[ 20 ] - Sixième Sens.

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  J'aimerais être quelqu'un de normal, du moins je le suis déjà. Physiquement, je suis tout à fait normal, ma vie est plus ou moins normale aussi, mais j'ai quelque chose en plus de tout le monde. J'ai un don, un don que je n'aime pas, que je ne supporte pas, que je ne veux pas, mais je n'ai pas le choix que de faire avec.

Étant enfant, j'avais vu de nombreux psychologues, car mes amis imaginaires me demandaient une aide, que je ne pouvais leur apporter. Malheureusement, plus je grandissais, plus ils se présentaient, plus ils faisaient peur et plus ils étaient exigeants.

Je possédais en moi, le don du sixième sens. J'avais le don de pouvoir communiquer et de voir les morts, si eux le souhaitaient avant tout. J'ai découvert ce don depuis que j'ai six ans, allez expliquer à un gamin qu'il voit les morts, alors que personne autour de lui ne les voit.

Et au final, c'était l'un d'entre eux qui m'avait aidé à surpasser ma peur et a améliorer mon don. Au départ, cela n'avait pas été facile, mais quand j'ai découvert par la suite ; qu'établir la vérité sur leurs morts et la dévoilé au grand jour, les faisait partir définitivement.

Aujourd'hui, je me trouvais dans une impasse, une impasse de taille. Trois petites filles, blonde aux yeux bleus s'étaient présentées à ma porte. Étant morte, je pouvais voir l'état de leur cadavre, et cela était parfois très dur à supporter. L'une avait la tête pratiquement coupée, seul un bout de chair lui permettait encore de tenir sur son corps. La seconde avait la gorge tranchée et le visage en sang, puis la troisième qui était la plus petite, avait les yeux arrachés, le corps mutilé remplit de sang.

Je n'arrivais pas à les regarder en face, j'avais tellement de peine. Comment pouvait-on faire autant de mal à des enfants aussi innocent ? Je pris mon courage à deux mains et leur posai la question habituelle.


- Que puis-je pour vous ?
- Le punir, répondit la plus grande à la tête coupée.


Ce qui était incroyable avec les morts, c'est que même si leur corps était en deux, ils pouvaient parler, marcher mais également s'énerver. À savoir que la colère d'un mort n'est pas sans risque et que je suis à mes quatrièmes vitres en six mois. La compagnie d'assurances ne me croyait plus à force que je leur dise que la cause était : une explosion. Une fois dans l'année cela aurait pu passer, mais une fois tous les mois et demi, ils ont commencé à me prendre pour un taré.


- Qui vous a fait ça ? Et pourquoi ? demandai-je peu serein.
- Ton ami, s'énerva la petite en pleurant.


Mon ami ? Je ne comprenais pas vraiment. J'étais assez intrigué par cette révélation, que je trouvais un peu absurde. Je décidais de me pencher un peu plus sur la question.


- Mon ami ? Vous pouvez m'en dire un peu plus ?
- Le boucher... Viens...


D'un signe de main, l'une me demanda de les suivre. Je m'exécutai sans rien dire et les suivis jusqu'à la boucherie de mon ami Bill. Le magasin était fermé, ce qui ne m'étonne pas plus que ça, il n'était pas loin de vingt-trois heures. 

Nous fîmes le tour pour rejoindre l'arrière-boutique et la petite à la gorge tranchée me montra du doigt un pot. Je me dirigeai vers celui-ci que je soulevai ensuite. En dessous se trouvait la clef de la porte arrière, que j'ouvris ensuite.

Je me sentais coupable d'entrer en ce lieu, j'espérais que mon ami ne m'en voudrait pas. Il n'avait jamais cru en mon don, donc s'il me choppait, inutile de lui dire que trois fantômes miniaturent m'avaient emmené ici. 

Je me trouvai dans le couloir et une odeur horrible me donnait la nausée. Je grimaçais à chaque inspiration, tellement l'odeur me soulevait le corps. J'avais l'impression d'être dans un cauchemar, du sang recouvrait les murs, tout était horriblement sale. Je découvrais tout ça avec dégoût et incompréhension.

J'arrivai devant une grande porte qui devait être grise, elle aussi contenait beaucoup de sang. Je tirai sur la poignée et la porte s'ouvrit, j'appuyai sur l'interrupteur avant de pénétrer à l'intérieur. C'était la chambre froide de la boucherie, la lumière sauta avant d'éclairer la pièce dans son entièreté.

C'est à cet instant que je compris ce que les petites filles voulaient me dire, la pièce était remplie de cadavre d'enfant. Principalement, de petite fille, elles étaient toutes blondes. Suspendu par les pieds, la gorge tranchée comme de vulgaire porc. J'ai cru que mon cœur me lâchait, comment était-ce possible ? Celui que je considérais comme un frère était responsable de toutes les disparitions de la ville, il tuait des petites filles sans défense.

Soudain, je sentis quelque chose de froid et de dur venir s'enfoncer à l'arrière de mon cou, je sentis mon corps basculer à l'avant, puis le trou noir. Je me réveillai quelques minutes après, en compagnie des trois petites filles. Je n'avais pas été suffisamment vigilant, je m'étais fait prendre à mon propre piège et m'était fait piéger moi aussi. Il était hors de question que je serve de festin à quelqu'un de la ville et encore moins que je laisse cet homme tuer d'autre petite fille, je devais trouver quelqu'un possédant le sixième sens.   

A SUIVRE...

***

Hey mes petits lecteurs, voici Sixième Sens, je me suis inspiré légèrement du film en modifiant totalement l'histoire. A savoir que se don existe réellement, l'horreur va être présente tout au long, mais dans la légèreté.

Que pensez vous de la première partie de cette mini histoire ?

Un petit vote fait toujours plaisir *.*

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें