Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )

[ 18 ] - Le retour de la petite Sophia.

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Il n'était pas loin de vingt heures trente, Monica débarrassait la table du dîner, pendant que Sophia regardait la télévision dans le salon. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, Sophia l'observait au coin de la porte, un regard sombre remplit de haine. Elle s'était fait avoir, car un détail capital lui avait été révélé durant le repas, un détail qui avait toute son important et qui lui faisait perdre du temps, dans sa quête de l'amour.

En effet, Monica lui avait appris que son mari était mort il y a quelques années maintenant, elle était veuve et ne voulait pas refaire sa vie. Son défunt mari était le seul et l'unique amour de sa vie, elle aurait aimé repartager sa vie de nouveau, mais son cœur lui ne le veut pas.

Cette annonce avait eut l'effet d'une bombe dans le corps de la petite qui était là pour une seule et unique chose ; un homme. Ses plans ne changeaient pas énormément, elle avait prévu de tuer Monica quoi qu'il arrive, mais elle devait fuir et trouver encore une nouvelle famille. C'est ça qui était vraiment compliqué en réalité.

Elle s'avança en silence pour rejoindre le plan de travail central de la cuisine et prit un couteau qui se trouvait dessus. Monica se retourna au même moment, elle comptait prendre le couteau afin de le nettoyer et découvrit Sophia avec.

- Je peux savoir ce que tu fais avec ce couteau à la main ? C'est dangereux, donne-moi ça !

Au moment même où elle approcha sa main pour lui retirer l'objet tranchant, le visage de Sophia s'assombrit. D'un geste mauvais et rapide du couteau, elle toucha la main de la femme qui fut coupée à l'intérieur de celle-ci.

La petite fille qui montra son visage dans la lumière enfin, fit peur à Monica qui recula tout en tenant sa blessure. En effet, Sophia ne regardait pas bêtement les dessins animés juste avant, qu'est-ce qu'une femme de quarante ans ferait devant les dessins animés sérieusement ?
Elle avait passé du temps dans la salle de bains, retirant le maquillage qu'elle utilisait pour masquer sa peau vieillit avec l'âge. Des rides, des tâches recouvraient sa peau, qui avait déjà bien vécu. Le visage d'ange, doux et sensible de cette petite fille n'était plus, il faisait place à une figure moche, mauvaise et abîmée.

Monica quitta la cuisine en courant, la petite, ou du moins, cette chose lui faisait peur. À peine avait-elle quitté la pièce qu'elle entendit son rire raisonner dans la maison.

- Cela ne sert à rien de fuir vieille conne, je te tuerais peu importe le temps que je mettrais, annonça Sophia d'un ton menaçant.

Petite mais pas si bête, elle verrouilla la porte d'entrée et prit les clefs avec elle, elle ne laisserait pas la femme s'échapper aussi facilement. Sophia monta à l'étage doucement, elle prenait son temps. Elle n'aimait pas se presser quand elle tuait, surtout quand elle n'était pas énervée. Pour elle, tuer lentement était un véritable plaisir, voir sa victime souffrir, supplier et ne rien comprendre. Le fait de simplement y penser la fit sourire et se sentir bien.

- Où te caches-tu ? Je n'ai plus l'age de jouer à cache-cache ! 

Soudain, Sophia entendit des sanglots. Sourire aux lèvres, elle fit signe de s'éloigner un instant en partant un peu plus loin. Monica qui se trouvait derrière la porte du placard entendit les bruits de pas s'éloigner, mais elle n'avait pas pensé que la petite était très intelligente.
Elle sortit du placard sans faire trop de bruit, elle avait l'intention de rejoindre le rez-de-chaussée pour s'enfuir. Mais au moment même où elle fut debout, un cri de rage se fit entendre et une douleur coupa le souffle de Monica. La femme regarda l'endroit d'où provenait la douleur, c'est à ce moment qu'elle découvrit que le couteau était planté dans sa cuisse.
Elle prit la première chose qui lui passa sous la main ; une lampe en porcelaine d'un prix exorbitant. Sans se faire prier, elle alla écraser la lampe sur le crâne de Sophia qui s'écroula au sol, à moitié assommé.

La femme quitta la pièce à toute vitesse, elle courrait à vive allure dans sa maison pour fuir cette femme, qui se faisait passer pour une petite fille malheureuse. Quand Sophia trouva la force de se relever, elle courut à son tour, à la poursuite de Monica.

Des cris de rage, des grognements s'échappaient de son petit corps frêle. Son visage était mauvais, son regard sombre exprimant la haine, une colère indescriptible était en elle. Toujours en compagnie du couteau, elle et Monica se retrouvèrent face à face. Un duel voué à l'échec sachant que l'une d'entre elles, n'avait aucune arme.

La petite fonça à vive allure sur celle qui l'avait gentiment accueilli et qui ne bougeait pas. Elle n'en pouvait plus et ne voulait plus fuir, si ce soir était le soir de sa mort, même si celle-ci devait arriver d'une manière cruelle, elle l'acceptait. Elle ne supportait plus de vivre dans cette solitude, elle en avait marre de se battre tous les jours pour vivre la même routine ennuyeuse.

Soudain, le bruit d'un coup de feu se fit entendre, du sang gicla sur le visage de Monica qui resta figé, alors que le corps de Sophia, un trou dans la tête s'affalait sur elle. L'agent Cortez venait d'arriver juste à temps dans la maison, mais celui-ci voulait faire les choses dans la règle et appeler la police. Malgré ses principes et ses valeurs, sœur Nathalia ne pouvait supporter une mort de plus de cette petite qu'elle avait eut en foyer. Elle avait volé l'arme du policier et avancé dans la maison pour brandir son arme sur cette petite criminelle.

Si cette sainte n'avait pas commis l'irréparable, une vie de plus aurait été ajoutée au palmarès de la petite Sophia.   

***

Désolée pour le retard, mais voici la suite du retour de la petit Sophia.

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