Chapitre 11 : "Mon cher Caporal-Chef"

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M'apprendre le respect? De cette façon? Il a vraiment un grain lui. Et puis frapper une fille, non mais je te jure. Je l'aime vraiment pas lui. Pourtant, il y a des moments où il est tout à fait normal. Comme la fois où je lui avais confié ma peur de lui. A ce moment la, il était compatissant envers moi. Et la, il s'amuse à me frapper. Non mais c'est quoi son problème avec moi, sérieusement?

(t/p) : Tu m'a cassé une dent, abruti.

Livaï : Tch, c'est pas mes affaires. Et je te rappelle que l'abruti est ton supérieur, gamine. Maintenant, si tu ne veux pas avoir une deuxième dent en moins, je te conseil de faire attention à ce que tu dis.

(t/p) : Pourquoi tu t'acharne contre moi d'abord? C'est quoi ton problème?

Livaï : Tch. Parce qu'ici, tu n'es pas dans les bas fonds, les règles ne sont pas les même que dans cet endroit crasseux. 

(t/p) : C'est pas une raison pour que je change de caractère. 

Livaï : Je te demande pas de changer de caractère, andouille. Juste, être respectueuse envers tes ainés et tes supérieurs. 

(t/p) : Tch, ça me gave.

Livaï : A moins que tu ne préfère retourner en bas?

(t/p) : ...

Livaï : C'est bien ce qui me semblait. Maintenant, va te faire soigner par Hanji. Ensuite, ce sera ménage pour tout le monde. Et je ne veux pas t'entendre râler, Madame caractère de cochon.

(t/p) : J'ai encore rien dit.

Livaï : J'anticipe.

Je me retourna sans rien dire, pour aller voir Hanji afin qu'elle soigne les blessures que cet abruti de caporal-chef m'avait infligé. N'empêche, ça faisait un mal de chien. Et je ne me souvenais pas qu'il était ainsi avec les autres membres du bataillon, à s'acharner sur eux. Je me frotta la joue, qui était gonflée. Il m'avait vraiment pas loupé. Je sentis une larme couler sur ma joue. Attend, pourquoi je pleure moi? N'importe quoi. Je me dépêcha de secher cette putain de larme. Par réflexe, je tourna ma tête afin de regarder derrière moi. Et je vis que le nain me fixa. Et il souria. Mais son sourire était à la fois triste et sincère. A quoi je pense moi? Tch, ça me soule. C'est prise de tête et j'aime vraiment pas ça. J'arrivais alors au bureau d'Hanji et frappa à la porte. La binoclarde autorisa mon entrée dans son bureau. 

Hanji : Oula, tu es dans un sacré état. Qui t'a mis ainsi?

(t/p) : Juste...tu peux soigner ça, s'il te plait?

Hanji : Bien sur. 

Hanji me fit ouvrir la bouche et constata que j'avais une dent en moins.

Hanji : Et bien, celui qui a fait ça n'y est pas aller de mains morte. Ne bouge pas, je reviens.

(t/p) : Je ne bouge pas, je reste la.

Hanji partit je ne sais où, récupérer sans doute un kit de soin. En y repensant, il n'y avait qu'envers le gnome que je manquais de respect. Les autres officiers supérieurs, je n'avais aucun soucis envers eux, je leurs parlaient normalement. Enfin, il y'a aussi les sourcils du major que je ne respecte pas. Mais ça, c'est une autre histoire. Ma peur envers Livaï avait diminué, mais je ne sais pas pourquoi, je devais toujours le faire chier, à lui manquer de respect. C'était comme si j'étais obstiné par lui. Je secoua la tête. Non mais vraiment, (t/p), à quoi tu pense? J'entendis Hanji revenir. 

Hanji : Bon, (t/p), malheureusement, ta dent est vraiment foutu. Mais je vais pouvoir dégonfler un peu ta joue et soigner ces vilaines plaies. Ouvre la bouche, s'il te plait, que je vérifie une dernière fois l'état de ta dent. 

Je m'exécuta et ouvrit la bouche.

Hanji : Ca alors...

(t/p) : Quoi? Une autre dent de péter?

Hanji : Non. Ta dent...

(t/p) : Quoi ma dent?

Hanji : Elle a repoussée...

Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now