Chapitre 29 : Résurrection.

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Une fois que nous étions tous rentrés au QG, le major m'expliqua en détail ce qui se passait exactement. Il m'informa que quelqu'un était derrière tout ça, et avait également engagé Kenny et ses sbires afin de me faire la peau.

Erwin : J'ai contacter Naile, récemment. Et ce qu'il m'a raconter change la donne. Contrairement à ce qu'on peut penser, eux aussi on été manipuler afin de te faire arrêter pour meurtre, il y a deux mois. Quelqu'un tire les ficelles, dans l'ombre. Quelqu'un qui connait très bien l'armée.

(t/p) : Mais qui pourrait faire ça? Je veux dire, à voir ma tête sur un piquet à tout prix? Jusqu'à manipuler chaque officier de l'armée! C'est insensé!

Livaï : J'ai une théorie la dessus. Erwin, tu pense à qui je pense?

Erwin : Tout à fait. Il est fort probable que Petra Ral soit toujours en vie.

(t/p) : Hein? C'est pas possible, je l'ai tué.

Livaï : C'est ce qu'elle voulait que tu crois. Que tu l'ai tué de tes propres mains. En t'assommant et en te causant des troubles d'amnésie. Elle a mis en place la scène de sa propre mort. Afin de s'en prendre à toi le moment opportun.  

Erwin : Le sang qui était sur ta robe de mariée n'était pas du sang humain mais du sang animal. Tout a été planifié du début à la fin. C'est une experte en manipulation, nous devons rester sur nos gardes.

Je fracassa la table qui était la plus proche de moi. Merde! Putra...je n'avais jamais eu l'intention de te faire du mal, mais la je te jure que je te ferais saignez comme un porc. Tu veux me nuire, nuire à mes proches? Viens, je t'attends. Je sais ce que tu veux, du moins QUI tu veux. Et ça, tu vois, tu ne l'aura jamais. Cela fait plus de 6 ans que Livaï et moi filons le parfait amour, malgré les hauts et les bas. C'est quelque chose qu'une sale garce comme toi n'aura jamais. Je n'avais pas remarqué, mais à m'énerver, j'avais les mains en sang.

Livaï : Oïe, calme toi.

Me calmer? Tu veux que je me calme dans une telle situation? Nan, pas moyen. Je sentis une pressions assez forte sur mon bras. C'était Livaï.

Livaï : Ca sert à rien de t'emporter maintenant. Tu risquerais de faire une connerie et de foutre en l'air tout notre plan. 

(t/p) : Je suis calme.

Livaï : Tch, prend moi pour un blaireau. Je te connais comme le bout de mes doigts et je sais bien que tu es folle de rage en ce moment.

(t/p) : Qu'est ce qui te fais dire que je suis folle de rage?

Livaï : J'ai remarqué que depuis que tu a ton pouvoir de régénération, tes yeux virent aux verts lorsque tu t'énerve. Alors maintenant, calme toi. Ou c'est moi qui te ferait calmer.

(t/p) : ...

Je me calma petit à petit.

...

...

...

...

Non, en fait, pas du tout. Ma rage augmenta de plus belle. C'est comme si je ne contrôlais pas ma colère, c'était plus fort que moi. Il fallait que je détruise, que je l'anéantisse. Livaï me fixa droit dans les yeux.

Livaï : Rouge, désormais...

Sans dire quoi que ce soit et avant que je ne puisse faire un seul mouvement, il me plaqua fermement au sol.

Livaï : Bon, maintenant, ça suffit. Erwin, je m'occupe de ma femme. Je te rejoindrais pour finaliser le plan.

Erwin : Bien. Essaie de la maitriser comme tu peux.

Livaï : Tch, ouais.

Il me prit en sac à patate. Je tenta bien que mal de descendre mais mon mari avait une sacrée poigne. Lorsque nous arrivions à notre chambre, oui parce que j'avais emménager dans sa chambre, il me balança à terre comme une grosse merde.

(t/p) : C'est quoi ton problème? 

Livaï : Tu me pose la question? C'est plutôt à moi de te dire ça.

(t/p) : J'ai bien le droit d'être énervé contre Putra, non?

Livaï : En effet, tu a le droit. Mais pas au point que tu sabote le plan que nous avons mis en place. Et pas au point où tes yeux changent de couleur pour je ne sais de putain de quel raison. 

(t/p) : ...Excuse moi.

Mon cher et tendre se mit à mon niveau et me releva le menton avec un de ses doigts.

Livaï : Hé, t'es pas la seule à vouloir buter cette salope. Mais on doit s'y prendre intelligemment et ne pas foncer dans le tas. Tu comprends ou pas?

(t/p) : Ouais...

Livaï : Bien. C'est ce que je voulais entendre. Faut que j'aille voir Erwin.

Alors qu'il se releva et qu'il allait sortir de la chambre, je lui prit la manche de sa chemise. Il se retourna, surpris par mon geste. J'avais la tête baissé et mes yeux étaient cachés par mes cheveux.

Livaï : (t/p)?



Oui, bien le bonsoir! Question crucial : est-ce que vous aimeriez qu'il y ait du lemon dans l'histoire, plus précisément dans le chapitre suivant? A vous de décider si oui ou non ;)


Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant