Chapitre 24 : L'Ange Démon.

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Je me dépêcha de rejoindre Livaï qui s'était précipité dans les cellules afin de tuer Petra. Même si je la détestais de tout mon cœur pour ce qu'elle avait fait, pour avoir tuer mon enfant, et qu'elle méritait d'avoir la mort la plus atroce possible, il ne fallait absolument pas que mon mari la tue. Pour son avenir. Je ne veux pas qu'il retourne dans les bas fonds. Ou pire...Je me secoua la tête à cette idée. Alors que j'étais complètement à bout de souffle, j'arriva enfin dans les cellules. Et je vis que mon mari était prêt à passer à l'acte. Je le vis soulever Petra du sol et placer un couteau sous sa gorge.

(t/p) : Arrête!

Il tourna son regard vers moi. Je vis dans ses yeux qu'il était terriblement enragé. Je pouvais y lire de la soif de sang. Plus précisément, à faire couler le sang de la femme qu'il tenait par le col. 

Livaï : Tch. Cette sale conne à tuer notre enfant et a voulu te tuer. L'aurait tu oublier, (t/p)?

(t/p) : Tu crois vraiment que j'aurais oublier quelque chose d'aussi important? Moi aussi j'ai envie de buter Petra. Mais la tuer ne t'apportera rien de bon. Tu risque de perdre ton poste au sein du bataillon et même de retourner en bas. Même pire...

Livaï : Et alors? J'en ai rien à foutre, il faut que cette pétasse crève.

Il tourna sa tête afin de faire de nouveau face à Petrapute. Alors qu'il allait lui donner le coup de grâce, je le pris dans mes bras par derrière afin de le stopper.

(t/p) : Je t'en prie...je ne veux plus être séparé de toi...je ne veux pas te perdre, tu comprends ça?

Mon mari baissa sa tête et au bout de quelques secondes, il lâcha Petra et son couteau puis il se blottit dans mes bras. Il me serra tellement fort dans ses bras que j'avais un peu de mal à respirer. Je sentis quelques larmes couler le long de ses joues. Au bout de quelques minutes, je m'écarta de mon mari afin de prendre le couteau qu'il tenait auparavant afin de tuer Petra. Je me dirigea lentement vers cette dernière. 

Livaï : Oïe, (t/p), qu'est ce que tu fous. Me dis pas que tu va la buter?

(t/p) : Ne t'inquiète pas Livaï, je ne vais pas la tuer. Je ne t'ai pas fais ce discours moralisateur pour que je n'écoute pas mes propres conseils.

Livaï : Qu'est ce que tu va faire?

(t/p) : Regarde.

Je vis que Petra tremblait comme une feuille.

Petra : M'approche pas, sale démon.

Ces paroles ne me fit aucun effet. Je m'approcha d'avantage d'elle, en lui offrant mon plus beau sourire. Et lorsque je fus assez près d'elle, j'ouvris ma main qui tenait le couteau et lâcha celui ci. Alors que Petra avait les yeux rivés sur l'arme que je venais de lâcher, je claqua violemment des mains à deux centimètres de son visage. Ce qui eut pour effet de paralyser complètement la jeune rousse et de la faire tomber inconsciente. Hm, je n'avais rien perdu de mes pratiques des bas fonds. Mes instincts d'assassin était toujours présents.  

...? : Et bien, et bien. Impressionnant dis donc. Tu n'a vraiment pas démérité ton surnom de l'Ange Démon. 

Je me retournais afin de voir mon interlocuteur. Et je constata que c'était le major qui nous avait rejoins. Pendant que le commandant du bataillon discutais avec Livaï, je regarda les soldats enfermé notre ancienne camarade dans sa cellule. Une fois ceci fais, mon mari s'approcha de moi.

Livaï : Je ne l'avais encore jamais vraiment remarqué. Mais tu es sans doute l'assassin le plus redoutable qui soit. Mieux vaut ne pas t'avoir comme ennemi.

(t/p) : Dis celui qui était crains et respecté par tout le monde. Et puis, je ne suis plus un assassin. Je suis un soldat du bataillon, maintenant, prêt à sacrifier mon cœur pour offrir la liberté à l'humanité. 

Livaï : Tu a vraiment changé depuis les bas fonds. 

(t/p) : Ca te gêne?

Livaï : Non, au contraire. Je suis encore plus amoureux de toi.

Je souris face à ces derniers mots. Ce n'était pas dans les habitudes de Livaï d'exprimer ses sentiments clairement et à voix haute. Je m'approcha de lui afin de l'embrasser. Il me rendit mon baiser et s'éloigna de moi au bout de quelques secondes.

Livaï : Allons rejoindre le bataillon pour le repas au QG, même si je n'ai pas vraiment le cœur à faire la fête.

(t/p) : Livaï, dis toi que nous sommes unis par les liens du mariage et ça, c'est un magnifique cadeau. Même si j'ai beaucoup de peine pour notre bébé, on pourra toujours retenter d'en avoir un. Pour l'instant, profitons de festivités.

Livaï : Mh.

Et c'est main dans la main que nous sortions des cachots afin de prendre le chemin en direction du QG, là où tout nos camarades nous attendaient afin de célébrer notre union. 


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Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ