Chapitre 5 : Reiss et Reine.

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Le nabot frappa à la porte du major. Ce dernier autorisa notre entrée. Il nous regarda, légèrement surpris.

Erwin : Livaï, quelque chose s'est passé?

Livaï : Tch, ouais. Il se trouve que ces deux la sont soeurs.

Il fit un coup de tête dans notre direction. Oh, bâtard, on a des prénoms tu sais. La politesse, tu connais? A moins qu'on te l'ai foutu dans le cul tellement tu es aussi coincé.

Livaï : Tch, je t'y ferais gouté à la politesse moi.

Christa : (t/p), tu a pensé à voix haute...

(t/p) : Et merde...

Erwin : Cessez donc ces enfantilages. Mh, cela va effectivement constitué un problème. Si jamais les brigades centrales savent que (t/p) est la soeur de Christa, on va sa retrouver dans un pétrin.

(t/p) : Tch, je ne vois pas pourquoi les brigades spéciales feraient tout un plat juste parce que je suis ici. Vous me faites rires.

Erwin : C'est inutile de nier dans ce bureau, (t/p)...ou devrais je dire plutôt...(t/p) Reiss.

(t/p) : C'est dingue comme vous avez de l'imagination.

Livaï : Surveille tes propos si tu veux pas te retrouver avec mon pied dans ta gueule.

(t/p) : T'ai je déjà dis à quel point j'avais peur de toi? Si si, je t'assure.

En vérité, j'avais véritablement peur de lui. J'avais beau de rien laisser transparaitre mais ce mec m'a toujors fais flippé même quand on était dans les bas fonds. Quelque chose en lui me faisait peur? Sa force? Sa puissance? Peut-être, je ne l'ai jamais su.

Livaî me dévisagea durant quelques secondes puis son regard se porta à nouveau sur le major Erwin.

Erwin : Nous savons que Christa, où plutôt Historia fait partie de la lignée royale Reiss, la véritable lignée de la couronne. Jusqu'à ces dernières heures, c'était elle qui était la véritable héritière du trône et que nous avions l'intention de mettre sur le trône. Mais depuis que nous savons que tu es sa grande soeur, et en conséquence, la véritable héritière, nous allons devoir revoir nos plans et faire en sorte que l'ainée de vous deux, donc en logique celle qui doit être la reine, monte sur le fauteuil. C'est à dire toi, (t/p).

(t/p) : Tch, il en est hors de question. Allez vous faire foutre, il n'est pas question que je devienne reine de quoi que ce soit. Laissez donc ce fauteuil à Historia.

Puis, sans attendre quoi que ce soit, je sortis du bureau. J'entendis le nain gueuler mais je n'en avait rien à foutre. Devenir reine, et puis quoi encore? Se faire chier toute la journée assise dans un fauteuil à écouter les plaintes de la population? Non merci, ce n'est pas pour moi. Historia sera largement mieux que moi dans ce rôle. Je sentis une main me retenir alors que je me dirigeais vers a chambre.

(t/p) : Tch, tu veux quoi le nabot?

Livaï : OÏe, ici tu n'es qu'une simple recrue, donc ce n'est pas à toi de décider si oui ou non le plan qu'à décidé Erwin se fera ou non. Pigé, gamine?

(t/p) : Je ne deviendrais pas la reine!

Livaï : Oh que si.

(t/p) : Non! Maintenant, lâche moi!

Je sentis ma main trembler. Et pas que ma main d'ailleurs. Tout mon corps trembla.

Livaï : Oïe, ne me dis pas que tu chiale.

(t/p): Je ne chiale pas...

Livaï : Alors, pourquoi tu tremble?

(t/p) : Ca ne te regarde pas...

Ma peur de lui refesait surface dans un pire moment. Si jamais ce nabot devinait, il allait me faire chier jusqu'à ma mort avec ça.

Livaî : Attend...tu a véritablement peur de moi?

(t/p) : ...

Je ne répondis rien et par je ne sais quel miracle, je réussis à me libérer de son emprise. Je partis alors en direction de mon dortoir, afin de m'y réfugier et d'être tranquille.



Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now