Chapitre 28 : (t/p) Vs Kenny.

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Nous sortions de la petite ruelle sombre où nous nous trouvions, tout en faisant attention que Kenny ou un de ses sbires ne soient pas dans le coin.

(t/p) : Explique moi pourquoi les brigades spéciales tiennent tant à me voir morte.

Livaï : Tch, d'après Erwin, ils voudraient renverser la couronne. Et quoi de mieux que de s'en prendre à la véritable héritière du trône cachée dans l'ombre en la faisant passé pour une meurtrière.

(t/p) : Les enfoirés! Je te jure que si je les croisent, je vais...

Livaï : Tu ne fera rien du tout. Erwin est en train de monter un plan. On suivra ses instructions. Mais en attendant, on doit sortir d'ici le plus vite possible. Les autres nous attendent.

Je sentis mon mari qui me pris par la taille.

(t/p) : Attends, qu'est ce que tu fais?

Livaï : On a pas le temps d'aller récupérer ton équipement. Je te porte.

(t/p) : Quoi? Mais je vais te gêner plus qu'autre chose.

Livaï : Dis pas de bêtise.

Et avant que je ne puisse rajouter quoi que ce soit, il me mit sur son dos et déclencha son équipement tridimensionnel. J'avais l'impression d'être un boulet et je n'aimais pas vraiment ça.  J'entendis des bruits de câbles derrière nous. Je tourna ma tête et vis Kenny et quelqu'un de ses sbires à nos trousses.

(t/p) : Livaï, passe moi une de tes lames.

Sans dire quoi que ce soit, il me donna une de ses lames. Je tenta bien que mal de faire face à l'autre enfoiré tout en restant bien accroché au dos de mon mari. Plus facile à dire qu'à faire. Je devais nous faire gagner un peu de temps, histoire qu'on puisse rejoindre les autres et qu'on sorte d'ici. J'analysa rapidement les alentours et vit un des sbires de Kenny, percher en haut d'un toit, près à nous tirer dessus. Tu crois que je ne t'ai pas vu, crétin? D'un coup franc et sec, je lui balança la lame. Il se la prit entre les deux yeux. Un de moins. Mais on était toujours dans la merde. Ils étaient toujours à nos trousses et ils se rapprochaient dangereusement. Je ne vis qu'une solution. 

(t/p) : Livaï, continue d'avancer, ne t'occupe pas de moi. Je vous rejoins très vite.

Livaï : Oïe, qu'est ce que tu compte encore faire? 

(t/p) : Ceci. 

Alors que nous étions en plein vol, je descendis du dos de Livaï et fonça droit sur l'homme au chapeau.

Livaï : Mais c'est pas vrai! Quelle inconsciente ma parole, tch!

Je devais absolument pas me rater sinon, j'allais m'écraser comme une merde sur le sol. Malgré le vent qu'il y avait, et sans équipement, j'essayais au maximum de garder la trajectoire de ma chute sur Kenny. Je sortis mon petit couteau de ma poche, près à lui trancher la gorge Je fis alors mouche et réussi à m'agripper à Kenny.

Kenny : Ha, sale gamine. Tu a de la ressource en plus. 

J'étais agripper à son dos. Autant dire qu'il était coincé. Il était en difficulté, c'était le moment ou jamais de frapper. J'entendis des bruits de lames et lorsque je tourna quelques secondes ma tête, je constata que c'était Livaï qui avait éliminer les sbires de Kenny. Parfait, je pouvais me concentrer uniquement sur Kenny. J'arrivais à lui piquer un de ses pistolets. Ce que j'allais faire était complètement suicidaire, mais tant pis. Après tout, si je me fais mal, j'aurais qu'à utiliser mon pouvoir de régénération. Je sauta alors de son dos, la gâchette qui tenait le pistolet dans ma main. Je pus lire sur le visage de cet enfoiré qu'il flippait. Il ne savait pas ce que j'allais faire et tant mieux. J'activa alors la gâchette, ce qui fit rapproche Kenny de moi. Je le mis en joue grâce au pistolet qui était relié à la gâchette. Je ne devais pas hésiter une seule seconde. J'appuya alors sur la détente. Je n'eu pas le temps de voir si j'avais fais mouche ou pas que quelqu'un me rattrapa en plein vol.

Livaï : T'es vraiment taré, tch.

(t/p) : Au moins, j'ai réussi à nous faire gagner un peu de temps.

Au bout de quelques minutes, nous sortions des bas fonds et rejoignons les autres qui nous attendaient à la surface. Et je vis qu'il n'y avait pas uniquement nos camarades du bataillon qui nous attendaient. Erwin était également présent. Ainsi que ma petite sœur. Cette dernière se dirigea vers moi et me prit dans ses bras.

Historia : (t/p), dieu soit loué, tu n'a rien. Je suis soulagé de te revoir.

(t/p) : Ca va Historia, je n'ai rien. Je suis contente de te revoir aussi.

Au bout de quelques minutes, je m'éloigna d'elle et m'avança vers le major du bataillon.

(t/p) : Major...Expliquez moi en détail ce qui se passe. 

Erwin :  Je t'expliquerais tout en détail une fois que nous serons à l'abri, au QG.

Nous nous mettions donc en route pour le QG.  Mais tout le long du trajet, je sentais un regard lourd et mauvais se poser sur moi. J'avais beau me retourner à plusieurs reprises, je ne vit pas d'où venait ce regard malveillant. J'avais alors un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment.



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Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Where stories live. Discover now