Chapitre 3 : Emprisonnement.

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Je le regardais droit dans les yeux. C'est une blague, c'est ça? Si c'est le cas, elle est bien drôle. Il est hors de question que je rejoigne ces abrutis. Je trouverais un autre moyen de retourner à la surface. Mais pas question de servir de chair à patée pour titans. Et de me coltiner ces idiots.

(t/p) : Allez vous faire foutre.

...? : Mauvaise réponse morveuse.

Smith regarda l'homme qui était assis tranquillement sur moi, et lui fis un signe de la tête. J'allais crever. La poisse. J'aurais au moins préféré crever tout en ayant combattu. Puis, ce fut le trou noir. PLus rien. Le néant. Lorsque je me réveilla, j'étais allongé dans un lit. Je remarqua les chaines attachées à mes poignets et à mes chevilles. J'étais enfermée dans une cellule. Tch, ils avaient osé, ces saligauds. Quel est l'intérêt de faire une offre à quelqu'un si tu sais d'avance que si la personne refuse, tu la forcera à venir quand même.

...? : Enfin réveillé, la môme.

Je leva ma tête pour diriger mon regard vers mon interlocuteur. Et c'est la que je le reconnus. C'était donc lui qui avait réussi à me choper, à me foutre la gueule dans la boue. Alors, comme ça, il c'était fait une place importante dans le bataillon? Putain, j'ai vraiment pas de chance. J'avais eu raison de me méfier de lui. Comme je le pensais, il avait foutu en l'air tout mes plans. A cet instant précis, j'avais la haine. J'avais la rage. Je voulais le tuer sur place, lui arracher les membres un par un. Connard de Livaï.

(t/p) : Relâche moi.

Livaï : Sinon quoi? Tu va faire quoi? Tu ne peux absolument rien faire dans ta position actuelle. Je serais toi, je resterais bien sage.

(t/p) : J'ai envie d'aller aux toilettes.

Livaï : A d'autre. On ne me la fais pas à moi.

Ce crétin s'approcha des barreaux de ma cellule et me regarda droit dans les yeux.


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Livaï : Tu croyais qu'il y a 3 ans, je ne t'ai pas vu voler l'équipement 3D au soldat? Tu crois vraiment que je ne t'ai pas remarqué en haut du toit le jour où Erwin est venu me chercher?

(t/p) : Et? Qu'est ce que ça peut me foutre?

Livaï : Tch, faut vraiment t'apprendre les bonnes manières. Maintenant, écoute. Tu va intégrer mon escouade.

(t/p) : Non.

Livaï : Ta gueule. Donc, je disais, tu va intégrer mon escouade. Tu sera sous ma surveillance. Si jamais tu fais une connerie ou que tu tente de t'échapper, je te trucide, c'est clair.

(t/p) : Tch. Je peux sortir de la cellule?

Livaï ouvrit les grilles de ma cellule et me libéra de mes chaines. Je poussa légèrement le nabot mais ce dernier me pris fortement le bras et me tira en avant.

Livaï : Tu va rejoindre mon escouade au mess , gamine. Et après, Petra te montrera ta chambre.

Je ne répondit rien et contenta de lui faire mon fameux regard. Et cela le déstabilisa, je pus le voir. Comme je le disais, mon regard faisait toujours cet effet la aux gens.

Au bout de quelques minutes de marche, nous arrivions au mess. Il y avait un boucan pas possible. Trop de bruits. C'était insupportable. Mais quelque chose attira mon attention. Une chevelure blonde. Ou plutot quelqu'un.

Après tant d'années, elle était la. Après tant d'année de séparation, je la revoyais. J'étais complètement figée. Elle était en train de parler avec des camarades à elle.

Ma petite soeur.


Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant