Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )

[ 10 ] Vengeance Criminelle - 4

Le corps de Nicolas était étendu au sol, baignant dans son propre sang. Sa tête se tenait à quelques centimètres de son corps. Ses yeux étaient encore ouverts, témoignant la surprise, il ne s'était pas attendu à mourir aussi rapidement et sans pouvoir se défendre un seul instant.

Léna et Julie éclatèrent en sanglots, Romain se tenait plaqué au mur, terrorisé par ce qu'il voyait, tout comme Maxime. Les quatre jeunes restants ne savaient plus quoi faire, se déplacer était dangereux, ne pas bouger également. Étaient-ils condamnés ? Où avaient-ils une chance de s'en sortir ?

Un seul semblait vraiment réfléchir au pourquoi du comment de toute cette histoire. Dans le plus grand des silences, il avait même très bien compris pourquoi ils étaient tous là. Il avait réussi seul dans son coin à faire le rapprochement entre eux, car il ne parlait pas beaucoup mais il était observateur. Voilà la raison de sa présence ici, car lui avait tout vu, mais il n'avait jamais rien dit. Il n'avait parlé qu'une fois que tout était fini et c'était déjà trop tard.

- Qui êtes-vous ? Et qu'est-ce que vous nous voulez ? hurla Julie à travers ses pleurs.

- Ça ne sert à rien de crier, elle ne te répondra pas, répondit Maxime.

Romain et les deux filles se retournèrent vers lui. Elle ? Mais comment savait-il que c'était une femme ? Etait-il de mèche avec elle ? Savait-il des choses sur leur enfermement ? Romain se sentit envahi par la haine et s'avança jusqu'à lui. Il l'attrapa par le col et le souleva du sol, le fixant méchamment.

- Comme sais-tu ce genre de détail Maxime ? demanda-t-il

- Cette bande son ne vous rappelle rien ? Vous ne vous souvenez déjà plus à qui Lola l'avait faite ? Vous n'avez pas compris le lien que vous avez tous pour être ici ? questionna Maxime.

Romain le lâcha et le regarda d'une autre manière, il semblait perdu. Il est vrai que les joueurs de l'équipe de foot étaient réputés pour ne pas être très intelligents mais à ce point s'en était légèrement abusé. Julie venait de comprendre à son tour, elle s'avança vers Maxime ne comprenant pas pourquoi lui il était là.

- Tu as raison, mais que fais-tu ici toi ? Tu n'as rien à voir avec nous, répondit-elle.

- Je vous avais vu, je savais tout, mais je n'ai jamais rien dit. J'ai parlé beaucoup trop tard, expliqua-t-il.

- Je ne comprends rien, intervint Romain en hurlant.

- Camille Desseaux, annonça Léna. Tu te souviens pas de cette fille qui a subit le bizutage et qui n'a jamais remis un pied au Lycée ? Traumatisée par ce que nous lui avions fait ? Voilà le lien qu'on a tous dans cette pièce. On est responsable du fait qu'elle ne dise plus un mot, responsable de la peur qu'elle a eu ce soir-là...

Devant ses écrans, Camille jubilait. Ils avaient enfin trouvé, c'était rapide, quoiqu'il ait quand même fallu deux morts avant. Leur courir après, alors qu'ils savaient qui elle était, n'était plus drôle. Elle appuya sur un bouton et un une fumée s'échappa des bouches d'aération. Celle-ci commença à envahir la pièce tout en plongeant les quatre adolescents dans un sommeil profond.

***

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