Chapitre 19 : Souvenirs.

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Tout était sombre. C'était le noir le plus total. J'avais l'impression de sombrer dans les abysses des ténèbres. Jusqu'à ce que plusieurs éclats blancs transpercent la pénombre. Et sur ces éclats, je pouvais voir plusieurs moments de ma vie. Il y'en avait qui m'intriguait particulièrement. Je me voyais dans les bas fonds, en train de me faire agresser par un groupe de pervers. Je me souviens maintenant, c'était avant que l'on ne me surnomme "l'Ange Démon". Et c'est là que je le vis. En train de me sauver des griffes de ces gars. Bon sang, mais comment j'avais pu oublier ceci? Comment j'avais pu oublier que Livaï m'avait sauver d'un groupe de bandits? Et qu'avait je donc oublier d'autre de ma vie? 

Livaï : Tch, oïe gamine, tu peux te relever?

(t/p) : O..oui, je crois. Merci beaucoup Monsieur.

Livaï : M'appelle pas monsieur, j'ai l'impression d'être vieux. T'habite où?

(t/p) : Je...je n'ai pas vraiment d'endroit où j'habite...

Livaï : Tch, je vois. Viens habiter avec moi.

(t/p) : Avec toi?

Livaï : Ouais. Y'a aussi Farlan et Isabel dans la baraque.

Farlan et Isabel. Comment avais-je pu les oublier? J'avais vécu avec Livaï. Maintenant, je m'en souvenais très bien. Je me souvenais également que c'était lui qui m'avais appris le combat au corps à corps. Et c'était lui qui m'avait forgé le caractère que j'ai actuellement. Il m'avait appris les bases afin de survivre dans cet endroit pourri. Je me souviens qu'on était également très proche, lui et moi. A ce souvenir, mon cœur se serra immédiatement. J'avais une drôle de sensation. Ma gorge se serra également. Et, une nouvelle fois, je pleura. Pourquoi? Pourquoi avais-je oublier que j'étais irrévocablement amoureuse de Livaï? Pourquoi j'avais peur de lui également? Je ne comprenais plus rien. D'autres souvenirs s'afficha. 

Livaï : Oïe, (t/p).

(t/p) : Oui, Livaï? 

J'avais dis ceci tout en foutant un couteau sous sa gorge. Nous étions en plein entrainement. 

Livaï : Tu a beaucoup progressée. Je pense que tu serais capable de te débrouiller seule désormais.

(t/p) : Tu va me laisser seule?

Livaï : Tch, ça va pas ou quoi? Comme si j'allais te laisser seule, idiote.

(t/p) : Tu devrais arrêter de froncer ainsi des sourcils, ça te fais des rides sous les yeux.

Livaï : Et toi, tu devrais arrêter de faire des remarques aussi débiles. 

(t/p) : C'est pour ça que tu m'aime.

Livaï : Ouais. En parlant de ça...

Je vis qu'il était assez gêné. 

Livaï : Tch, je vais pas poser un genou à terre ou te poser une certaine question. (t/p) Reiss, je t'ai fais la promesse que je t'amènerais à la surface retrouver ta sœur. Je veux aussi que tu sache que je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Je veux être à tes côtés lorsque tu retrouvera Historia. Je veux être à tes côtés le reste de ta vie. 

(t/p) : Et je veux être à tes côtés le reste de ta vie. Tu n'a pas besoin de me poser la question, tu connais la réponse.

Fiancés. Nous nous étions fiancés. Tout devient clair désormais dans ma tête. Tout les souvenirs perdus revenaient en masse. Jusqu'au moment où mon père avait découvert que Livaï et moi allions nous marier et qu'il avait décider de me faire perdre la mémoire. Alors, c'était à cause de lui, à cause de mon gros porc de père tout ce foutoir.  Une dernière scène, le dernier élément manquant de ma mémoire me revint. Le jour de ma première cuite. C'était avec Livaï. Une scène vraiment hilarante mais qui a vite dérapé. Nous étions saoul tout les deux et c'était la veille du jour où nous avions commencer à sortir ensemble. 

Puis, tout redevint noir. Jusqu'à ce qu'un grand faisceau de lumière blanche m'aveugla. Et que j'ouvrit mes yeux.

J'étais allongé dans le lit d'une chambre que je connaissais bien. Je me releva afin de m'asseoir.

...? : Tch, tu devrais rester allongée.

Je tourna ma tête et vis qu'il était la, assis sur une chaise, en train de me fixer. En moi, tout se bouscula. J'étais complètement euphorique. Je laissa libre court à mes sentiments et aux larmes qui coulaient sur mes joues.

Livaï : Oïe, pourquoi tu chiale?

Sans lui répondre, je me leva afin de m'approcher de lui. Puis, sans attendre, je mis mes mains sur ses joues et l'embrassa tendrement, en y mettant tout mes sentiments. Il fut surprit mais réponda à mon baiser. Puis, il s'écarta.

Livaï : Qu'est-ce que tu...

Je lui coupa immédiatement la parole.

(t/p) : Livaï...je me souviens. De tout.


Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant