger vers les banlieues. Soudain, l'homme s'arrêta dans une résidence, le lieu était vide, pas un mort, pas un survivant. Lise fut ravie de voir un endroit aussi calme, elle avait besoin de repos et de calme. Elle avait envie de se poser et de pouvoir réfléchir à ce que sa nouvelle vie allait pouvoir lui donner maintenant.

Soudain, l'homme qui était avec elle devenait légèrement violent. Il attrapa la jeune fille par le bras et l'emmena de force dans l'une des maisons en prenant soin de verrouiller la porte derrière lui. Son regard était devenu menaçant, son visage annonçait rien de bon. Lise commença à paniquer, elle ne voyait pas son arrivée dans cette maison d'un bon œil.


- Qu'est-ce que vous allez me faire ? demanda-t-elle.

- Enfin, ria-t-il. Tu pensais sincèrement que j'ai traversé la ville pour ne pas me retrouver seul ? 


Lise reculait au fur et à mesure, jusqu'au moment où un mur lui stoppa son recul. Elle avait peur, son cœur battait à vive allure dans son corps. Elle avait envie de pleurer, mais a quoi cela lui servirait ? Cela ne l'aiderait pas à survivre plus longtemps, elle le savait.


- Ce que tu ne sais pas, c'est qu'un sérum existe et qu'il est capable de remettre toute la ville à son état normal. Le seul problème, c'est que pendant l'explosion, il a disparu lui aussi, mais j'ai une famille, j'ai trois enfants, une femme que je compte bien sauver quoi qu'il arrive.


Sans qu'elle n'eût le temps de dire quoi que se soit, l'homme l'attrapa par la gorge et la plaqua au sol, face contre terre. Il ligota les mains de Lise, ouvrit une porte qui menait à la cave et jeta l'adolescente qui dégringola les escaliers sauvagement.

En arrivant en bas, son dos lui faisait horriblement mal, ainsi que sa tête. Elle ne pouvait pas se relever, mais des bruits de grognement lui firent oublier la douleur. Elle essaya de se relever, mais en vain et au moment où les grognements furent suffisamment près d'elle, elle découvrit la famille de l'homme qui venait de la mener en bateau.

Les quatre personnes se ruèrent sur elle et commencèrent à déchiqueter sa chair sans scrupule. Lise hurlait de douleur, elle sentait les dents pénétrer dans sa chair, sa peau être arraché, le sang coulé le long de son corps. L'homme qui attendait patiemment que tout cela se finisse, fut étonné de voir que la jeune femme trouva la force de hurler aussi longtemps. Il ne pensait pas qu'un petit gabarit comme celui-là pouvait résister aussi longtemps à des blessures aussi importantes.

Après plusieurs minutes, le calme plat se fit entendre. L'homme ouvrit la porte doucement et descendit petit à petit dans la cave. Quand il arriva en bas, il découvrait sa femme et ses trois enfants profondément endormis. La respiration qu'ils avaient était de nouveau régulière, il pensait avoir réussit, mais se n'était sans compté sur Lise qui n'était pas totalement morte.

La jeune femme qui avait plusieurs blessures sur elle, entra dans une rage que personne ne pouvait calmer. Un marteau à la main, elle arriva par-derrière, le corps remplit de sang, le visage sombre, les jambes tremblantes.


- T'as légèrement oublié un truc sale bâtard ! Si je n'ai pas pu être contaminé une fois, ce n'est pas une morsure qui va le faire !


Et dans un cri, elle brandit le marteau qu'elle vint abattre sauvagement sur le crâne de l'homme, qui tomba au sol. Elle recommença son geste à plusieurs reprises, au point que la tête de l'homme ne ressemblait plus à rien. Son crâne était devenu de le bouilli, mais la jeune femme continuait encore et encore, s'aspergeant le visage à chaque coup envoyé.

Une fois finie, elle sortit de la maison et hurla de toutes ses forces. Elle venait d'avoir réponse à sa question et elle savait, c'était quoi le pire. Le pire, c'était vivre dans un monde, dans lequel on ne pouvait pas mourir et y demeurer seul.   


***

Et voici la fin de " Extinction ". J'ai mis un peu de temps à écrire la suite je sais, mais j'avais d'autre chose à faire =). Je prépare également une histoire sur les vampires pour bientôt donc il faut que je prenne de l'avance =)

Qu'avez vous pensé de cette histoire ? 

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now