Chapitre 39 : Le masque tombe!

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Au bout de quelques heures, nous étions enfin arrivés au niveau du mur. Malgré son état, Livaï a pu réussir à rester conscient tout le long du trajet. Il a même dégommé quelques titans sur notre passage. Je ne sais pas comment il a fait pour combattre avec les blessures qu'il avait mais il ne cessera jamais de m'étonner.  Une fois arrivés au QG, je tenta bien que mal d'emmener Livaï à l'infirmerie, sans que ce gros enfoiré de Will nous repère. Afin qu'il ne voit pas que j'ai réussi à ramener mon mari en vie. Parce qu'il serait bien capable de s'en prendre à lui, juste devant mes yeux, cet enculé.

Infirmière : Heureusement que vous l'avez secouru à temps. Un peu plus et c'était trop tard. La blessure avait commencé à s'infecter. Mais vous avez fait le nécessaire.

(t/p) : Je peux rester près de lui?

Infirmière : Bien sur. Mais il lui faut du repos absolu.

(t/p) : Compris.

L'infirmière sortit de la pièce, me laissant seule au chevet de mon mari. Ce dernier dormait, du moins, il essayait de se reposer. Je lui toucha le front et constata qu'il était brûlant. Je soupira un bon coup. Que ce serait-il passé si le major avait refusé que je parte et qu'il m'empêche de partir? Je n'ose même pas imaginer. Je m'assoupis sur ma chaise et sans m'en rendre compte, je m'endormis. Un bruit sourd et fort me réveilla en sursaut. Un bruit qui venait du couloir. Je jeta un coup d'œil à Livaï. Il dormait toujours. Je décida de me lever et d'aller voir dans le couloir ce qui se passait. Mais ce dernier était vide.

(t/p) : Y'a quelqu'un?

Aucune réponse. Je ferma la porte de l'infirmerie et décida d'aller plus loin dans le couloir, afin de bien vérifier qu'il n'y ait personne. Normalement, tout le monde doit être couchés vu l'heure qu'il est.  Quand je sentis quelqu'un me plaquer fortement contre le mur. J'avais beau essayer de me débattre, il avait plus de force que moi.

(t/p) : Dégage, enculé, lâche moi.

Will : Oh, calme toi ma belle.

(t/p) : M'appelle pas comme ça!

Will : Je t'appelle comme je veux. Alors, comme ça, Livaï a survécu. Dommage.

(t/p) : Je vais te tuer!

Will : Tututu. Rappelle toi que je peux tuer Livaï à n'importe quel moment. C'est facile pour moi, il me suffit de claquer des doigts. 

(t/p) : Qu'est-ce que tu veux, au juste?

Will : Toi.

(t/p) : Tu peux toujours rêver, ducon.

Will : C'est toi qui voit. Mais ne viens pas pleurer sur le cadavre de ton cher mari. Je t'aurais prévenu.

Il s'éloigna de moi et commença a partir. Merde, mais qu'est ce que j'ai fais? J'ai condamner Livaï. Et je connais très bien Will, je sais qu'il mettra ses menaces à exécution, tôt ou tard. Qu'est-ce que je dois faire? Alors qu'il allait sortir de mon champ de vision, je stoppa mon abruti de demi-frère.

(t/p) : Attends...

Il se retourna vers moi, un sourire vicieux sur son visage.


PDV Livaï

Je fus réveiller à cause de cette putain de douleur à mon bras. Lorsque j'ouvris les yeux, je remarqua qu'il n'y avait personne dans la pièce. Ni l'infirmière. Ni (t/p). Ce qui m'étonna un peu de cette dernière, vu comment elle était fleur bleue. Tch, où est-ce qu'elle a bien pu passer encore? Je me leva du lit et sortit de l'infirmerie. La première chose qui me frappa lorsque je sortis, ce fut les gouttes de sang sur le sol de couloir.

Livaï : Tch, c'est quoi ce bordel encore?

Je décida d'aller voir Erwin afin de lui demander des explications. Uns fois arrivé devant son bureau, je ne pris même pas la peine de frapper.

Livaï : Oïe, Erwin, c'est quoi ce foutoir?

Erwin : Ah, Livaï. Comment va ton bras?

Livaï : Pas trop mal. Mais réponds à ma question.

Je vis que le visage du major prit un air grave.

Erwin : Will est passé à l'action.

Livaï : Ca, j'avais remarqué. Tu m'explique pourquoi y'a du sang tout le long du couloir? C'est dégueulasse. 

Pour toute réponse, il me tendit une lettre que je prit aussitôt. La lettre était chiffonnée et tachée de sang.

"Cher Livaï.

Ton épouse est désormais mienne. Je vais faire le plus vite possible pour que ton mariage avec (t/p) devienne caduc. N'essaie pas de m'arrêter sinon je te ferais la peau. Tu a bien pu constater que c'était facile pour moi. Ne cherche pas à nous retrouver, ne tente rien, reste dans ton trou. Que ce soit toi ou un membre du bataillon. Sinon, je lui arracherais les membres un par un. Et je ferais de même avec (t/p). Et je donnerais le reste aux titans. 

Ah, et sache aussi que ton bébé ne verra pas le jour. Je vais m'en assurer.

Bien à toi.

Ton ami Will."

Je froissa la lettre de toute mes forces. Je jure que je vais étriper ce gros enculé. Je frappa le mur avec mon poing. J'étais vraiment furieux. (t/p), notre bébé...tout ça, disparu au néant. Qu'est-ce que je pouvais faire?

Livaï : Putain, fais chier!


Freedom. {𝖳𝖤𝖱𝖬𝖨𝖭𝖤𝖤}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant