Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}

Chapitre 40 : Cauchemar.

PDV (t/p)

(t/p) : Pourquoi tu m'a emmené ici? Et pourquoi il y a tout ce monde?

Will : Si tu arrêtais de me poser des questions, je pourrais t'expliquer. 

Cet enfoiré de mes ovaires de merde m'avait emmené jusqu'à la capitale, plus précisément au niveau du palais. J'entendais la population crier, hurler des injures à l'encontre d'Historia. Putain, je vais les buter, vraiment. Je jeta un coup d'œil à Will, avec mon fameux regard. Regard que je n'avais plus fais depuis que je suis sortie des bas-fonds. 

(t/p) : C'est toi qui est à l'origine de ça, connard?

Will : Pas totalement. Disons que j'ai réussis à convaincre la population à se soulever contre Historia afin qu'elle cède sa place à la vrai reine. 

Je serrais les poings. Ce salaud avait dressé la population contre ma sœur. J'avais qu'une envie, c'est de buter cet enfoiré. Alors que j'allais lui foutre une grosse patate, Will me prit les deux mains et me força à le regarder droit dans les yeux. 

Will : Je t'explique ce qui va se passer maintenant. Historia va être destituée et tu prendra sa place. Elle expliquera à la population qu'elle cède le trône à la vrai héritière. Une fois la couronne sur la tête, tu annoncera que tu mettra fin à ton mariage avec Livaï et que votre union était totalement politique et n'avait aucun amour. Puis, tu annoncera que tu m'a choisis et qu'il y a des sentiments entre nous.

(t/p) : Fils de...

Will : Laisse moi finir, je ne t'ai pas annoncer le meilleur. Tu fera tout cela sous le regard de Livaï, qui se tiendra à quelques mètres de toi. 

Will se mit soudainement à rire, d'un air machiavélique. Je me retenais vraiment de le saigner comme il se doit. Parce que je sais qu'il a la vie de Livaï entre ses mains. Et que je ne pouvais absolument rien faire contre cela.

Will : D'ailleurs, comment va ton ventre, ma belle? Remise des coups de couteaux?

Bâtard. Cet enfoiré de mes deux m'avait foutu des coups de couteaux dans le ventre, avant qu'on ne quitte le quartier général du bataillon. Histoire de s'assurer que le bébé ne verrait jamais le jour. J'avais énormément pleuré, depuis qu'on était partis. Mais Will m'avait ordonné de sécher mes larmes de pleurnicheuse. Will me força à entrer dans le palais, sous les acclamations de la population. J'avais l'impression d'être dans un cauchemar sans fin. Lorsque j'entra dans la salle du trône, je vis mes anciens camarades du bataillon qui se tenait à ma droite. Et Livaï. 

Nos regards se croisèrent. Mais, immédiatement, Will me tourna la tête. Nous nous avancions vers Historia et je réussi à lui dire discrètement un léger "pardonne moi." Ma petite sœur me sourit et secoua la tête. Puis, le plan de Will se mit en place. Comme l'avait si bien prévu ce con, Historia me céda sa couronne et la population fut ravie. Quand vint le moment où je devais annoncer la fin de mon mariage avec Livaï. J'avais le cœur qui me faisait atrocement mal. Encore une fois, je perdais l'être que j'aimais plus que tout au monde. J'avais la voix qui tremblait. 

Livaï : Ne fais pas ça!

Je me retourna pour voir Livaï qui s'était avancé vers nous, juste avant que j'annonce à la population la fin de notre mariage. 

Will : Qu'est ce qu'il veut le nain?

Livaï : Ferme ta gueule, espèce de gros porc sans couilles!

(t/p) : Ca suffit, tout les deux.

Je m'avança doucement vers Livaï, les poings fermés. Une fois assez proche de lui, je mis une de mes mains sur sa joue et mis ma deuxième main dans la sienne. 

(t/p) : Je suis désolé, Livaï...vraiment désolé...mais je n'ai pas le choix...

Je vis que mon ancien époux pleurait. Publiquement. C'était bien la première fois qu'il pleurait devant tout le monde. 

Livaï : Will...je te promet que je te ferais la peau, un de ces jours. Une mort lente et douloureuse, tel le gros fils de chien que tu es. 

Will : Mais je t'aurais tuer bien avant, mon cher Livaï.

(t/p) : Will, tu m'avais promis!

Will : Oups, oui, c'est vrai. Tant que (t/p) tiendra parole, alors je ne te ferais rien. Et tant que toi, tu te tiendra à l'écart de nous, je ne ferais rien à (t/p). Du moins, j'ai du faire une exception pour votre gosse. Il se peut que j'ai malencontreusement mis quelques coups de couteau dans le ventre de (t/p).

Livaï était enragé. Sa veine frontale était complètement apparente et son visage était rouge de colère. Erwin s'interposa et je lâcha la main de Livaï. Main dans laquelle j'avais mis un papier. 

Et la suite du plan de Will se fit. Quand tout cela fut terminer, le bataillon partit. Et moi, j'étais prisonnière. Prisonnière dans le palais, avec Will comme ravisseur. 

PDV Livaï

Lorsque nous sortions tous de la salle du trône, j'ouvris ma main afin de lire le mot que (t/p) m'avait discrètement donnée. (t/p)...

"Aidez moi."

C'est ce qu'il y avait de marqué sur le mot. Je froissa ce dernier. Je n'avais qu'une seule envie, celle de trucider ce putain de fils de pute de Will et de le donner en chair à pâté pour titan. 

Erwin : Calme toi, Livaï.

Livaï : Oïe, t'es un petit rigolo dis donc, Erwin.

Zackley : Erwin à raison, Livaï. Vous devriez vous calmez.

J'avais pas remarqué que le général était ici, accompagné d'Historia. 

Livaï : Comment voulez vous que je me calme dans cette situation? Vous me faites rire! Il m'a volé mon épouse, il a tué notre enfant! Et vous voudriez que je reste calme?!

Zackley : Livaï...il se peut que nous ayons une solution pour arranger tout cela. Mais cela risque de prendre du temps. Enormément de temps.