[ 123 ] - La malédiction de l'orphelinat.

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L'agitation dans l'orphelinat était son comble, tout le monde courrait dans tous les sens et d'autre traumatisés, attendaient la police. De son côté, sœur Elisabeth s'était retranchée dans la cave de la demeure. Elle ignorait les appels de ses collègues, qui devait la chercher partout dans l'établissement.

La sœur se tenait devant une chaudière ancienne, l'intérieur de la chaudière était enflammé et on pouvait y trouver toutes les têtes des jeunes filles défuntes. Le visage possédé, elle fixait, en attendant patiemment la fin de son offrande.

À l'extérieur, le grondement du ciel masquait les hurlements des enfants. Les nuages s'enroulaient entre eux, cachant le soleil et plongeant cette brillante matinée dans le noir le plus complet. Un vent infernal se mit à souffler, balayant l'herbe séchée sur son passage. Les bourrasques firent claquer fortement les volets contre la bâtisse, faisant sursauter ceux qui se trouvait à l'intérieur.

De son côté, sœur Elisabeth qui n'était pas elle-même, restait imperturbable. Ses yeux sombres fixaient le feu qui s'emballait progressivement. Les têtes qui se trouvaient à l'intérieur de celle-ci, prirent feu petit à petit, tout en laissant se propager une odeur à soulever les cœur. Tout autour d'elle, se mit soudainement à trembler, faisant tomber les cadres crochés au mur et divers petits bibelots se trouvant sur les meubles en bois de l'orphelinat.

La tête de la none bascula violemment vers l'arrière, la rendant totalement perpendiculaire au reste de son corps. Sa bouche s'ouvrit et une épaisse fumée noire rentra à l'intérieur de celle-ci. Son corps décolla du sol et se mis à convulser, alors que la fumée pénétrait encore en elle. Du sang s'échappa de ses oreilles, de son nez et de ses yeux. Son teint pêche devenait de plus en plus pâle.

Un policier tenta d'ouvrir la porte qui menait à la cave, mais en vain, celle-ci était bloquée. L'homme prit la décision de faire évacuer les lieux, avant de pénétrer dans les sous-sols de la demeure. 

Alors que les lieux se vidaient petit à petit, l'homme s'acharna sur la porte en bois, qui lui résistait. L'adrénaline montante, il recula, puis fonça à toute vitesse sur la porte, qu'il enfonça à l'aide de son épaule. Par chance, celle-ci s'ouvrir immédiatement dans un brouhaha infernal. Cependant, il avait mit tellement de force, qu'il continua sa chute et dévala les escaliers, avant de chuter durement sur le dos.

Quand il se releva, sœur Elisabeth se tenait debout face à lui. Elle ne disait pas le moindre mot, le sang coulait encore le long de son visage. Une immense ombre noire se tenait derrière elle, ce qui laissa le pauvre homme sans voix, qui reculait doucement, afin de s'éloigner de ce qui l'effrayait.

Tout à coup, alors qu'il heurta un mur, qui l'empêcha dans son avancement de fuite, la none se mit à résister comme une incantation, dans une langue étrangère. Le policier ne parvenait pas à reconnaître les origines de cette langue, qui lui semblait venu d'ailleurs. Elle avançait vers lui, d'un pas lent stressant, tout en continuant de baragouiner son charabia. L'homme se paralysait petit à petit, tellement la peur augmentait en lui. Elisabeth leva le bras et tendit son index en direction de l'homme, puis prononça un mot. Le policier se mit immédiatement à hurler de douleur, son sang était en train de bouillir à l'intérieur de lui. On pouvait apercevoir les petites bulles que celui-ci faisait à travers sa peau, qui doucement, commençait à se trouer à divers endroits de son corps. 

Chaque souffle était de plus en plus difficile pour lui, une fine fumée blanche s'échappait de ses voies respiratoires. Il luttait, mais c'était irréversible. Il poussa son dernier souffle de vie, puis s'écroula au sol, le corps fumant, tellement celui-ci était chaud. La femme remit son bras le long de son corps, puis remonta au rez-de-chaussée, comme si de rien était.

Elle alla ensuite à l'extérieur, s'installer sous le porche, afin de regarder s'éloigner les fourgons de police contenant toutes les petites filles. Ses petites filles. Enragée, elle hurla, entraînant la colère du ciel avec la sienne. Les nuages s'affolèrent une fois encore, puis elle brandit les deux bras en direction des fourgons, qui semblait rouler à vive allure. La foudre alla s'abattre sur les deux véhicules, qui explosèrent immédiatement. Des hurlements se faisaient entendre jusqu'à la bâtisse, ce qui fit sourire la vieille femme.

Elle entra à l'intérieur de l'orphelinat, les volets se fermèrent immédiatement après que la porte d'entrée se soit refermée derrière elle. 


Cela faitvingt ans que cette histoire macabre s'est déroulée. Personne n'a été retrouvé de cette journée tragique. Depuis, chaque personne qui pénètre à l'intérieur de la demeure, n'en ressort pas. Quatre journalistes, dix jeunes à la recherche de sensation forte, un couple de randonneur qui cherchait un endroit où dormir. D'après certains " on dit ", il serait possible de voir la sœur Élisabeth, se tenant devant la porte d'entrée, chaque soir de minuit, jusqu'à une heure du matin.


*** 

Bonjour tout le monde, je suis désolée pour la qualité de cette histoire, qui est plutôt moyenne, il faut l'avouer. J'ai mis une semaine à écrire cette partie, car je suis très inspirée par DHABRA et que je veux la faire passer en priorité. De plus, je travaille, j'ai une vie de couple, un appartement, donc beaucoup moins de temps à consacrer à l'écriture.

Je préfère vous prévenir que le recueil va ralentir, je veux finir l'écriture de DHABRA avant et sachant que j'ai qu'une journée dans la semaine pour écrire c'est trop peu ! Je vous conseille d'aller découvrir cette histoire, dont je suis très fier pour le moment et j'espère vous retrouvez nombreux dessus, afin d'échanger en commentaire avec vous.

Je vous dis quand même à bientôt ici, car je n'abandonnerais pas ce recueil <3

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now