Chapitre 6 : Confidences.

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J'étais installé en position foetale dans mon.lit, la couette jusqu'à mes oreilles. J'étais complètement tétanisé. Cela faisait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé. Depuis qu'il avait quitté les bas fonds en fait. Et le major qui veut me foutre sur le trône. Qu'il aille se faire foutre. Qu'ils aillent tous se faire foutrent. Fallait que je me casse de la et le plus vite possible. Avec un équipement 3D, j'aurais sûrement une chance de m'évader de ce taudis. Mais il ne fallait pas qu'IL me voit. Sinon, c'était foutu. Et Historia...je n'avais pas envie de la laisser seule ici, avec cette bande d'idiots. Mais elle c'etait faite des amis et je suis certaine qu'elle sera plus en sécurité sans ma présence dans ces murs. C'est décidé.
Je me leva de mon lit et prit la direction du hangar où etait stocké les équipements 3D. Mais, dans le couloir, je sentis qu'on me suivait Et, en général, je me trompais rarement. Je me retourna furtivement mais il n'y avait personne. Tch, je devais vraiment me calmer, j'étais vraiment à cran. Soudain, je sentis que l'on m'attira dans une pièce. Tout se passa très vite, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Je me retrouva assise sur une chaise, face à LUI.

Livaï: Bon, maintenant je veux des explications.

(t/p) : Tes explications, tu peux te les foutres dans le derrière.

Alors que me leva de la chaise, le nain me fit rasseoir de force.

Livaï : Pourquoi tu a peur de moi?

(t/p) : Bonne blague. Comme si j'avais peur de toi.

Livaï : On sait tout les deux que c'est vrai. Maintenant, parle.

(t/p) : Et pourquoi je devrais me confier à toi, hein?

Livaï : Parce que tu n'a aucune raison d'avoir peur de moi. Et puis, c'est un ordre de ton supérieur.

(t/p) : M'en fous de ton ordre.

Livaï : Tu veux peut-être retourner dans ta cellule?

La, j'étais vraiment énervée. Il voulait savoir? Tres bien, dans ce cas, il allait savoir.

(t/p) : T'es qu'un pauvre con qui me prive de ma liberté depuis toujours! Tu es plus fort que moi. Je ne pouvais rien faire, rien prévoir dans les bas fonds car tu étais la et que tu pouvais tout foutre en l'air! Et c'est pareil maintenant! Avec ton sale égo surdimensionné, et ta position de gradé supérieur, tu me prive encore de ma liberté en m'enfermant!!! Je te déteste et ça ne changera pas!

J'avais crié et pleurer en même temps. Des larmes de rage. J'avais confié ma peur à l'homme dont j'avais peur. Il me regarda, surpris.

Un long silence régna dans la pièce avant que le nain brise ce silence en s'accroupissant devant moi

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Un long silence régna dans la pièce avant que le nain brise ce silence en s'accroupissant devant moi. Il me releva ma tête, que j'avais baissé pour me forcer à le regarder.

Livaï : Oïe, (t/p), en aucun cas tu ne dois avoir peur de moi. Tout ce que je veux, c'est débarrasser le monde des titans et qu'on regagne notre liberté. Tu ne trouve pas qu'on baigne dans notre propre crasse à l'intérieur de ces murs?

(t/p) : Ouais...

Livaï : Je ne suis en aucun cas ton ennemi, sache le. Dans les bas fonds, si je te suivais souvent, c'est parce que tu m'intriguais. Tu étais différente et hors du commun, tu étais tellement forte. Aujourd'hui encore. En aucun cas, je ne voulais faire obstacle à ta liberté. Si tu ne veux pas aller sur le trône, alors ce sera Historia. Et je trouve que ce sera mieux pour l'humanité. Nous sommes du même niveau tout les deux.

Ce que Livaï venait de raconter m'avait ouvert les yeux. Ses paroles étaient tellements profondes. Il avait bien changé depuis les bas fonds.

Livaï : Je ferais part à Erwin du changement de plan. Maintenant, va manger. Il y a entrainement tout à l'heure.

(t/p) : Tch, ouais.

Et je sortis de la pièce, en jettant un dernier regard au caporal-chef. Il n'avait pas bougé d'un pouce. J'avais encore un peu de temps avant d'aller manger, j'en profita pour aller marcher un peu à l'exterieur. Je me sentais libérée d'un poids.
Je jetta un regard vers la foret qui était proche du QG du bataillon et vit un homme avec un chapeau et un fille blonde à ses cotes. Ils étaient tout les deux équipés d'un équipement mais il était différent du notre. Perchés sur leur arbre, ils pouvaient facilement voir nos activités. Et cet homme...je pouvais le reconnaitre en mille. C'était celui qui avait égorgé ma mère...


Kenny...

Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now