Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}

Chapitre 1 : Les bas fonds.

Fais ta vie comme tu l'entend.

Fais tes choix sans avoir de regrets.

Ce monde est cruel et impitoyable.

Les forts dévorent les faibles.

J'avais appris cela à mes dépends le jour où tout a basculé. Le jour où j'ai été envoyé dans les bas fonds de la capitale, dans cet endroit sale où le meurtre était la contume. Où la seule façon de vivre était de voler. Voler sans se faire prendre.

Si tu gagne, tu vis. Si tu perd, tu meurs.

C'était la réalité des bas fonds.

Et j'avais bien appris les règles depuis que j'avais atteri dans cet endroit pourri.

Mon nom est (t/p) (t/n). J'ai vingt deux ans. Yeux bleux et long cheveux blonds. Cela faisait maintenant plus de douze ans que j'habitais dans les bas fonds de la capitale. Avant, j'avais une vie tout à fait normal dans l'enceinte du Mur Rose. Jusqu'à ce qu'un bout jour je vis ma mère se faire égorger par un homme en noir. Un homme avec un chapeau. Un homme dont je me souviendrais toujours du visage. Mon père, pour me sauver la vie avait décider de m'envoyer dans les bas fonds, avec une nouvelle identité. Ainsi, l'homme au chapeau m'avait épargner, moi et ma petite soeur. Cette dernière quand à elle, n'avait pas atterit dans les bas fonds mais elle était resté dans l'enceinte du Mur Maria, également sous une autre identité.

Une vie de merde, je vous assure.

En tout cas, je peux vous dire que j'avais réussi à me faire respecter comme il ce doit, ici bas. Je faisais partis des plus fort. J'étais peut-être même la plus forte dans ce trou à rat. Tout le monde me craignait. J'avais même le droit à un surnom. "L'ange démon". Car apparement, je ressemblait à un ange mais que ce n'était en réalité pas du tout le cas. Il y avait juste une personne que je craignais et que j'évitais à tout prix. Il pouvait faire saboter mes plans et je n'avais aucunement l'intention de le laisser faire. Mais grâce à lui, j'avais pu me procurer un instrument indispensable et tellement pratique.

C'était un jour ordinaire. Je venais de tuer trois hommes pour du pain et des fruits. Je rentrais chez moi, tranquillement. C'est alors que je le vis, lui et ses deux acolytes. Ils venaient de mettre hors d'état de nuire 4 membres des brigades spéciales. J'avais alors remarqué que le trio prenaient les équipements des soldats. Alors, pendant que le fameux trio avait le dos tourné, j'en avais profiter pour prendre le dernier équipement tridimensionnel.

Et c'est ainsi que j'avais acquis mes ailes. Mes ailes de la liberté. Cet engin était tellement facile à utiliser. C'était comme apprendre à marcher. Sans vouloir me vanter, j'étais très doué.

Alors que j'allais rentrer chez moi pour nettoyer mon habitat, oui car je déteste la saleté, je pus apercevoir en dessous de moi un attroupement. Je survolais l'attroupement et me posa sur un toit afin de voir ce qui se passait.

Et quel surprise.

Le fameux trio venait de se faire attraper par des soldats à la cape verte. Je pus reconnaitre le bataillon d'exploration grâce aux ailes qui étaient dans leur dos. Qu'est ce qu'ils fichaient ici, ces idiots suicidaires? Bref, cela ne me regarde en aucune façon. Une chose est certaine, je ne LE verrais plus. Je n'aurais plus besoin de me méfier de lui si jamais le bataillon venait à l'emmener. Soudain, je vis un grand blond aux sourcils démesurés tourner son regard vers moi. Merde. La poisse. Il m'avait vu. Je savais qu'il m'avait vu, vu qu'il ne me lâcha pas du regard une seule seconde. Allais-je devoir les tuer si je voulais être tranquille? Ouais, je crois que j'ai pas trop le choix. Mais il y avait d'autres soldats avec lui. Et ils avaient l'air de maitriser parfaitement leur équipement. Si je décidais de les affronter maintenant, je ne sais pas si j'avais une chance. Oh, et puis tant pis. Autant que je me casse de la.

Je lança mes grappins sur les murs et m'envola. Je jetta rapidement un regard derrière moi. Personne. Ils ne m'avaient pas suivis et tant mieux.

Maintenant que le bataillon l'avait emmener, j'étais celle que tout le monde craignais. J'étais en quelques sortes la reine des bas fonds.

Une reine...

Bouark, prononcer ce mot me dégoute...